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Définition: AURORE, substantif féminin.

Publié le 31/10/2015

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Définition: AURORE, substantif féminin. A.— Moment qui suit l'aube et précède immédiatement le lever du soleil, où l'horizon présente des lueurs brillantes et rosées : Ø 1. Quand Salammbô s'empare du zaïmph, de ce manteau de la déesse « à la fois bleuâtre comme la nuit, jaune comme l'aurore, pourpre comme le soleil, nombreux, diaphane, étincelant, léger..., » elle est surprise, — telle Emma entre les bras de Léon, — de ne pas éprouver ce bonheur qu'elle imaginait autrefois : « elle reste mélancolique dans son rêve accompli... » PAUL BOURGET, Essais de psychologie contemporaine, 1883, page 114. Ø 2.... l'aurore est un lac de vin d'or... STÉPHANE MALLARMÉ, Poésies, Aumône, 1898, page 40. Ø 3.... et lorsque par ses fenêtres elle a bu l'aube et l'aurore, infusions de lumière qui surexcitent l'espoir;... LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, La Vie unanime, 1908, page 106. Ø 4. J'attendais... par bonheur les moments qui aiguisent l'attente en Europe n'existaient point ici. Pas de crépuscule, pas d'aurore. Nuit et jour se succédaient plus rapidement que par un bouton électrique. JEAN GIRAUDOUX, Suzanne et le Pacifique, 1921, page 73. Ø 5. Si Véronique se fût penchée à cette heure-là sur les lèvres de son ami, elle eût pu l'entendre murmurer : — « Je suis avec mon corps, pour développer mon âme où minuit, l'aurore, le midi, le soir, toutes les heures à la fois sont toujours présentes, les nouvelles, les anciennes, celles qui s'en sont allées et celles qui ne sont pas encore venues. » MARCEL JOUHANDEAU, Monsieur Godeau intime, 1926, page 232. Ø 6. Comment cela s'appelle-t-il, quand le jour se lève, comme aujourd'hui, et que tout est gâché, que tout est saccagé, et que l'air pourtant se respire, et qu'on a tout perdu, que la ville brûle, que les innocents s'entretuent, mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se lève? ÉLECTRE. — Demande au mendiant. Il le sait. LE MENDIANT. — Cela a un très beau nom, femme Narsés... Cela s'appelle l'aurore. JEAN GIRAUDOUX, Électre, 1937, II, 10, page 227. Ø 7.... l'art vénitien n'allait pas tarder, avec cette sensualité qui le distingue du reste de l'Italie, à enregistrer les palpitations du jour, à montrer comment l'aurore et le crépuscule colorent et infléchissent les rayons lumineux. RENÉ HUYGHE, Dialogue avec le visible, 1955, page 147. 1. Par extension, surtout poétique. Premières heures du jour : Ø 8. Ils respectent le boeuf et la brebis, se rasent, Et n'osent pas nommer l'astre à qui leurs élus Font, de l'aurore au soir, soixante-trois saluts; ... VICTOR HUGO, La Fin de Satan, Le Gibet de Jésus-Christ, 1885, page 835. Ø 9. Je vous disais tout à l'heure que ce pays, cette Afrique nue, sans arts, vide de toutes les joies intelligentes, fait peu à peu la conquête de notre chair par un charme inconnaissable et sûr, par la caresse de l'air, par la douceur constante des aurores et des soirs, par sa lumière délicieuse, par le bien-être discret dont elle baigne tous nos organes! GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Allouma, 1889, page 1318. — Courant. À l'aurore, dès l'aurore. Aux premières heures du matin (confer à l'aube, dès l'aube). SYNTAXE : a) Aurore amarante, empourprée, grise, rouge, sanglante, vermeille, verte, violette. b) Aurore blême, brillante, éblouissante, éclatante, limpide, radieuse, sombre, vaporeuse. c) Aurore nouvelle, première, ancienne, antique, dernière, naissante, surprenante, tardive, éternelle. d) Aurore affreuse, calme, charmante, décevante, douloureuse, effrayante, effroyable, extraordinaire, joyeuse, lugubre, mystérieuse, pure, superbe, triste. Remarque : L'usage tend à répandre le pluriel aux aurores, sans doute brachylogie pour « aux premières heures du matin », c'est-à-dire à l'aurore. 2. Par métonymie. a) Poétique, vieilli. — Journée : Ø 10. Au village même du Simplon, j'ai vu le premier sourire d'une heureuse aurore. FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 3, 1848, page 403. Ø 11.... Hugo se demande ce que perdrait le bruit du monde si jamais Paris se taisait : Il se taira pourtant; après bien des aurores, Bien des mois, bien des ans, bien des siècles couchés,... FRANÇOIS MAURIAC, Journal du temps de l'occupation, 1942, page 332. — Point du globe où se manifeste l'aurore, l'orient : Ø 12. Ils [les Barbares] ont entendu quelque chose d'en haut qui les appelle du septentrion et du midi, du couchant et de l'aurore. FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Études historiques, 1831, page 15. Ø 13. Le ciel qui s'entr'ouvrait referma son azur. Tout à coup une voix sortit du voile obscur; Le flot, qui sous le vent redevenait sonore, Se tut, et quatre fois cette voix vers l'aurore, Vers le sud, vers le triste occident, vers le nord, Cria : — Je suis Isis, l'âme du monde mort! VICTOR HUGO, La Fin de Satan, 1re. page sortie de l'ombre, 1885, page 780. b) Lueur, coloration vive (même provoquée) : Ø 14. Les obus tombaient moins nombreux cette nuit. La brève aurore des fusées naissait et mourait sur la toile de tente. La nuit était presque tranquille. Seul, ce bruit de pioche assourdi, qui nous berçait... ROLAND LECALELÉ, DIT ROLAND DORGELÈS, Les Croix de bois, 1919, page 162. Ø 15. Enfin dans le ciel (...) naquit et gonfla une sorte d'aurore vagabonde d'un feu d'artifice, jaune et rose, qui creva en médailles vermeilles... GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Chatte, 1933, page 163. — En construction appositive (ou deuxième élément de composé). De la couleur du soleil levant : Ø 16.... un jour, ils vinrent gentiment me faire cadeau d'un papillon fort rare : le « citron-aurore », qui est d'un jaune pâle un peu vert, comme le « citron » commun, mais qui porte, sur les ailes supérieures, une sorte de nuage délicieusement rose, d'une teinte de soleil levant JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Le Roman d'un enfant, 1890, page 202. 3. Emplois (littéraires) divers. a) [Élément de comparaison ou d'expression symbolique] — Par comparaison : Ø 17.... la haine est une maladie de l'âme qui l'empoisonne. À ces ferments malsains avait succédé la certitude de survivre, une infinie perspective de lumière au bout de la vie, comme une aurore, la possibilité de retrouver l'esprit des morts, de ses parents, de sa petite Louise, une solution enfin au problème social, au chaos de notre civilisation, une solution infiniment simple, celle de l'amour et de la charité. MAXENCE VAN DER MEERSCH, Invasion 14, 1935, page 299. Ø 18.... l'obscurité de mon coeur était sa clarté intérieure. Son corps de jeune fille était une aurore; une lumière qui lui survivait et dont le voyage, longtemps après sa disparition, devait se poursuivre... JOE BOUSQUET, Traduit du silence, 1935-36, page 146. — Symbole d'espoir, de renouveau, de pureté : Ø 19. Piscines! Nous sortirons de vous purifiés. Comme le soleil dans l'aurore, la lune dans la rosée de la nuit, dans votre humidité courante nous laverons nos membres fatigués. ANDRÉ GIDE, Les Nourritures terrestres, 1897, page 217. Ø 20. Une fois sorti de l'enfance, il faut très longtemps souffrir pour y rentrer, comme tout au bout de la nuit on retrouve une autre aurore. Suis-je redevenue enfant?... GEORGES BERNANOS, Dialogues des carmélites, 1948, page 1586. Ø 21. Ils marchent indifférents au printemps et ne se complaisent qu'en la nuit. Car leur espérance ne peut jaillir que d'une aurore future, quand auront été consommés la mort, le péché et le désespoir. JULES VUILLEMIN, Essai sur la signification de la mort, 1949, page 314. b) Emplois métaphoriques et figurés. — [Par référence au moment] · Commencement, début, naissance. Synonyme plus fréquent : (être à l') aube (de) : Ø 22. Plus loin, Marx nous fait voir comment l'aurore des temps modernes fut marquée par la conquête de l'Amérique, l'esclavage des nègres et les guerres coloniales :... GEORGES SOREL, Réflexions sur la violence, 1908, page 260. Ø 23.... il m'est arrivé d'écrire certain jour : au commencement était la fable! Ce qui veut dire que toute origine, toute aurore des choses est de la même substance que les chansons et que les contes qui environnent les berceaux... PAUL VALÉRY, Variété II, 1929, page 234. SYNTAXE : a) Aurore du temps, des temps chrétiens, modernes, nouveaux, du siècle, du XXe. siècle, de l'année, de l'époque, de l'éternité, de la jeunesse, du jour (nouveau), de la vie, du règne de Dieu. b) Aurore de la civilisation, de la colonisation, de l'histoire, de l'industrie (grande), de la révolution, du romantisme. c) Aurore du chagrin, de la chair, du consentement, de la femme, de la paix, des passions, des tribulations. · En particulier. Début de la vie, jeunesse : Ø 24.... petite fille, je te consolais à l'aurore de ta vie, au fossé de ton premier chagrin. MAURICE BARRÈS, Sous l'oeil des Barbares, 1888, page 204. Ø 25. Ô mes amis d'alors c'est vous que je revois Et dans ma mémoire qui tremble Vous gardez vos yeux d'autrefois Nous avons comme un pain partagé notre aurore Ce fut au bout du compte un merveilleux printemps Toutes les raisons tous les torts N'y font rien mes amis d'antan Il faut bien accepter ce qui nous transfigure Tout orage a son temps toute haine s'éteint Le ciel toujours redevient pur Toute nuit fait place au matin... LOUIS ARAGON, Le Roman inachevé, Les Mots m'ont pris la main, 1956, page 85. · Annonce de, premiers moments de ce qui se dessine et qui va s'affirmer, qui promet une suite : Ø 26. Jupes des quinze ans, aurores de femmes, ... JULES LAFORGUE, Les Complaintes, Complainte du chevalier-errant, 1885, page 118. Ø 27. Les déviations panthéistes témoignent de l'immense besoin que nous avions d'une parole révélatrice tombant de la Bouche de Celui qui est. Cette réserve faite, il reste que, physiologiquement, le goût, dit « naturel », de l'être est, dans chaque vie, la première aurore de l'illumination divine, — le premier frisson perçu du Monde animé par l'Incarnation. PIERRE TEILHARD DE CHARDIN, Le Milieu divin, 1955, page 161. · Élan, jaillissement, pureté, fraîcheur primitive : Ø 28.... le père les enveloppe tous d'un dévouement aussi fécond que passionné, lui, le guide et le nourricier, satisfait s'il s'appuie sur la confiance et la gratitude de ses fils, en attendant que, devenu aïeul, parmi les soins des grands, les caresses et les rires des petits, qui le rafraîchissent de leur aurore, il épuise à les chérir seulement les dernières gouttes de joie de sa vie... JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1932, page 59. Ø 29. Aimer Ronsard, c'est aimer la beauté de la poésie française dans sa moelle et son coeur, dans sa source et son aurore, l'aimer pour elle et non pour sa richesse et ses dons... ALBERT THIBAUDET, Réflexions sur la littérature, 1936, page 27. — [Par référence à la lumière] · Lumière nouvelle, clarté intérieure : Ø 30. Alors de ces sommeils profonds on s'éveille dans une aurore, ne sachant qui on est, n'étant personne, neuf, prêt à tout, le cerveau se trouvant vidé de ce passé qui était la vie jusque-là. MARCEL PROUST, Sodome et Gomorrhe, 1922, page 981. · Éclat (de quelque chose) : Ø 31.... ce prince adolescent destiné à devenir le modèle de la chevalerie, étoit sans le savoir à la veille de sa renommée et déjà comme tout brillant de l'aurore de cette gloire qui s'alloit lever pour lui. FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Études historiques, 1831, page 73. B.— Emplois techniques. 1. Substantif. a) ART CULINAIRE. À l'aurore, locution adverbiale Sauce à l'aurore. " Faite avec du fond blanc de volaille ou de veau, à laquelle on a ajouté le quart de son volume de purée de tomates et un peu de beurre, avant de la passer à l'étamine " (Dictionnaire de l'Académie des gastronomes 1962). " On désigne aussi sous ce nom une préparation d'oeufs durs farcis " (Nouveau Larousse gastronomique (PROSPER MONTAGNÉ) 1967). Œufs farcis à l'aurore. b) GÉOPHYSIQUE. Aurore polaire, ou, par ellipse aurore. " Phénomène météorologique consistant en l'apparition d'une série de bandes ou d'arcs lumineux, spécialement rouges et verts, dans le ciel des régions polaires où elles persistent parfois plusieurs jours, tout en évoluant de façon assez rapide. Ces aurores polaires, causées par l'agitation des flots de particules ionisées issues du Soleil, prennent de plus grandes proportions et sont visibles dans des régions plus vastes lors des maxima d'activité des taches solaires " (Dictionnaire des sciences (E.B. UVAROV, D.R. CHAPMAN) 1956). Aurore boréale, aurore australe (rare) : Ø 32. Il s'agit d'une excitation de l'air par l'arrivée de particules électrisées en provenance du soleil; le fait qu'on les observe surtout dans les régions polaires est dû à l'existence du champ magnétique terrestre, qui canalise les particules vers ces régions. Les plus belles aurores se voient parfois jusqu'en France, mais seulement sous forme d'une illumination générale du ciel avec une teinte rougeâtre au Nord; en haute montagne, on peut arriver à soupçonner des couleurs tirant sur le vert. Mais l'aurore avec ses draperies mouvantes et tout son éclat s'observe très fréquemment dans la nuit polaire, où on l'étudie le mieux. Dictionnaire de l'astronomie (PAUL MULLER) 1966. 2. Emploi adjectival (invariable), usuel, TISSUS, COUTURE. Couleur aurore. Couleur du soleil levant; en particulier orangé clair, jaune doré : Ø 33. Les jeunes filles ont un châle plus petit, d'une adorable couleur aurore, avec un semis de fleurettes roses ou bleues, fait d'une cotonnade légère. ALBERT T'SERSTEVENS, L'Itinéraire espagnol, 1933, page 86. SYNTAXE : Culotte satin aurore, drap de damas aurore, lampas aurore, parements aurore, l'habit bleu et aurore. Par analogie cheveux aurore (MÉRIMÉE, Lettres à une inconnue, 1870, page 329). — Pris substantivement : Ø 34. Sa nudité s'enveloppe d'un long peignoir fait de bandes alternées de satin rose et de valencienne. Cela ne fait qu'ennuager d'aurore et de blanc sa chair ambrée, s'enroule autour des jambes, ballonne sur les hanches et s'épanouit à la chute des épaules en dégageant à demi, dans une écume frissonnante de dentelle, l'étonnante exubérance de sa poitrine. ALBERT T'SERSTEVENS, L'Itinéraire espagnol, 1933, page 120. Remarque : Opposition aube/aurore. Bon nombre d'écrivains confondent plus ou moins aurore avec aube, en particulier quand ils font suivre ce dernier d'adjectif comme éblouissant, doré, etc. (confer aube). Par ailleurs, les deux mots apparaissent quelquefois en coordination, ce qui confirme la difficulté de les distinguer : " Loin d'être une aube, une aurore, c'est le souvenir d'un triste chant de crépuscule " (MAURICE BARRÈS, La Colline inspirée, 1913, page 204). Pourtant ils sont loin d'être synonymes, l'aube précède l'aurore; quand, par métonymie, l'aube désigne les premières lueurs du jour, la coloration est blanchâtre, indécise, voilée. Au contraire l'aurore est brillante, éclatante, soit rosée, soit jaune doré. Ce sens de « lumière brillante et rosée » est au demeurant bien plus fréquemment et net que celui de « moment qui suit l'aube », sens que les dictionnaires omettent même de signaler, alors que certains d'entre eux (Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT)) le mentionnent bien pour aube. Les teintes de l'aurore sont suffisamment précises pour donner lieu à un emploi comme adjectif de couleur (contrairement à aube). Enfin, les acceptions figurées, comparables à celles de aube, ne s'accompagnent pas cependant — ou rarement — de la même nuance d'insaisissable, d'impalpable; l'aube cherche à poindre, à naître; l'aurore éclate, illumine.

« ? 6.

Comment cela s'appelle-t-il, quand le jour se l?ve, comme aujourd'hui, et que tout est g?ch?, que tout est saccag?, et que l'air pourtant se respire, et qu'on a tout perdu, que la ville br?le, que les innocents s'entretuent, mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se l?ve? ?LECTRE.

? Demande au mendiant.

Il le sait. LE MENDIANT.

? Cela a un tr?s beau nom, femme Nars?s...

Cela s'appelle l'aurore. JEAN GIRAUDOUX, ?lectre, 1937, II, 10, page 227.

? 7....

l'art v?nitien n'allait pas tarder, avec cette sensualit? qui le distingue du reste de l'Italie, ? enregistrer les palpitations du jour, ? montrer comment l'aurore et le cr?puscule colorent et infl?chissent les rayons lumineux. REN? HUYGHE, Dialogue avec le visible, 1955, page 147.

1.

Par extension, surtout po?tique.

Premi?res heures du jour?: ? 8.

Ils respectent le boeuf et la brebis, se rasent, Et n'osent pas nommer l'astre ? qui leurs ?lus Font, de l'aurore au soir, soixante-trois saluts; ... VICTOR HUGO, La Fin de Satan, Le Gibet de J?sus-Christ, 1885, page 835.

? 9.

Je vous disais tout ? l'heure que ce pays, cette Afrique nue, sans arts, vide de toutes les joies intelligentes, fait peu ? peu la conqu?te de notre chair par un charme inconnaissable et s?r, par la caresse de l'air, par la douceur constante des aurores et des soirs, par sa lumi?re d?licieuse, par le bien-?tre discret dont elle baigne tous nos organes! GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Allouma, 1889, page 1318.

? Courant.

? l'aurore, d?s l'aurore.

Aux premi?res heures du matin (confer ? l'aube, d?s l'aube).

SYNTAXE?: a) Aurore amarante, empourpr?e, grise, rouge, sanglante, vermeille, verte, violette.

b) Aurore bl?me, brillante, ?blouissante, ?clatante, limpide, radieuse, sombre, vaporeuse.

c) Aurore nouvelle, premi?re, ancienne, antique, derni?re, naissante, surprenante, tardive, ?ternelle.

d) Aurore affreuse, calme, charmante, d?cevante, douloureuse, effrayante, effroyable, extraordinaire, joyeuse, lugubre, myst?rieuse, pure, superbe,. »

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