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Définition: CALOMNIE, substantif féminin.

Publié le 08/11/2015

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Définition: CALOMNIE, substantif féminin. Accusation mensongère portée sciemment contre quelqu'un pour jeter sur lui le discrédit. Synonyme : diffamation : Ø 1. 183 il y a des gens qui appellent rancune l'impression indélébile que fait sur une âme fière un procédé d'indélicatesse et d'improbité. Je nomme ainsi la calomnie. 184 Veux-tu te venger, ô poète, des railleries de l'imbécillité et des insultes de la haine? Grave-les dans ton coeur, n'y réponds jamais. Fais ton oeuvre, poursuis comme sans entendre, et pourtant aie en toi l'aiguillon d'avoir entendu. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Pensées et maximes, 1869, page 128. Ø 2. PANISSE, furieux. — Et voilà comme tu es! avec tes racontars et tes calomnies, tu me fais perdre une occasion de lui vendre une voilure complète! MARCEL PAGNOL, Fanny, 1932, II, 4, page 123. SYNTAXE : Calomnie extravagante, révoltante; abominable, absurde, atroce, basse, folle, grossière, infâme, monstrueuse, noire, odieuse, plate calomnie; le fiel, le venin de la calomnie; les calomnies des dévots, des journaux; c'est de la pure calomnie; forger, inventer, répandre une calomnie; écraser, repousser, supporter la calomnie; répondre aux calomnies; être en butte aux calomnies. — Littéraire " Les calomniateurs " (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ)). Être poursuivi par la calomnie; braver la calomnie (Dictionnaire de l'Académie Française). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 792. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 2 003, b) 1 127; XXe. siècle : a) 728, b) 608. Forme dérivée du verbe "calomnier" calomnier CALOMNIER, verbe transitif. Jeter volontairement le discrédit sur quelqu'un ou quelque chose, en faisant courir sur son compte, par esprit de malveillance, des accusations graves et inventées de toutes pièces. Synonyme : noircir : Ø 1. J'avais presque frayeur des instincts bonapartistes qui se réveillaient en moi quand j'entendais maudire, conspuer, calomnier et avilir tout ce que j'avais vu respecter et redouter la veille. AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 2, 1855, page 461. Ø 2.... il y avait déjà un gouvernement où l'on ne voulait que des esclaves. Nous dénigrer, nous accuser, nous calomnier, nous mettre en prison; nous enlever nos novices, nos postulantes, nos pensionnaires, les enfants de nos écoles, en nous interdisant d'en recevoir d'autres; le tout avec un éclat et un scandale affreux. HENRI DE MONTHERLANT, Port-Royal, 1954, page 978. SYNTAXE : Calomnier son prochain, son voisin; calomnier une cause, l'innocence, la vertu; calomnier bêtement, indignement, perfidement, avec rage. · Emploi absolu : Ø 3. La diffamation n'est pas la calomnie. Si calomnier, c'est attaquer la réputation et l'honneur de quelqu'un par des imputations graves, que, de plus, on sait fausses, diffamer c'est, surtout, reprocher à quelqu'un un fait vrai mais infamant GILBERTE ET HENRY COSTON, L'A.B.C. du journalisme, 1952, page 135. — Emploi pronominal réfléchi. Se rabaisser soi-même par ses propos. Quel amusement de malice ai-je pu prendre à me calomnier ainsi? Me pardonnerez-vous? (ÉMILE ZOLA, Le Rêve, 1888, page 109 ). Remarque : On rencontre dans la documentation le participe présent adjectivé, rare calomniant Un pamphlet (...), stupide, calomniant, baveux (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1853, page 348). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 306. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 786, b) 459; XXe. siècle : a) 261, b) 233. DÉRIVÉS : Calomniable, adjectif. Qui peut être calomnié. Pour les Machiavel et autres génies de la même force, (...), je serai toujours calomniable (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Journal, 1811, page 297 ). Attesté dans DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse) et 20e, DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965.

« Forme d?riv?e du verbe "calomnier" calomnier CALOMNIER, verbe transitif.

Jeter volontairement le discr?dit sur quelqu'un ou quelque chose, en faisant courir sur son compte, par esprit de malveillance, des accusations graves et invent?es de toutes pi?ces.

Synonyme?: noircir?: ? 1.

J'avais presque frayeur des instincts bonapartistes qui se r?veillaient en moi quand j'entendais maudire, conspuer, calomnier et avilir tout ce que j'avais vu respecter et redouter la veille. AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 2, 1855, page 461.

? 2....

il y avait d?j? un gouvernement o? l'on ne voulait que des esclaves.

Nous d?nigrer, nous accuser, nous calomnier, nous mettre en prison; nous enlever nos novices, nos postulantes, nos pensionnaires, les enfants de nos ?coles, en nous interdisant d'en recevoir d'autres; le tout avec un ?clat et un scandale affreux. HENRI DE MONTHERLANT, Port-Royal, 1954, page 978.

SYNTAXE?: Calomnier son prochain, son voisin; calomnier une cause, l'innocence, la vertu; calomnier b?tement, indignement, perfidement, avec rage.

? Emploi absolu?: ? 3.

La diffamation n'est pas la calomnie.

Si calomnier, c'est attaquer la r?putation et l'honneur de quelqu'un par des imputations graves, que, de plus, on sait fausses, diffamer c'est, surtout, reprocher ? quelqu'un un fait vrai mais infamant GILBERTE ET HENRY COSTON, L'A.B.C.

du journalisme, 1952, page 135.

? Emploi pronominal r?fl?chi.

Se rabaisser soi-m?me par ses propos.

Quel amusement de malice ai-je pu prendre ? me calomnier ainsi? Me pardonnerez-vous? (?MILE ZOLA, Le R?ve, 1888, page 109 ).

Remarque?: On rencontre dans la documentation le participe pr?sent adjectiv?, rare calomniant Un pamphlet (...), stupide, calomniant, baveux (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1853, page 348).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 306.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 786, b). »

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