coulamment tiré de l'article " COULANT1, -ANTE, " COULANT1, -ANTE, participe présent et adjectif.

coulamment tiré de l'article " COULANT1, -ANTE, " COULANT1, -ANTE, participe présent et adjectif. I.— Participe présent de couler* II.— Adjectif. A.— [Renvoie au sens physique du verbe intransitif] — [En parlant d'un liquide] Qui coule bien : Ø 1.... de temps en temps, de ses deux omoplates rapprochées et resserrées, elle [la Faustin] s'amusait à retenir, un instant, en son chatouilleux cheminement, la goutte d'eau coulante dans le creux de son dos. EDMOND DE GONCOURT, La Faustin, 1882, page 286. · En particulier. Vin coulant Vin qui se boit aisément. On dit parfois d'un vin moelleux qu'il est coulant, qu'il est tendre (HENRI BABINSKI, DIT ALI-BAB, Gastronomie pratique, 1907, page 130 ). B.— [Renvoie au sens figuré du verbe; notion de facilité et de complaisance] 1. [En parlant de l'expression écrite ou orale] Aisé, facile, naturel. Prose, vers, style coulant(e) : Ø 2. Il (...) avait au contraire le respect de la vieille prononciation si légère et si coulante et qui de nos jours s'alourdit malheureusement. ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Monsieur Bergeret à Paris, 1901, page 106. 2. [En parlant d'une personne] Qui agit avec le souci de donner satisfaction, d'être complaisant; qui en rabat (de ses exigences) : Ø 3. Et, quand elle sut [madame Bourdieu] qu'il s'agissait d'une pension de quatre mois, elle devint coulante, finit par accepter un prix fait de six cents francs... ÉMILE ZOLA, Fécondité, 1899, page 175. 3. Par analogie. Noeud coulant Noeud qui se serre ou se desserre facilement par glissement. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 434. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 413, b) 1 095; XXe. siècle : a) 791, b) 429. DÉRIVÉS : Coulamment, adverbe, peu usité vieux. [En parlant de l'expression écrite ou orale] De façon coulante, aisée. La Fontaine a trouvé pour l'expression de ses voeux, de ses regrets et de ses goûts, un alexandrin plein et facile qui sait rendre coulamment le naturel, la tendresse, la hauteur de l'âme et l'indulgence, et qui se loge de lui-même dans la mémoire (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Causeries du lundi, tome 7, 1851-62, page 523 ).