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DÉCHARNEMENT, substantif masculin.

Publié le 07/12/2015

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DÉCHARNEMENT, substantif masculin.  

État de ce qui est décharné*. 

A.—  [En parlant d'une personne, d'un animal, ou d'une partie de leur corps]  État d'extrême maigreur. Décharnement du visage. L'affreuse maigreur, (...) le décharnement de Jésus sur sa croix (CHARLES PÉGUY, Le Porche du Mystère de la deuxième vertu,  1911, page 225) : 

Ø ... je suis frappé du décharnement cadavéreux de sa figure autour des ailes de son nez, autour de sa bouche. Barrès doit avoir une maladie organique, doit être phtisique.

EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal,  1893, page 489. 

B.—  Par analogie.  [En parlant d'une chose concrète]  Fait d'être dépouillé des éléments les plus superflus ou les moins résistants, en accusant les lignes essentielles de son aspect extérieur. Tristesse des chemins sous les ciels gris d'hiver où le décharnement des arbres se profile (HENRI DE RÉGNIER, Apaisement,  1886, page 42 ). Squelettes de ferraille, (...) décharnement de coffres à bielle, des rails (JEAN GIONO, Triomphe de la vie,  1941, page 224 ). 

—   [En parlant d'une chose abstraite] (Quasi-)synonymes : amaigrissement, appauvrissement, diminution. Ces récitals consacrés à Zulma comportaient, sans les justifier, la suppression ou le décharnement jusqu'au squelette des scènes où elle ne brillait pas (ALEXANDRE ARNOUX, Zulma, l'infidèle.  1960, page 302 ). 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 11 

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