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Définition: BRAIE, substantif féminin.

Publié le 06/11/2015

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Définition: BRAIE, substantif féminin. A.— Le plus souvent au singulier, vieux, rare. Couche, lange d'enfant (confer brague) : Ø 1. Ce petit Amour, un pied demi-levé sur un serpent que l'autre écrase — les courtes jambes encore alourdies, déformées par des braies mal nouées, qui tombent et le découvrent à demi, la ceinture lui restant au ventre — comme pour une complication ornementale... ANDRÉ GIDE, Feuilles de route, 1895, page 61. Ø 2. Ce qui était à faire, un enfant encore dans l'braie l'aurait pigé. MARC STÉPHANE, Ceux du trimard, 1928, page 97. — Emplois spéciaux. [Par analogie de fonction] 1. [Par allusion à la fonction de protection de la braie] a) FORTIFICATIONS. " Ceinture de fortes palissades ou de maçonnerie que les ingénieurs du xvie. siècle construisaient en avant de l'enceinte d'une place pour en couvrir le pied contre les batteries de l'ennemi " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). · Fausse-braie. " Lorsque l'artillerie à feu fut employée à l'attaque des places fortes, on éleva autour des courtines, des boulevards ou bastions, des murs peu élevés, des parapets au niveau de la crête de la contrescarpe des fosses, pour y placer des arquebusiers " (Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XVe au XVIe. siècle (Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc) 1875). Remarque : 1. Attesté dans la plupart des dictionnaires 2. Certains dictionnaires écrivent fausses-braies. 3. Selon Nouveau Larousse illustré " on semble avoir dit indifféremment braies et fausses-braies ". 4. Larousse du xxe. siècle en six volumes précise : " (Les braies servaient à protéger un front d'arbalétriers. Les fausses braies en étaient une variété formant un petit rempart; au XVe. et au XVIXVIe. siècle, elles comportaient une terrasse pour l'artillerie légère) ". b) MARINE. " Morceau de cuir ou de toile goudronnée qui recouvre les coins des étambrais des mâts et des pompes, pour empêcher le passage de l'eau " (Vocabulaire des termes de marine (GEORGES SOÉ, J. DUPONT, O. ROUSSIN) 1906). Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires. c) MEUNERIE. Traverse de bois placée sur le pailler d'un moulin à vent, servant à soulager les meules. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires du XIXe. siècle ainsi que dans Larousse du xxe. siècle en six volumes et DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. d) TECHNOLOGIE. Garniture en fer fixée sur le manche d'un marteau de forge. Remarque : Le plus souvent cette acception est donnée sous la vedette brée (Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Larousse du xxe. siècle en six volumes, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, Dictionnaire de l'Académie Française 1932). Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter) la donne sous braie après un renvoi sous brée et DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965 la donne sous les 2 vedettes. e) TYPOGRAPHIE. Morceau de papier fort, découpé de façon à protéger les blancs en laissant à découvert les parties à imprimer, faisant office de frisquette pour le tirage des épreuves. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires du XIXe. siècle ainsi que dans Larousse du xxe. siècle en six volumes et DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. 2. [Par allusion à la fonction d'enveloppe de la braie] PÊCHE. Filet ayant la forme d'un chalut, fixe et maintenu ouvert par des perches, dont l'entrée est dirigée vers la côte (d'après Petit dictionnaire de marine (ROBERT GRUSS) 1952). Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires du XIXe. siècle ainsi que dans DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. B.— Généralement au pluriel. Vêtement en forme de culotte ou de caleçon, ajusté ou flottant, porté par plusieurs peuples de l'Antiquité et encore en usage dans les campagnes au Moyen Âge : Ø 3. Le Gaulois chevelu du nord, que venaient voir par curiosité, au troisième siècle, le Gaulois à toge de Milan et le Gaulois à braies de Lyon, le Gaulois chevelu fut dompté. VICTOR HUGO, Le Rhin, 1842, page 114. Ø 4. Le petit paysan avait pris ses habits des dimanches, sa veste bleue à boutons de cuivre, ses brayes de toile fine, son chapeau à large bord garni d'un ruban de velours. PIERRE-ALEXIS, VICOMTE PONSON DU TERRAIL, Rocambole, les drames de Paris, tome 1, L'Héritage mystérieux, 1859, page 591. — Au singulier, rare : Ø 5. Ils étaient suivis d'un concours formidable surtout de cudjos de Marroon town, vêtus d'une braye et d'une veste de grosse toile que le gouvernement leur donnait chaque année... PETRUS BOREL, Champavert, les contes immoraux, Three Fingered Jack, l'Obi, 1833, page 106. Remarque : La forme braille, même sens, est attestée dans la documentation Une ficelle serrait ses brailles (JEAN GIONO, Colline, 1929, page 14). — Locution, au figuré. Porter les braies. Diriger le ménage. Synonyme : porter la culotte*. · Vieux. S'en sortir les braies nettes. Se tirer d'une mauvaise affaire sans encombre. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 20.

« les 2 vedettes. e) TYPOGRAPHIE.

Morceau de papier fort, découpé de façon à protéger les blancs en laissant à découvert les parties à imprimer, faisant office de frisquette pour le tirage des épreuves. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires du XIXe. siècle ainsi que dans Larousse du xxe.

siècle en six volumes et DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. 2.

[Par allusion à la fonction d'enveloppe de la braie] PÊCHE.

Filet ayant la forme d'un chalut, fixe et maintenu ouvert par des perches, dont l'entrée est dirigée vers la côte (d'après Petit dictionnaire de marine (ROBERT GRUSS) 1952). Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires du XIXe. siècle ainsi que dans DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. B.— Généralement au pluriel.

Vêtement en forme de culotte ou de caleçon, ajusté ou flottant, porté par plusieurs peuples de l'Antiquité et encore en usage dans les campagnes au Moyen Âge : Ø 3.

Le Gaulois chevelu du nord, que venaient voir par curiosité, au troisième siècle, le Gaulois à toge de Milan et le Gaulois à braies de Lyon, le Gaulois chevelu fut dompté. VICTOR HUGO, Le Rhin, 1842, page 114. Ø 4.

Le petit paysan avait pris ses habits des dimanches, sa veste bleue à boutons de cuivre, ses brayes de toile fine, son chapeau à large bord garni d'un ruban de velours. PIERRE-ALEXIS, VICOMTE PONSON DU TERRAIL, Rocambole, les drames de Paris, tome 1, L'Héritage mystérieux, 1859, page 591. — Au singulier, rare : Ø 5.

Ils étaient suivis d'un concours formidable surtout de cudjos de Marroon town, vêtus d'une braye et d'une veste de grosse toile que le gouvernement leur donnait chaque année... PETRUS BOREL, Champavert, les contes immoraux, Three Fingered Jack, l'Obi, 1833, page 106. Remarque : La forme braille, même sens, est attestée dans la documentation Une ficelle serrait ses brailles (JEAN GIONO, Colline, 1929, page 14). — Locution, au figuré.

Porter les braies.

Diriger le ménage. Synonyme : porter la culotte*. · Vieux.

S'en sortir les braies nettes.

Se tirer d'une mauvaise affaire sans encombre. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 20. 2. »

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