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Définition: AMENDE, substantif féminin.

Publié le 21/10/2015

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Définition: AMENDE, substantif féminin. A.— Peine matérielle. 1. DROIT. langage courant. Peine pécuniaire infligée pour une infraction. Amende pénale, payer une amende : Ø 1. Ils [les collecteurs] traînaient en prison les personnes qui tardaient à payer, et ajoutaient une amende à la quote-part, prétendant qu'on méritait punition pour avoir manqué aux ordres sacrés du roi. PROSPER DE BARANTE, Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, tome 2, 1821-1824, pages 333-334. Ø 2. Coulon n'avait pas fini : — « Les condamne, en outre, à cinq francs d'amende comme coupables de la contravention relevée par le ministère public ». GUSTAVE FLAUBERT, Bouvard et Pécuchet, tome 2, 1880, page 181. Ø 3. La grande majorité des peuples primitifs connaissent deux formes de peines, l'amende et la mort. L'emprisonnement est rare... ROBERT HARRY LOWIE, Manuel d'anthropologie culturelle, 1936, page 318. Remarque : 1. Syntagmes amende arbitraire, civile, fiscale, ordinaire; amende de fol appel, de procédure; sous peine d'amende; acquitter, condamner à, encourir, frapper de, infliger, mettre à une/l'amende. Remarque : 2. S'emploie exceptionnellement pour taxe, imposition : Ø 4. L'empereur, chef de la grande famille, pratiquait des recensements plusieurs siècles, dit-on, déjà avant notre ère; il y avait des primes à la population, des amendes sur le célibat. PAUL VIDAL DE LA BLACHE, Principes de géographie humaine, 1921, page 60. Remarque : 3. Le sens ancien « restitution, réparation » est encore attesté dans les dictionnaires (Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965). 2. Par extension, langage courant, familier. Punition légère imposée et consentie par jeu, comme sanction à une infraction, un oubli, etc. : Ø 5. D'ailleurs nous ne parlons jamais de la guerre : c'est défendu pendant les repas. Il est également interdit de parler argot et de s'entretenir du service. Pour toute infraction, il faut verser deux sous d'amende à la cagnotte : c'est notre jeu de tous les jours. ROLAND LECALELÉ, DIT ROLAND DORGELÈS, Les Croix de bois, 1919, page 124. — Proverbes. · Les battus paient l'amende. [en parlant de quelqu'un qui est condamné au lieu d'être dédommagé] : Ø 6. Le loup aussi accuse l'agneau de lui avoir cherché querelle. Bref la force n'a jamais tort et les battus doivent payer l'amende. HENRI-FRÉDÉRIC AMIEL, Journal intime, 1866, page 66. · Va-t-en battre le prévôt, tu gagneras (ou payeras) double amende [Se disait à quelqu'un de désoeuvré] . Remarque : Attesté dans JEAN-FRANÇOIS ROLLAND, Dictionnaire du mauvais langage, 1813, page 8 et dans Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845. — Argot. · " Somme d'argent exigée d'un homme du milieu ou d'une fille, en dédommagement d'une incorrection (s'il s'agit d'un homme), ou d'une rupture (s'il s'agit d'une fille). " (Jacques Lacassagne, L'Argot du milieu, 1928). Remarque : Attesté aussi dans LANGUE VERTE ET NOIRS DESSEINS (AUGUSTE LE BRETON), 1960. · Redevance dont les racketteurs taxent les commerçants : Ø 7. Ces dix dernières années, le sens d'« amende » s'est... modifié. Les équipes de racket disent « mettre à l'amende »... taxer un commerçant d'une redevance mensuelle ou hebdomadaire. ALBERT SIMONIN, Le Petit Simonin illustré, dictionnaire d'usage, 1957, page 24. Remarque : Attesté aussi dans LANGUE VERTE ET NOIRS DESSEINS (AUGUSTE LE BRETON), 1960. B.— Peine morale. Amende honorable. 1. DROIT. Peine infamante qui, sous l'Ancien Régime, obligeait le coupable à reconnaître publiquement son crime et en demander pardon. Faire amende honorable : Ø 8. Qu'ensuite il fût conduit dans la cour du palais et à l'hôtel Saint-Paul, où, sur des échafauds élevés à cet effet, il répéterait les mêmes paroles; qu'il y restât à genoux jusqu'à ce que des prêtres assistans aient récité les sept psaumes de la pénitence, les litanies, et des prières pour le repos de l'âme de monseigneur d'Orléans. Qu'ensuite il baisât la terre et demandât pardon; que récit de cette amende honorable fût fait dans les lettres royales adressées à toutes les bonnes villes pour y être criées et publiées à son de trompe. PROSPER DE BARANTE, Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, tome 3, 1821-1824, page 85. Ø 9. — Fille bohème, le jour qu'il plaira au roi notre sire, à l'heure de midi, vous serez menée dans un tombereau, en chemise, pieds nus, la corde au cou, devant le grand portail de Notre-Dame, et y ferez amende honorable avec une torche de cire du poids de deux livres à la main, et de là serez menée en place de Grève, où vous serez pendue et étranglée au gibet de la ville... VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 367. Remarque : À distinguer : a) l'amende honorable sèche ou simple, moins infamante que l'amende honorable ordinaire, faite à l'audience ou à la Chambre du Conseil; b) l'amende honorable in figuris ou publique, infligée devant le tribunal en présence du public. — Par extension, langage courant, familier. Aveu public d'une faute dans l'intention de se faire pardonner : Ø 10. Or donc, cette préface est pour prier les personnes qui liront l'ouvrage ci-contre, de ne pas croire, d'après certains passages, que c'est une amende honorable que j'ai faite en le composant : ces passages et les sentimens que je donne à mes personnages sont nécessaires à l'intérêt du roman, comme les incidens et les aventures que l'on a trouvés condamnables dans le vicaire, l'étoient à l'intérêt de ce roman en lui-même. HONORÉ DE BALZAC, Annette et le criminel, tome 1, 1824, page 13. Ø 11. Je fais ici amende honorable à la mer dont j'avais parlé irrévérencieusement... THÉOPHILE GAUTIER, Tras los montes, Voyage en Espagne, 1843, page 16. 2. RELIGION (LITURGIE CATHOLIQUE). Prière, cérémonie de réparation (pour demander pardon à Dieu des blasphèmes, sacrilèges, etc.). Remarque : 1. Attesté dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, Dictionnaire des dictionnaires (sous la direction de Paul Guérin) 1892. 2. Dérivé : Amendier, substantif masculin, argot de théâtre, vieux. Régisseur qui inflige les amendes. Confer Dictionnaire historique, étymologique et anecdotique de l'argot parisien (Lorédan Larchey), 1873, page 28 : " l'amendier fleuri, comme disent les acteurs en parlant du généreux distributeur d'amendes qui surveille la scène. (Vie parisienne, 1869). "; attesté aussi dans Nouveau Larousse illustré. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 385. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 697, b) 635; XXe. siècle : a) 537, b) 378. Forme dérivée du verbe "amender" amender AMENDER, verbe. I.— Emploi transitif. A.— Modifier en vue d'améliorer. 1. [L'objet désigne une personne considérée au moral, ou une chose abstraite généralement d'ordre moral] Corriger, réformer. Antonymes : avilir, détériorer : Ø 1. L'être élevé à la dignité d'homme, au grade d'homme, dans l'échelle des êtres, ne retombe pas, quelles que soient ses fautes, dans la condition des brutes. Dieu n'a pas besoin de cela pour le punir; car ce ne serait pas l'amender, l'élever, le perfectionner, que le punir ainsi; et Dieu n'a pour but, dans toutes ses punitions, que le perfectionnement des êtres. PIERRE LEROUX, De l'Humanité, de son principe et de son avenir, tome 2, 1840, page 332. Ø 2. Et de même quand, après l'effondrement de la société antique et du régime romain fondé sur la conquête, l'esclavage fut amendé en servage, les serfs aussi furent sur la glèbe objets de quelque propriété individuelle. JEAN JAURÈS, Études socialistes, 1901, page 152. Ø 3. Tandis que cette dernière [l'école classique] cherchait avant tout à amender le coupable en lui faisant expier sa faute, la défense sociale se tourne résolument vers l'avenir et cherche à faire du coupable un homme nouveau délivré de ses tares et de ses instincts antisociaux. Traité de sociologie (sous la direction de Georges Gurvitch) tome 2, 1968, page 219. — Proverbe. Cela n'amendera pas votre marché. Cela n'améliorera pas votre position (Dictionnaire de l'Académie Française). 2. [L'objet désigne une chose concrète] a) AGRICULTURE. [L'objet désigne le sol, une terre, etc.] Rendre plus fertile, bonifier : Ø 4. Plus loin, on assiste au déblaiement d'une marnière, derrière les arbustes et les rejets de toute essence, sous son manteau d'osmondes, d'aubépines et de houx. On découvre la veine chargée de chaux, précieuse pour amender et réchauffer les terres froides, pour les « réparer ». JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, tome 1, 1925, page VII. b) MÉDECINE. [L'objet désigne le symptôme d'une maladie] Diminuer la gravité, le caractère nocif de : Ø 5. Tandis que l'ulcère et les inflammations gastriques sont des maladies à éclipse, dont les signes apparaissent, disparaissent et peuvent être amendés par des thérapeutiques diverses, qui servent ainsi de « tests », le cancer est une maladie progressive, dont les signes radiologiques persistent et augmentent. Ce que la France a apporté à la médecine depuis le début du XXe. siècle, 1946, page 157. B.— LÉGISLATION. Faire un amendement* : Ø 6. Le projet est étudié et voté par la chambre qui en a été d'abord saisie, puis il va devant l'autre chambre, qui peut l'accepter, le rejeter ou le modifier (l'amender). GEORGES VEDEL, Manuel élémentaire de droit constitutionnel, 1949, page 66. Remarque : Noter 2 emplois juridiques aujourd'hui hors d'usage. 1. Condamner à l'amende. (Attesté généralement comme vieux dans Dictionnaire de l'Académie Française 1798-1878, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ) ). 2. Réparer, restituer. (Attesté comme vieux dans Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845). II.— Emploi intransitif, vieux. A.— [Le sujet désigne une personne] 1. [Considérée dans sa situation matérielle] Améliorer ses revenus : Ø 7. Son grand-père gagnait trente-cinq sols; son frère gagne quatre francs dix sols; un autre, peintre décorateur qui a quinze ouvriers; tous ont amendé du trois quarts. Quelques-uns, riches, ont perdu. JULES MICHELET, Journal, juillet 1845, page 611. 2. [Considérée dans son état de santé physique ou morale] Se porter mieux. Ce malade n'a point amendé depuis la saignée (Dictionnaire de l'Académie Française). Remarque : Attesté aussi dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN ) 1892, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. — Proverbe. Jamais cheval ni méchant homme n'amenda pour aller à Rome. On ne se corrige pas en allant en voyage (Dictionnaire de l'Académie Française). B.— [Le sujet désigne une denrée, un bien immobilier] Diminuer de prix. Le blé est bien amendé. Cela a fait amender les terres (Dictionnaire de l'Académie Française). Cela fit amender le vin (Dictionnaire de l'Académie Française). Remarque : Attesté aussi dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-Nouveau Larousse illustré, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892. III.— Emploi pronominal. A.— [Le sujet désigne une personne considérée au moral, ou une chose abstraite généralement d'ordre moral] S'améliorer, se corriger. Antonymes : s'avilir, se détériorer : Ø 8. Alors, elle crevait de fureur. Elle ne s'amendait pas, s'aigrissait, se pervertissait plutôt, tâchait de faire quelque mal. JULES MICHELET, Journal, Appendices, 1860, page 577. Ø 9.... Sainte-Beuve a rêvé d'être le régent de notre littérature. La critique était donc pour lui une arme qui corrige, une férule dont il faut donner sur les doigts aux contemporains, pour les forcer à s'amender. ÉMILE ZOLA, Documents littéraires, Études et portraits, 1881, page 219. Ø 10.... des femmes abandonnées ou des femmes torturées dans leur ménage, demandant que l'existence leur soit plus clémente, que les débordements de leurs maris s'apaisent, que les vices de leurs enfants s'amendent, que la santé des êtres qu'elles aiment se raffermisse. GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, En route, tome 1, 1895, page 149. Ø 11. Voici un livre qui ne vise point à instituer une réforme. Il n'a pas pour objet de persuader que les choses s'amenderaient si l'on y apportait quelque changement proposé par l'auteur. JULES DE GAULTIER, Le Bovarysme, 1902, page 7. — Proverbe. Mal vit qui ne s'amende. Celui qui ne se corrige pas use mal de la vie (Dictionnaire de l'Académie Française). B.— [Le sujet désigne une chose concrète] 1. AGRICULTURE. [Le sujet est le sol, une terre, etc.] Devenir plus fertile, riche. Cette terre s'amendera à force de fumier (Dictionnaire de l'Académie Française). 2. MÉDECINE. [Le sujet désigne le symptôme d'une maladie] Devenir moins violent : Ø 12. Dans cet intervalle, j'ai eu quelques bons moments et mon état physique et moral s'est un peu amélioré. Le resserrement épigastrique et la disposition hypocondriaque se sont un peu amendés, mais aussi l'expansion et le penchant aux distractions du dehors se sont accrus. MARIE-FRANÇOISE-PIERRE GONCTHIER DE BIRAN, DIT MAINE DE BIRAN, Journal, 1818, page 106. Ø 13. Les boeufs ont le mufle sec : leur muqueuse pituitaire est violemment congestionnée. Les yeux se gonflent. On note un larmoiement intense. Le jetage apparaît alors muqueux, puis purulent. Puis les symptômes s'amendent et la guérison survient en trois semaines. ERNEST GARCIN, Guide vétérinaire, 1944, page 89. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 83.

« de l'Acad?mie Fran?aise, Compl?ments 1842, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRAN?AISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, DICTIONNAIRE ENCYCLOP?DIQUE QUILLET 1965).

2.

Par extension, langage courant, familier.

Punition l?g?re impos?e et consentie par jeu, comme sanction ? une infraction, un oubli, etc.?: ? 5.

D'ailleurs nous ne parlons jamais de la guerre?: c'est d?fendu pendant les repas.

Il est ?galement interdit de parler argot et de s'entretenir du service.

Pour toute infraction, il faut verser deux sous d'amende ? la cagnotte?: c'est notre jeu de tous les jours. ROLAND LECALEL?, DIT ROLAND DORGEL?S, Les Croix de bois, 1919, page 124.

? Proverbes.

? Les battus paient l'amende.

[en parlant de quelqu'un qui est condamn? au lieu d'?tre d?dommag?]?: ? 6.

Le loup aussi accuse l'agneau de lui avoir cherch? querelle.

Bref la force n'a jamais tort et les battus doivent payer l'amende. HENRI-FR?D?RIC AMIEL, Journal intime, 1866, page 66.

? Va-t-en battre le pr?v?t, tu gagneras (ou payeras) double amende [Se disait ? quelqu'un de d?soeuvr?] .

Remarque?: Attest? dans JEAN-FRAN?OIS ROLLAND, Dictionnaire du mauvais langage, 1813, page 8 et dans Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise, Compl?ments 1842, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRAN?AISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845.

? Argot.

? " Somme d'argent exig?e d'un homme du milieu ou d'une fille, en d?dommagement d'une incorrection (s'il s'agit d'un homme), ou d'une rupture (s'il s'agit d'une fille).

" (Jacques Lacassagne, L'Argot du milieu, 1928).

Remarque?: Attest? aussi dans LANGUE VERTE ET NOIRS DESSEINS (AUGUSTE LE BRETON), 1960.

? Redevance dont les racketteurs taxent les commer?ants?: ? 7.

Ces dix derni?res ann?es, le sens d'? amende ? s'est...

modifi?.

Les ?quipes de racket disent ? mettre ? l'amende ?...

taxer un commer?ant d'une redevance mensuelle ou hebdomadaire.. »

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