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Définition: ADVENANT, -ANTE, AVENANT1, -ANTE, participe présent et adjectif.

Publié le 01/11/2015

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Définition: ADVENANT, -ANTE, AVENANT1, -ANTE, participe présent et adjectif. Qui advient (confer advenir A 1 et B). A.— DROIT. Avenant, advenant. 1. Le cas avenant (que) : Ø 1. Avenant s'emploie au Palais comme participe du verbe avenir : Le cas avenant que... le décès avenant de l'un des deux. ABBÉ CLAUDE-MARIE GATTEL, Nouveau dictionnaire portatif de la langue française, 1797. Ø 2. Nous n'avons, il est vrai, aucune affaire ensemble, ni pacte, ni contrat. Il ne m'a rien promis, rien juré devant Dieu; mais, le cas avenant, je me fierais à lui, quoiqu'il m'en ait mal pris avec d'autres déjà. PAUL-LOUIS COURIER, Pamphlets politiques, Réponses aux anonymes qui ont écrit des lettres à Paul-Louis Courier, 1822, page 152. 2. Advenant (à une personne). Qui, dans une succession, parvient comme un dû à la personne intéressée. Part advenante (des enfants) (confer Glossaire de l'ancien droit français (DUPIN, ÉDOUARD LABOULAYE) 1846) : Ø 3. Ce fut sans nulle difficulté, et sur-le-champ, qu'il se porta héritier. Ce ne fut pas un fief faisant retour à la couronne, car la Bourgogne avait été concédée, sans nulle clause semblable, par le roi Robert; ce fut un domaine advenant naturellement par succession. Cependant tous les états de Philippe ne passèrent pas au roi Jean. PROSPER DE BARANTE, Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, tome 1, 1821-1824, page 97. B.— Langue commune. Advenant, participe présent de advenir B : Ø 4.... la contingence du devenir et la nouveauté de chaque survenue expliquent l'état d'impréparation et d'improvisation auquel l'occasion nous réduit : l'occasion advenant ex tempore, l'homme plus ou moins démuni se trouve nez à nez avec elle avant d'avoir pu exercer ses pouvoirs d'ajournement, de médiation et de prospection,... VLADIMIR JANKÉLÉVITCH, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien, 1957, page 116. Remarque : 1. Forme très rare, plus employée au XIXe. siècle qu'au XXe. siècle, porte une marque juridique et archaïque dans ses attestations les plus anciennes (confer exemple 1, 2, 3 et la plupart des dictionnaires qui précisent : " (ne) s'emploie (que) dans les contrats et autres actes publics "). 2. Au XIXe. siècle, la forme graphique vieillie avenant prédomine dans les textes pour les emplois A (exemple 1, 2) et dans les dictionnaires (Dictionnaire de l'Académie Française 1798 et 1835, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE ) 1845, Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter)); mais la forme actuelle advenant se rencontre parfois (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Correspondance générale, tome 4, 1789-1824, page 4 : cas advenants; Dictionnaire de l'Académie Française 1878). Au XXe. siècle, la forme advenant prévaut dans les textes avec le sens B (exemple 4), mais elle est encore accompagnée de la forme avenant dans quelques dictionnaires (Dictionnaire de l'Académie Française tome 1 1932, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965). Dictionnaire de l'Académie Française tome 1 1932 signale la rareté de cette dernière forme : " avenant : Participe présent de l'ancien verbe avenir qui a été remplacé par advenir. Il s'emploie encore quelquefois pour advenant " Il ne semble pas que le féminin advenante soit attesté pour la période. 3. Avenant continue à vivre par ailleurs avec des sens et des emplois différents. Voir ce mot à sa place alphabétique.

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la contingence du devenir et la nouveaut? de chaque survenue expliquent l'?tat d'impr?paration et d'improvisation auquel l'occasion nous r?duit?: l'occasion advenant ex tempore, l'homme plus ou moins d?muni se trouve nez ? nez avec elle avant d'avoir pu exercer ses pouvoirs d'ajournement, de m?diation et de prospection,... VLADIMIR JANK?L?VITCH, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien, 1957, page 116.

Remarque?: 1.

Forme tr?s rare, plus employ?e au XIXe.

si?cle qu'au XXe.

si?cle, porte une marque juridique et archa?que dans ses attestations les plus anciennes (confer exemple 1, 2, 3 et la plupart des dictionnaires qui pr?cisent?: " (ne) s'emploie (que) dans les contrats et autres actes publics ").

2.

Au XIXe.

si?cle, la forme graphique vieillie avenant pr?domine dans les textes pour les emplois A (exemple 1, 2) et dans les dictionnaires (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise 1798 et 1835, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRAN?AISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE ) 1845, Dictionnaire g?n?ral de la langue fran?aise (Adolphe Hatzfeld, Ars?ne Darmesteter)); mais la forme actuelle advenant se rencontre parfois (FRAN?OIS-REN? DE CHATEAUBRIAND, Correspondance g?n?rale, tome 4, 1789-1824, page 4?: cas advenants; Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise 1878).

Au XXe.

si?cle, la forme advenant pr?vaut dans les textes avec le sens B (exemple 4), mais elle est encore accompagn?e de la forme avenant dans quelques dictionnaires (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise tome 1 1932, DICTIONNAIRE ENCYCLOP?DIQUE QUILLET 1965).

Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise tome 1 1932 signale la raret? de cette derni?re forme?: " avenant?: Participe pr?sent de l'ancien verbe avenir qui a ?t? remplac? par advenir.

Il s'emploie encore quelquefois pour advenant " Il ne semble pas que le f?minin advenante soit attest? pour la p?riode.

3.

Avenant continue ? vivre par ailleurs avec des sens et des emplois diff?rents.

Voir ce mot ? sa place alphab?tique.. »

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