Devoir de Philosophie

Définition: ANALOGIE, substantif féminin.

Publié le 21/10/2015

Extrait du document

Définition: ANALOGIE, substantif féminin. A.— Langue intellectuelle commune. Rapport de ressemblance, d'identité partielle entre des réalités différentes préalablement soumises à comparaison; trait(s) commun(s) aux réalités ainsi comparées, ressemblance bien établie, correspondance. (Correspond à analogue). Trouver, constater une analogie, un rapport d'analogie. 1. [Entre personne différentes] Rare : Ø 1.... nous savons avec certitude, par analogie avec nous-même, que le spectateur du tableau a éprouvé une sensation, que le tableau a été pour lui, non une image physique, mais une « image mentale ». RAYMOND RUYER, Esquisse d'une philosophie de la structure, 1930, pages 143-144. 2. [Entre choses naturellement diverses] : Ø 2. Il est (...) raisonnable de soupçonner que l'homme, dans sa constitution primitive, ressembloit au reste de la création, et que cette constitution se formoit du parfait accord du sentiment et de la pensée, de l'imagination et de l'entendement. On en sera peut-être convaincu si l'on observe que cette réunion est encore nécessaire aujourd'hui pour goûter une ombre de cette félicité que nous avons perdue. Ainsi par la seule chaîne du raisonnement et les probabilités de l'analogie, le péché originel est retrouvé, puisque l'homme tel que nous le voyons n'est vraisemblablement pas l'homme primitif. FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Le Génie du christianisme, tome 1, 1803, page 119. Ø 3. Je vois que les faits marchent tout à fait dans le sens des prévisions politiques que l'analogie historique et philosophique permet d'assigner à la route des choses, dans ce beau siècle. ALPHONSE DE LAMARTINE, Souvenirs, impressions, pensées et paysages pendant un voyage en Orient (1832-1833) ou Note d'un voyageur, 1835, page 356. Ø 4. Il a justifié plus que personne la glorieuse croyance des siècles catholiques, qui établissait une analogie fondamentale entre la chevalerie et le sacerdoce; pour qui les véritables chevaliers étaient les prêtres armés de la Justice et de la Foi, comme les prêtres étaient les chevaliers de la Parole et de la Prière. CHARLES, COMTE DE MONTALEMBERT. Histoire de Sainte Elisabeth de Hongrie, duchesse de Thuringe (1207-1231), 1836, page 38. Ø 5. Je ne saurais trouver quelle forme, quelle analogie, quel rapport secret a pu me faire voir dans cette fleur une beauté illimitée, l'expression, l'élégance, l'attitude d'une femme heureuse et simple dans toute la grâce et la splendeur de la saison d'aimer. ÉTIENNE PIVERT DE SENANCOUR, Obermann, tome 1, 1840, page 103. Ø 6. Si nous croyons savoir quelque chose de plus de la lumière, c'est grâce à une hypothèse suggérée par l'analogie des phénomènes optiques et des phénomènes acoustiques;... CHARLES RENOUVIER, Essais de critique générale, 3e. essai, 1864, page 48. Ø 7.... on accordera que mollusques et vertébrés se sont séparés de leur tronc commun bien avant l'apparition d'un oeil aussi complexe que celui du peigne. D'où vient alors l'analogie de structure? HENRI BERGSON, L'Évolution créatrice, 1907, page 63. Ø 8. Quelle que soit l'analogie certaine entre les formes des ondes sonores et les sons correspondants, il reste qu'en eux-mêmes les sons sont quelque chose de tout différent. RAYMOND RUYER, Esquisse d'une philosophie de la structure, 1930, page 118. 3. [Entre différentes doctrines ou disciplines] : Ø 9.... indépendamment de cette analogie ou identité partielle qui unit, par des habitudes communes, les différents systèmes d'idées, et prépare le passage facile de l'une à l'autre, n'y aurait-il pas encore une autre sorte d'analogie ou de ressemblance dans l'ordre, l'arrangement de ces idées ou de leurs termes, qui se reproduisant d'une manière uniforme dans l'expression de tous nos jugements ou raisonnements quelconques, nous fît une habitude générale de l'art de raisonner, comme de celui de calculer? MARIE-FRANÇOISE-PIERRE GONCTHIER DE BIRAN, DIT MAINE DE BIRAN, De l'Influence de l'habitude sur la faculté de penser, 1803, page 184. Ø 10.... l'idéalisme en philosophie a beaucoup d'analogie avec le mysticisme en religion; l'un place toute la réalité des choses de ce monde dans la pensée, et l'autre toute la réalité des choses du ciel dans le sentiment. GERMAINE NECKER, BARONNE DE STAËL, De l'Allemagne, tome 5, 1810, page 106. Ø 11.... on a trouvé une nouvelle analogie entre la religion et le socialisme révolutionnaire qui se donne pour but l'apprentissage, la préparation et même la reconstruction de l'individu en vue d'une oeuvre gigantesque. GEORGES SOREL, Réflexions sur la violence, 1908, page 49. Remarque : Syntagmes fréquents 1. Analogie complète, évidente, frappante, parfaite, profonde, remarquable, sensible. 2. Par analogie (avec). Par ressemblance établie après comparaison : Ø 12. La partie basse d'une montagne s'appelle le pied de la montagne par analogie avec le pied de l'homme. Dictionnaire de l'Académie française. 1798-1878. B.— Emplois spéciaux (Correspond à analogique). 1. MATHÉMATIQUES. Proportion, identité de deux rapports; d'où en scolastique, analogie de proportionnalité : Ø 13.... nous pouvons apercevoir des analogies mathématiques entre des phénomènes qui n'ont physiquement aucun rapport ni apparent, ni réel, de telle sorte que les lois de l'un de ces phénomènes nous aident à deviner celles de l'autre. HENRI POINCARÉ, La Valeur de la science, 1905, page 146. Ø 14. Les Grecs ont étudié aussi les proportions entre volumes; ici le volume élémentaire est le parallélépipède droit rectangle. Si ses dimensions sont A, B, C, deux rapports, (...) par exemple, suffisent pour établir ses proportions. La Proportion et le Principe d'analogie. — Les Grecs appelaient la proportion géométrique analogia;... Arts et littérature dans la société contemporaine (direction Pierre Abraham) tome 1, 1935, page 2806. · Analogie différentielle, " Rapport entre les différentielles des angles et des côtés d'un triangle sphérique " (Dictionnaire des dictionnaires (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892); Analogie arithmétique, " Le grand terme surpasse le moyen et le moyen surpasse le petit d'une même quantité " (Le vocabulaire philosophique (EDMOND GOBLOT) 1920); Analogie géométrique, " Le grand terme est au moyen comme le moyen est au petit " (Le vocabulaire philosophique (EDMOND GOBLOT) 1920); Analogie harmonique, " Le grand terme surpasse le moyen et le moyen surpasse le petit d'une même fraction de chacun d'eux " (Le vocabulaire philosophique (EDMOND GOBLOT) 1920); Analogie des sinus, " Forme d'après laquelle les côtés d'un triangle sont proportionnels aux sinus des angles opposés " (Dictionnaire encyclopédique Quillet, 1965); raisonnement par analogie, " Au sens strict, opération par laquelle, étant donnés trois termes d'une proportion, on détermine le quatrième. Soit par exemple 3/4 et 6 : je conclus que le quatrième nombre est 8, car 3/4 : 6/8. " (Dictionnaire de la langue philosophique (PAUL FOULQUIÉ, RAYMOND SAINT-JEAN)). Remarque : LE VOCABULAIRE PHILOSOPHIQUE (EDMOND GOBLOT) 1920 précise encore : " L'analogie est donc un raisonnement correct dans l'ordre de la quantité. C'est un procédé de calcul des mathématiciens grecs. On a transporté le raisonnement dans l'ordre de la qualité. Mais alors la conclusion n'est plus légitime. " 2. PHILOSOPHIE, THÉOLOGIE. a) LOGIQUE. — Vieux. Analogie, jugement par analogie. Méthode de raisonnement qui consiste à passer d'une ressemblance partielle à une ressemblance générale : Ø 15.... à quelque sévérité de déduction qu'on se soit efforcé d'assujétir l'analogie, ses conclusions peuvent laisser encore de l'incertitude, ou des nuages dans les esprits. PIERRE CABANIS. Rapports du physique et du moral de l'homme, tome 2, 1808, page 155. Ø 16.... je trouve, entre le sentiment individuel de la causalité du moi et la croyance ou notion nécessaire universelle de cause, un abîme qui ne peut être franchi avec le seul secours de l'analyse et par l'analogie ou l'induction,... MARIE-FRANÇOISE-PIERRE GONCTHIER DE BIRAN, DIT MAINE DE BIRAN, Journal, 1816, page 227. Ø 17.... l'ensemble des phénomènes physiques, le plan, les rapports, l'action réciproque des grands corps de la création, le système du monde enfin, se prêtaient aisément aux aperçus généraux, aux déductions de l'analogie,... FRÉDÉRIC OZANAM, Essai sur la philosophie de Dante, 1838, page 158. Ø 18. Le jugement par analogie se rapproche à bien des égards du jugement par induction, et n'en peut pas toujours être nettement distingué. Selon Kant, « l'induction conclut du particulier au général, d'après le principe de la généralisation, à savoir : que ce qui convient à plusieurs choses d'un genre, convient aussi à toutes les autres choses du même genre; tandis que l'analogie conclut de la ressemblance partielle de deux choses de même genre, à leur ressemblance totale... » AUGUSTIN COURNOT, Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique, 1851, page 67. — Raisonnement par analogie. Méthode de raisonnement qui " consiste à passer d'une relation donnée à une relation partiellement semblable et partiellement différente. " (Le vocabulaire philosophique (EDMOND GOBLOT) 1920); " Au sens large : opération mentale consistant à conclure d'une ressemblance à une autre ressemblance. " (Dictionnaire de la langue philosophique (PAUL FOULQUIÉ, RAYMOND SAINT-JEAN)). b) PHILOSOPHIE THOMISTE et NÉOTHOMISTE. Rapport de ressemblance que les êtres soutiennent avec Dieu du fait qu'ils tiennent de lui l'existence : Ø 19. Il se peut, et nul ne songe à le contester, que les notions de participation et d'analogie se déploient avec une luxuriance excessive dans les cosmogonies primitives ou même médiévales; elles s'y étalent dans leur crudité, sans critique, sans méthode, sans justification rationnelle; mais il ne résulte pas de là qu'elles ne correspondent pas à un aspect authentique du réel... ÉTIENNE GILSON, L'Esprit de la philosophie médiévale, tome 1, 1931, page 101. Ø 20.... la Chrétienté médiévale n'a été qu'une de ses réalisations possibles. En d'autres termes, ce n'est pas d'une manière univoque qu'une telle conception peut se réaliser aux différents âges du monde. C'est d'une manière analogique. Nous apercevons ici l'importance primordiale de l'idée de l'analogie pour une saine philosophie de la culture. C'est de ce principe de l'analogie, qui domine toute la métaphysique thomiste et d'après lequel les idées les plus hautes se réalisent dans l'existence d'une manière essentiellement diverse, tout en gardant intacte leur formalité propre, qu'il importe de nous inspirer ici. JACQUES MARITAIN. Humanisme intégral, problèmes temporels et spirituels d'une nouvelle chrétienté, 1936, page 150. · Analogie de l'être. Thèse centrale de la philosophie scolastique d'après laquelle la notion d'être et les autres notions transcendantes (Un, Bien, Vrai) ne sont ni univoques ni équivoques mais analogiques. L'analogie se situe entre l'univocité (ou ressemblance pure, identité) et l'équivocité (ou pure dissemblance). L'analogie tend à exprimer ce qu'il y a de semblable et de différent entre Dieu et les créatures. c) THÉOLOGIE. Analogie de la foi. Principe invoqué par les Protestants et suivant lequel il suffit que la foi soit analogue ou conforme aux Saintes Écritures pour obtenir sa validité sans l'intervention de l'Église ni le secours de la tradition : Ø 21. Le Protestant s'efforce de saisir l'unité de l'écriture selon le principe de l'analogie de la foi. Il pense que « la Bible ne peut être interprétée que par l'objet qu'elle désigne ». Philosophie, Religion (sous la direction de Gaston Berger), 1957, page 5006. Remarque : Entendue au sens du magistère de l'Église catholique, l'analogie de la foi consiste à discerner parmi les connaissances naturelles les éléments qui sont de nature à suggérer les mystères divins et se prêtent à une transposition analogique en vertu de l'analogie de l'être qui existe entre Dieu et l'univers créé. 3. Autres emplois techniques. a) ARCHITECTURE, MUSIQUE. Principe d'analogie. Loi esthétique formulée par Thiersch au XIXe. siècle par référence au concept platonicien de l'analogie : Ø 22. Ce reflet morphologique d'un concept cher à l'esthétique et à la philosophie platoniciennes, celui de « l'identité dans la variété », est une illustration particulière d'une loi esthétique dégagée et formulée au XIXe. siècle par Thiersch (die Proportion in der Architektur) sous le nom de principe d'analogie : « nous avons trouvé en observant les oeuvres les plus réussies de tous les temps que dans chacune de ces oeuvres une forme fondamentale se répète, et que les parties forment, par leur composition et leur disposition, des figures semblables. L'harmonie ne résulte que de la répétition de la figure principale de l'oeuvre dans ses subdivisions ». Arts et littérature dans la société contemporaine (direction Pierre Abraham) tome 1, 1935, page 2806. b) BIOLOGIE. " Ressemblance fonctionnelle extérieure entre des organes, des formations ayant des origines totalement différentes : aile de l'Oiseau, aile de l'Insecte; nageoire du Requin, nageoire de la Baleine. " (Glossaire de biologie animale (ROGER HUSSON) 1964). c) ÉLECTRONIQUE. Analogie structurale, fonctionnelle : Ø 23. On peut considérer des analogies portant sur la structure des mécanismes analogues, et non sur leurs fonctions. Ces analogies structurales sont peu fécondes; on en verra des exemples typiques par la suite. C'est pourquoi on a adopté comme définition de l'analogie « l'identité des fonctions ». LOUIS COUFFIGNAL, Les Machines à penser, 1964, page 68. Ø 24. C'est donc en puisant largement dans des connaissances extérieures au domaine traditionnel de la biologie que l'on a construit des modèles des phénomènes de mémorisation des informations assez fidèles pour être féconds. Ces modèles sont fonctionnels. Une fois encore, s'affirme la valeur du conseil énoncé par la cybernétique de faire confiance aux modèles suggérant des analogies fonctionnelles, à l'exclusion des modèles suggérant des analogies structurales, ou du moins avec de grandes précautions à leur égard. LOUIS COUFFIGNAL, Les Machines à penser, 1964 page 129. d) LINGUISTIQUE. Rapport établi dans les langues ou d'une langue à une autre entre diverses unités linguistiques; " Influence assimilatrice que peuvent exercer les unes sur les autres des formes qui se trouvent habituellement associées ou rapprochées. " (Lexique de la terminologie religieuse (JULES MAROUZEAU) 1951). Antonyme : anomalie : Ø 25.... l'analogie est la loi de toute langue naissante ou développée... VICTOR COUSIN, Histoire de la philosophie moderne, 1847, page 210. Ø 26.... l'effet de ces transformations est contrebalancé par l'analogie. C'est d'elle que relèvent toutes les modifications normales de l'aspect extérieur des mots qui ne sont pas de nature phonétique. L'analogie suppose un modèle et son imitation régulière. Une forme analogique est une forme faite à l'image d'une ou plusieurs autres d'après une règle déterminée. FERDINAND DE SAUSSURE, Cours de linguistique générale, 1916, page 221. Ø 27. L'analogie suppose toujours l'oubli de la forme antérieure; à la base de la forme analogique il traisait (...), il n'y a aucune analyse de la forme ancienne il trayait; l'oubli de cette forme est même nécessaire pour que sa rivale apparaisse. L'analogie ne tire rien de la substance des signes qu'elle remplace. Au contraire l'étymologie populaire se réduit à une interprétation de la forme ancienne; le souvenir de celle-ci, même confus, est le point de départ de la déformation qu'elle subit. FERDINAND DE SAUSSURE, Cours de linguistique générale, 1916 page 240. · Analogie sémantique, synonymique. Entraînée par le changement de sens d'un mot ou d'une famille de mots de sens voisins. e) PHYSIQUE. On appelle analogie hydraulique : la comparaison des phénomènes électriques — champ, différence de potentiel, intensité — aux phénomènes hydrauliques (d'après Dictionnaire de l'électronique (JEAN-FRANÇOIS ARNAUD) 1966). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 207. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 2 147, b) 1 389; XXe. siècle : a) 1 053, b) 1 922.

« ? 4.

Il a justifi? plus que personne la glorieuse croyance des si?cles catholiques, qui ?tablissait une analogie fondamentale entre la chevalerie et le sacerdoce; pour qui les v?ritables chevaliers ?taient les pr?tres arm?s de la Justice et de la Foi, comme les pr?tres ?taient les chevaliers de la Parole et de la Pri?re. CHARLES, COMTE DE MONTALEMBERT.

Histoire de Sainte Elisabeth de Hongrie, duchesse de Thuringe (1207-1231), 1836, page 38.

? 5.

Je ne saurais trouver quelle forme, quelle analogie, quel rapport secret a pu me faire voir dans cette fleur une beaut? illimit?e, l'expression, l'?l?gance, l'attitude d'une femme heureuse et simple dans toute la gr?ce et la splendeur de la saison d'aimer. ?TIENNE PIVERT DE SENANCOUR, Obermann, tome 1, 1840, page 103.

? 6.

Si nous croyons savoir quelque chose de plus de la lumi?re, c'est gr?ce ? une hypoth?se sugg?r?e par l'analogie des ph?nom?nes optiques et des ph?nom?nes acoustiques;... CHARLES RENOUVIER, Essais de critique g?n?rale, 3e.

essai, 1864, page 48.

? 7....

on accordera que mollusques et vert?br?s se sont s?par?s de leur tronc commun bien avant l'apparition d'un oeil aussi complexe que celui du peigne.

D'o? vient alors l'analogie de structure? HENRI BERGSON, L'?volution cr?atrice, 1907, page 63.

? 8.

Quelle que soit l'analogie certaine entre les formes des ondes sonores et les sons correspondants, il reste qu'en eux-m?mes les sons sont quelque chose de tout diff?rent. RAYMOND RUYER, Esquisse d'une philosophie de la structure, 1930, page 118.

3.

[Entre diff?rentes doctrines ou disciplines] : ? 9....

ind?pendamment de cette analogie ou identit? partielle qui unit, par des habitudes communes, les diff?rents syst?mes d'id?es, et pr?pare le passage facile de l'une ? l'autre, n'y aurait-il pas encore une autre sorte d'analogie ou de ressemblance dans l'ordre, l'arrangement de ces id?es ou de leurs termes, qui se reproduisant d'une mani?re uniforme dans l'expression de tous nos jugements ou raisonnements quelconques, nous f?t une habitude g?n?rale de l'art de raisonner, comme de celui de calculer? MARIE-FRAN?OISE-PIERRE GONCTHIER DE BIRAN, DIT MAINE DE BIRAN, De l'Influence de l'habitude sur la facult? de penser, 1803, page 184.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles