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Définition: BRETELLE, substantif féminin.

Publié le 06/11/2015

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Définition: BRETELLE, substantif féminin. A.— Bande de cuir, d'étoffe, qui, fixée à un objet lourd ou encombrant et passée sur l'épaule, permet de le porter plus facilement. On se sert de bretelles pour porter une civière, un brancard, une hotte, une chaise à porteurs, des seaux d'eau (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-1932). La bretelle d'un fusil, d'un instrument de musique, d'un sac; une bretelle de cuir : Ø 1. Il fallut de nouveau emboîter le pas derrière mon maître et, la bretelle de ma harpe tendue sur mon épaule endolorie, cheminer le long des grandes routes... HECTOR MALOT, Sans famille, 1878, page 223. Ø 2. En Polynésie, les hommes suspendent les fardeaux aux deux extrémités d'une perche (...). Au contraire de leurs congénères, les Maori portaient tout sur leur dos à l'aide de bretelles. ROBERT HARRY LOWIE, Manuel d'anthropologie culturelle, 1936, page 175. — Locution. En bretelle. Je mis le fusil en bretelle et rentrai chez moi par le plus court (GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Ah! Jeunesse, Un Souvenir du siège, 1890, page 216 ). — Par extension. Courroie, sangle. Un amas de planches à laver, retenues en paquets par des bretelles (ÉMILE ZOLA, L'Œuvre, 1886, page 61 ). B.— Spécialement. 1. Généralement au pluriel. Pièce de vêtement masculin constituée de deux bandes souvent élastiques passant sur les épaules et croisées dans le dos, servant à soutenir le pantalon. Porter des bretelles, mettre des bretelles (Dictionnaire de l'Académie Française); défaire ses bretelles, un pantalon à bretelles, une paire de bretelles : Ø 3. La bretelle!... madame de Genlis démontre que cet engin, ignoré de nos pères, est la cause du dépérissement de la jeunesse de ce temps-ci. Selon cette dame érudite, les cavaliers de son temps avaient les épaules larges et la poitrine développée; la bretelle nous a fait, à nous, la poitrine étroite et l'épaule rentrée... GÉRARD DE NERVAL, La Bohême galante, 1853, page 258. — Rare. [En tant que symbole de confort bourgeois] : Ø 4. O Attila! Quand reviendras-tu, aimable humanitaire, avec quatre cent mille cavaliers, pour incendier cette belle France, pays des dessous de pieds et des bretelles? GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1843, page 146. — Locution. En bretelles. En bras de chemise. Quand elle [Boule de Suif] revint au bout de quelques minutes, Cornudet, en bretelles, la suivait (GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Boule de suif, 1880, page 134 ). Remarque : Dictionnaire de l'Académie Française 1835-78, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. et du XX-20e. siècle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN ) 1892, Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965 ont l'expression en avoir jusqu'aux (par-dessus les) bretelles : être engagé dans une mauvaise affaire; être ivre. 2. Ruban passant sur l'épaule et servant à retenir certains vêtements ou sous-vêtements féminins. Les bretelles du tablier, de la chemise, de la combinaison; corset, tablier à bretelles. C.— Par analogie. 1. CHEMIN DE FER. Dispositif d'aiguillage formé de deux diagonales de sens contraire faisant la jonction entre deux voies parallèles. — Par extension. Route reliant deux grands axes de circulation. 2. FORTIFICATIONS. Ligne défensive secondaire établie à l'avant ou à l'arrière de la ligne principale et la reliant en deux points. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 217. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 109, b) 476; XXe. siècle : a) 310, b) 387.

« avoir jusqu'aux (par-dessus les) bretelles : être engagé dans une mauvaise affaire; être ivre. 2.

Ruban passant sur l'épaule et servant à retenir certains vêtements ou sous-vêtements féminins.

Les bretelles du tablier, de la chemise, de la combinaison; corset, tablier à bretelles. C.— Par analogie. 1.

CHEMIN DE FER.

Dispositif d'aiguillage formé de deux diagonales de sens contraire faisant la jonction entre deux voies parallèles. — Par extension.

Route reliant deux grands axes de circulation. 2.

FORTIFICATIONS.

Ligne défensive secondaire établie à l'avant ou à l'arrière de la ligne principale et la reliant en deux points. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 217.

Fréquence relative littéraire : XIXe.

siècle : a) 109, b) 476; XXe. siècle : a) 310, b) 387. 2. »

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