COUPELLE, substantif féminin.

COUPELLE, substantif féminin. A.— Petite coupe. Une coupelle de verre contenait des épingles à cheveux (JEAN GIONO, Le Hussard sur le toit, 1951, page 108 ). — Par analogie. Ce qui a la forme d'une petite coupe. Un bouquet de pavots rouges bien ouverts, leur coupelle montrant, à la base des pétales, la macule d'un noir bleuté (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Chambre d'hôtel, 1940, page 87 ). B.— Petit creuset en substance poreuse réfractaire dont on se sert pour la coupellation (confer ce mot). Or, argent de coupelle; fourneau de coupelle; mettre, passer un métal à la coupelle : Ø Toute cette salle... était pleine... de creusets, de matras, de coupelles... et de vases de formes inconnues. ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, La Rôtisserie de la Reine Pédauque, 1893, page 107. — Au figuré. Mettre, passer, soumettre quelque chose ou quelqu'un à la coupelle. Le mettre à l'épreuve pour juger de sa valeur. [Les] lecteurs (...) qui ont l'habitude de soumettre les questions à la coupelle du raisonnement (ÉTIENNE-JEAN DELÉCLUZE, Journal, 1827, page 391 ). Ceux-là n'auraient pu faire autrement (...) que de la passer, pour leur gouverne, à la coupelle de l'obéissance et de l'humilité (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L'Oblat, tome 1, 1903, page 182 ). Remarque : Les dictionnaires attestent le verbe transitif coupeller. Passer à la coupelle. Coupeller de l'or (Larousse). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 5 Forme dérivée du verbe "coupeller" coupeller Ce mot n'est pas défini dans le Trésor de la Langue Française.