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Définition: BRONCHE, substantif féminin.

Publié le 07/11/2015

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Définition: BRONCHE, substantif féminin. Le plus souvent au pluriel, ANATOMIE. [Chez l'homme et les animaux supérieurs] Chacun des deux tuyaux fibro-cartilagineux qui prolongent la trachée-artère et, se ramifiant de plus en plus, conduisent l'air dans les poumons. Les ramifications des bronches. Avoir les bronches fragiles; inflammation, dilatation des bronches. Les cellules et les bronches se remplissent et se vident d'air alternativement (JEAN-BAPTISTE LAMARCK, Philosophie zoologique, tome 1, 1809, page 168) : Ø 1. J'ai beau avoir la vue délicate, les bronches irritables, quelques dents menacées et la chevelure appauvrie, je sens plus encore ce qui me reste que ce qui me quitte, et je me trouve du nombre des heureux. HENRI-FRÉDÉRIC AMIEL, Journal intime, 1866, page 501. Ø 2. LE MÉDECIN. — «... alors, il s'est produit une chose qui arrive quelquefois : l'inflammation des bronches facilite la pénétration des germes, et fait évoluer tout à coup la tuberculose assoupie... » ROGER MARTIN DU GARD, Jean Barois, 1913, page 518. Remarque : On rencontre dans la documentation le substantif féminin bronchophonie, pathologie. [Dans certaines maladies (condensation pulmonaire, dilatation des bronches)] . Résonance excessive de la voix dans la poitrine, perçue à l'auscultation des bronches et des poumons. Laënnec attachait une grande importance à la résonance de la voix qu'il a décrite sous le nom de bronchophonie (P. Ménétrier, M. Stévenin [Fernand Widal, Pierre-Jean Teissier, Georges-Henri Roger, Nouveau Traité de médecine, 1926, page 268] ). Confer bronchoscope et bronchotomie, composés également avec Le préfixe broncho-. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 17 DÉRIVÉS : Bronchiole, substantif féminin. souvent au pluriel. Dernière ramification de l'arbre bronchique pénétrant dans l'alvéole pulmonaire. Bronchiole respiratoire, terminale. Une bronche intralobulaire pénètre dans le lobule par son sommet; elle s'y ramifie en bronchioles nombreuses, aussi fines que des cheveux (HENRI CAMEFORT, A. GAMA, Sciences naturelles (Classe de philosophie, mathématiques et sciences expérimentales) 1960, page 140 ). Forme dérivée du verbe "broncher" broncher BRONCHER, verbe intransitif. A.— [Le sujet désigne un cheval, une mule, etc.] Faire un faux-pas, par maladresse ou par fatigue : Ø 1. « Je ne chasse le cerf qu'à cheval, nous dit-il, et voilà mes montures; elles sont infatigables et jamais ne bronchent... » MICHEL-GUILLAUME-JEAN, DIT SAINT-JOHN DE CRÈVECOEUR, Voyage dans la Haute Pensylvanie et dans l'état de New-York, tome 1, 1801, page 266. Ø 2. La nuit commença de tomber comme nous arrivions au sommet. La mule avait bronché, puis trébuché vingt fois pendant l'ascension de cette assez petite montagne. Je descendis, fis un examen sommaire à la lueur du crépuscule et vis que l'animal, comme Zarouk mon compagnon, semblait maintenant perclus, très maigre, très misérable. GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Suzanne et les jeunes hommes, 1941, page 180. B.— [Le sujet désigne une personne] 1. Trébucher, vaciller, tomber : Ø 3. Il a bronché. Il est tombé comme un autre. La pesanteur joue sur lui. Pour lui aussi, les pierres sont dures et les madriers lourds. Il a sué en travaillant JOSEPH MALÈGUE, Augustin ou le Maître est là, tome 2, 1933, page 474. — Par métaphore : Ø 4. Nous étions entrés dans la Manche, sans nous en apercevoir; le vaisseau, bronchant à chaque vague, courait en dérive entre l'île de Guernesey et celle d'Aurigny. Le naufrage parut inévitable... FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 1, 1848, page 358. 2. Par extension. Bouger, remuer : Ø 5. Il broncha de nouveau sur le matelas. Et la secousse soudaine de leur grabat mit Rose-Anna en éveil. GABRIELLE ROY, Bonheur d'occasion, 1945, page 346. Remarque : À la forme négative, on dit à un enfant assieds-toi et ne bronche pas : Ø 6. Phileas Fogg, le corps droit, les jambes écartées, d'aplomb comme un marin, regardait sans broncher la mer houleuse. JULES VERNE, Le Tour du monde en quatre-vingts jours, 1873, page 114. — En particulier, et souvent au figuré. Réagir à une atteinte portée à la personne (sévices, menaces) : Ø 7. Vous êtes là une douzaine, sérieux, impassibles. Vous ne bronchez pas. Vous ne sourcillez pas. À drame ou farce, vous ne pleurez ni ne riez. Vous êtes en marbre. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Charles Demailly, 1860, page 203. Ø 8. Moi, j'ai horreur des scènes, je les trouve ignobles, je suis capable de souffrir n'importe quoi sans broncher. Quand tout votre sang bout dans les veines, ne pas élever la voix, rester tranquillement penchée sur son ouvrage les yeux mi-clos, en mordant sa langue, quel plaisir! GEORGES BERNANOS, Journal d'un curé de campagne, 1936, page 1178. Remarque : À la forme négative ne pas broncher devient synonyme de être impassible, imperturbable. Recevoir des coups sans broncher; ne pas broncher d'un cil, d'un regard, d'une semelle. 3. Au figuré. [À la forme négative] Sans se tromper, sans faire une seule faute. Réciter un texte sans broncher : Ø 9.... rien, dans son instrument, ne trahit les sentiments qui l'agitaient. (...). Il joua. Sans broncher! Avec une maîtrise, une sûreté, un brio qui frappèrent d'admiration tout l'orchestre. PHILIPPE AUGUSTE MATHIAS DE VILLIERS DE L'ISLE-ADAM, Contes cruels, Secret de..., 1883, page 184. C.— Emploi pronominal, vieilli, régionalisme. Se broncher.. Plonger : Ø 10. Elle [Élisa] était aux écrevisses, les pieds nus dans de vieilles savates, heureuse et frissonnante de la fraîcheur de l'eau, et se bronchant, tous les vingt pas, la tête dans ces clairs ruisseaux... EDMOND DE GONCOURT, La Fille Élisa, 1877, page 261. Remarque : On rencontre dans la documentation le participe présent adjectivé bronchant, ante. Mal assuré. Un ivrogne exceptionnel ... urinait en chantonnant d'une voix pâteuse, bronchante, ravinée (ALEXANDRE ARNOUX, Roi d'un jour, 1956, page 130). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 322. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 203, b) 404; XXe. siècle : a) 508, b) 672.

« dans le lobule par son sommet; elle s'y ramifie en bronchioles nombreuses, aussi fines que des cheveux (HENRI CAMEFORT, A.

GAMA, Sciences naturelles (Classe de philosophie, math?matiques et sciences exp?rimentales) 1960, page 140 ).

Forme d?riv?e du verbe "broncher" broncher BRONCHER, verbe intransitif.

A.? [Le sujet d?signe un cheval, une mule, etc.] Faire un faux-pas, par maladresse ou par fatigue?: ? 1.

? Je ne chasse le cerf qu'? cheval, nous dit-il, et voil? mes montures; elles sont infatigables et jamais ne bronchent...

? MICHEL-GUILLAUME-JEAN, DIT SAINT-JOHN DE CR?VECOEUR, Voyage dans la Haute Pensylvanie et dans l'?tat de New-York, tome 1, 1801, page 266.

? 2.

La nuit commen?a de tomber comme nous arrivions au sommet.

La mule avait bronch?, puis tr?buch? vingt fois pendant l'ascension de cette assez petite montagne.

Je descendis, fis un examen sommaire ? la lueur du cr?puscule et vis que l'animal, comme Zarouk mon compagnon, semblait maintenant perclus, tr?s maigre, tr?s mis?rable. GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Suzanne et les jeunes hommes, 1941, page 180.

B.? [Le sujet d?signe une personne] 1.

Tr?bucher, vaciller, tomber?: ? 3.

Il a bronch?.

Il est tomb? comme un autre.

La pesanteur joue sur lui.

Pour lui aussi, les pierres sont dures et les madriers lourds.

Il a su? en travaillant JOSEPH MAL?GUE, Augustin ou le Ma?tre est l?, tome 2, 1933, page 474.

? Par m?taphore?: ? 4.

Nous ?tions entr?s dans la Manche, sans nous en apercevoir; le vaisseau, bronchant ? chaque vague, courait en d?rive entre l'?le de Guernesey et celle d'Aurigny.

Le naufrage parut in?vitable... FRAN?OIS-REN? DE CHATEAUBRIAND, M?moires d'Outre-Tombe, tome 1, 1848, page 358.. »

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