Définition: AUDITION, substantif féminin.
Publié le 31/10/2015
Extrait du document
«
? N?ologisme, MUSIQUE.
Audition verticale (d'un accord).
Sa perception globale (la ligne m?lodique ?tant
constitu?e uniquement par les notes sup?rieures des accords successifs).
Audition horizontale (d'un accord).
Perception distincte des notes qui le composent, parce que chacune d'elles s'inscrit dans un d?veloppement
m?lodique propre?:
? 3.
Si au piano, instrument de timbre homog?ne, on joue une suite d'accords (...) l'oreille per?oit plut?t, avec la
ligne sup?rieure do, do, r?, mi, les accords frapp?s ABCD.
C'est ce qu'on appelle l'audition verticale.
Elle se
rapporte ? l'harmonie, qui est l'?tude des accords ou des simultan?it?s.
Mais faire chanter par trois voix?: [tel
passage] permet, avec un peu d'habitude, de les entendre fort bien, chantant chacune leur m?lodie?: c'est
l'audition horizontale qui per?oit, bien entendu, les contrepoints.
D'une fa?on g?n?rale, plus divers sont les
timbres des parties, mieux l'oreille est dispos?e ? l'audition horizontale; inversement, plus les timbres sont
semblables, plus l'oreille ?prouve de tendance ? l'audition verticale.
Arts et litt?rature dans la soci?t? contemporaine (direction Pierre Abraham), 1935, page 3410.
2.
Courant.
[En parlant d'une personne] Action d'entendre, d'?couter quelqu'un, quelque chose (un discours,
une lecture, un r?cit, une le?on, un cours, une ex?cution musicale, une ?mission radiophonique)?:
? 4.
Un seul r?sultat doit ?tre esp?r?: la reproduction exacte de ce qui fut enregistr?, et chaque am?lioration
dans la fabrication des disques et dans la r?alisation des appareils, chaque ?tape dans la longue histoire du
disque tend ? ce but?: que l'oreille ne per?oive aucune diff?rence entre l'audition d'un disque et l'?coute
directe des musiciens qui ont enregistr? le disque.
CLAUDE SAMUEL, Panorama de l'art musical contemporain, 1962, page 634.
? Sp?cialement.
DROIT.
? Audition de t?moins.
Action d'entendre les d?positions des t?moins en justice?:
? 5.
Il s'agit [les commissions d'enqu?te] de commissions charg?es de mener des investigations de fait au
besoin en se d?pla?ant.
Comme l'audition de t?moins est souvent n?cessaire ? leur mission, une loi du 23
mars 1914 a ?dict? l'obligation pour les personnes requises ? cet effet de t?moigner devant ces commissions
au m?me titre que devant les tribunaux et a puni le refus de t?moignage, la subornation de t?moins et le faux
t?moignage de peines diverses..
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