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Définition: BÛCHE2, substantif féminin.

Publié le 07/11/2015

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Définition: BÛCHE2, substantif féminin. Familier. A.— [Bûche en fonction d'objet direct article une, plus rarement la] Locution. Prendre une bûche; ramasser une bûche. Tomber : · Prendre la bûche : Ø 1. Et alors, toutes les pelures d'orange, on te les sème sous tes bottes, pour te faire prendre la bûche. ROGER CRÉTIN, DIT ROGER VERCEL, Capitaine Conan, 1934, page 220. — Au figuré. Prendre une bûche. Être battu, taillé en pièces; essuyer un échec (confer bûcher2 II A) : Ø 2. Les soldats de Verdun racontent peu la guerre : ce n'est pas leur genre, les récits de bataille. « On a fait du bon boulot... » « Les boches ont pris une pile... Une bûche sérieuse. » Voilà le plus souvent leur façon de résumer une victoire. MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 13, 1920-22, page 246. B.— [Autres fonctions] Chute : Ø 3. Jamais il n'avait, si brutalement, rompu une discussion. Je n'eus pas, d'ailleurs, le loisir de m'en étonner, car je fus aussitôt emporté derrière lui par ma jument remplie d'émulation, et la pensée de la bûche inévitable accapara mon attention tout entière. ROGER CRÉTIN, DIT ROGER VERCEL, Capitaine Conan, 1934, page 183. — Au figuré. Échec : Ø 4. Cette bûche, venant après le ratage du bombardement aérien de Paris, assombrissait les bureaux de la Reichswehr. LÉON DAUDET, Ciel de feu, 1934, page 203. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 470. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 189, b) 849; XXe. siècle : a) 954, b) 808. Forme dérivée du verbe "bûcher" bûcher BÛCHER1, substantif masculin. A.— Rare. Amas de bois destiné à être brûlé dans une cheminée, dans une galerie de mine, etc. Des vases où fumaient des bûchers d'aloès / Pour embaumer la nuit la brise des palais (ALPHONSE DE LAMARTINE, La Chute d'un ange, 1838, page 977) : Ø 1.... le bûcher qui flambait clair et la cheminée, l'ample chancelière où plongeaient, accotés, les pieds de M. de La Hurmerie, trahissaient les goûts de bien-être, toute la douilletterie frileuse du personnage. GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Messieurs-les-Ronds-de-cuir, 1893, 1er. tableau, 2, page 32. Ø 2.... dans les mines profondes du Hartz, on employait (...) pour le travail régulier par le feu, des bûchers dressés le long de la paroi. JULIEN-NAPOLÉON HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Cours d'exploitation des mines, 1905, page 303. — Par métonymie, usuel. Dépendance, réduit où l'on entrepose la provision de bois de chauffage. Aller chercher du bois au bûcher (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-1932) : Ø 3. L'hiver au pauvre fut rigide, Il en a compté les longs jours, En mesurant son bûcher vide Quand la neige tombait toujours. HENRI MURGER, Les Nuits d'hiver, Printanière, 1861, page 88. · Régionalisme, rare. Hangar-bûcher. Votre maison, avec votre écurie et votre grand hangar-bûcher (ROGER MARTIN DU GARD, Le Testament du Père Leleu, 1920, page 1143 ). B.— Amas de bois sur lequel sont brûlés des êtres ou des objets. 1. [Le bûcher a une signification principale religieuse, rituelle] a) [Pour offrir un holocauste, dans certains rites anciens] ... sur ce bûcher, on offrit les boeufs en sacrifice. Ils furent consumés en holocauste à Jéhovah (ERNEST RENAN, Drames philosophiques, L'Eau de jouvence, 1881, page 491 ). — Par comparaison : Ø 4. Que Paris s'effondrât, qu'il brûlât comme un immense bûcher d'holocauste, plutôt que d'être rendu à ses vices et à ses misères, à cette vieille société gâtée d'abominable injustice! ÉMILE ZOLA, La Débâcle, 1892, page 590. b) [Pour incinérer les morts, chez les Anciens et dans certaines sociétés primitives] Dresser un bûcher (Dictionnaire de l'Académie Française); bûcher funèbre. Le bûcher était haut d'un mètre environ; on disposa dessus le corps (GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Le Bûcher, 1884, page 1304) : Ø 5.... ces bûchers dont parle Lucrèce et que les Athéniens frappés par la maladie élevaient devant la mer. On y portait les morts durant la nuit,... ALBERT CAMUS, La Peste, 1947, page 1247. 2. [Le bûcher comme instrument de répression, de supplice, servant à brûler des personnes ou des objet condamnés au feu, dans l'Antiquité, ou au temps de l'Inquisition] Le bûcher des martyrs, des hérétiques; monter sur le bûcher : Ø 6. Quant à nous, les Chrétiens, nous irons nous agenouiller devant la croix que la pieuse victime baisait avec tant d'ardeur sur son bûcher,... FRANÇOIS COPPÉE, La Bonne souffrance, 1898, page 151. Ø 7. Nous usons comme de dons gratuits, de mille choses qui ont été payées par des vies humaines, de perles dont le pêcheur a vomi le sang, de livres échappés au bûcher... PAUL VALÉRY, Littérature, 1930, page 90. — Par métaphore : Ø 8. Un esprit ne peut supporter un autre esprit, son égal, son semblable, qui ne pense pas comme lui. Ce travers, où il y a de l'estime, et même de l'amour trompé, a fait les bûchers d'autrefois, et les grands bûchers d'aujourd'hui, qui sont les guerres. ÉMILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Propos, 1931, page 993. — Par métonymie. Le supplice lui-même. Condamner au bûcher, être passible du bûcher. Vouer son assassin à l'estrapade, à la roue et au bûcher (CLAUDE FARRÈRE, L'Homme qui assassina, 1907, page 280 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 626. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 956, b) 881; XXe. siècle : a) 1 173, b) 667.

« STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 470.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 189, b) 849; XXe.

si?cle?: a) 954, b) 808.

Forme d?riv?e du verbe "b?cher" b?cher B?CHER1, substantif masculin.

A.? Rare.

Amas de bois destin? ? ?tre br?l? dans une chemin?e, dans une galerie de mine, etc.

Des vases o? fumaient des b?chers d'alo?s / Pour embaumer la nuit la brise des palais (ALPHONSE DE LAMARTINE, La Chute d'un ange, 1838, page 977) : ? 1....

le b?cher qui flambait clair et la chemin?e, l'ample chanceli?re o? plongeaient, accot?s, les pieds de M. de La Hurmerie, trahissaient les go?ts de bien-?tre, toute la douilletterie frileuse du personnage. GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Messieurs-les-Ronds-de-cuir, 1893, 1er.

tableau, 2, page 32.

? 2....

dans les mines profondes du Hartz, on employait (...) pour le travail r?gulier par le feu, des b?chers dress?s le long de la paroi. JULIEN-NAPOL?ON HATON DE LA GOUPILLI?RE, Cours d'exploitation des mines, 1905, page 303.

? Par m?tonymie, usuel.

D?pendance, r?duit o? l'on entrepose la provision de bois de chauffage.

Aller chercher du bois au b?cher (Dictionnaire de l'Acad?mie fran?aise.

1835-1932)?: ? 3.

L'hiver au pauvre fut rigide, Il en a compt? les longs jours, En mesurant son b?cher vide Quand la neige tombait toujours. HENRI MURGER, Les Nuits d'hiver, Printani?re, 1861, page 88.

? R?gionalisme, rare.

Hangar-b?cher.

Votre maison, avec votre ?curie et votre grand hangar-b?cher (ROGER MARTIN DU GARD, Le Testament du P?re Leleu, 1920, page 1143 ).

B.? Amas de bois sur lequel sont br?l?s des ?tres ou des objets.. »

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