Définition: AUSSIÈRE, substantif féminin.

Définition: AUSSIÈRE, substantif féminin. CORDERIE. Cordage composé de 3 à 6 torons (en chanvre, fils d'acier, etc.) commis une seule fois, épais de 5 à 30 cm, long de 100 à 200 m, très résistant, servant à divers usages, notamment en marine (pour le gréement d'un navire, pour les manoeuvres de force, etc.) ou dans le domaine de la pêche (pour soutenir les filets) : Ø 1. On accumula près des drosses, sur le passavant, tout ce qu'il y avait d'aussières et de grelins de rechange pour raffermir au besoin la mâture. VICTOR HUGO, Quatre-vingt treize, 1874, page 52. Ø 2. On emploie d'ordinaire [pour le guide-rope] des aussières à cet usage, c'est-à-dire des cordes où les fils sont tordus en un certain nombre de torons ou faisceaux;... ALFRED LEDIEU, ERNEST CADIAT, Le Nouveau matériel naval, tome 2, 1899, pages 383-384. Ø 3.... Les filets de dérive (...) sont de construction plus robuste et sont employés essentiellement pour les harengs et les maquereaux. En général de très grande longueur (5 à 10 km), ils dérivent amarrés aux navires de pêche ou seuls fixés sur une bouée. La nappe des filets de dérive à hareng appelée « roie » a une longueur de 36 m et une chute de 10 m. Sa ralingue supérieure est montée sur une ligne ou « fincelle » fortement liégée. La ralingue inférieure est renforcée par un bourrelet constitué de vieux morceaux de filets et appelé « souillardure », dont le poids maintient le filet vertical. La tésure, qui constitue le filet proprement dit, est formée de 200 à 400 « roies » ajustées bout à bout. La continuité de la tésure est assurée par un gros câble, « l'aussière », relié aux « fincelles » par des filins appelés « barsouins ». ALBERT BOYER, Les Pêches maritimes, 1967, page 51. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 7.