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Définition: CANE, substantif féminin.

Publié le 08/11/2015

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Définition: CANE, substantif féminin. A.— Femelle du canard et nom commun de plusieurs espèces d'oiseaux aquatiques. Cane sauvage, cane privée, cane d'Inde : Ø 1. Une fois fécondée, se servant des tiges des roseaux, tressant des joncs, la cane bâtit près des rives un nid flottant, y pond ses oeufs, et, balancée par les rides soulevées, couve longuement dans la solitude et la brume des eaux. JOSEPH DE PESQUIDOUX, Chez nous, 1921, page 251. Remarque : Attesté dans Dictionnaire de l'Académie Française 1798-1932, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN ) 1892. B.— Par analogie. [En parlant d'une personne] 1. Marcher comme une cane. Marcher en se dandinant : Ø 2.... il [Flick] s'était tiré de l'aventure avec quelques semaines d'hôpital et une claudication légère, un traînage de la quille gauche qui lui donnait un balancement de grosse cane... GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Le Train de 8 h 47, 1888, I, 2, page 20. 2. Plonger comme une cane, faire la cane. S'esquiver devant un danger, se montrer poltron. L'Europe fait la cane, l'Angleterre met les pouces. Paix générale où les rois et les peuples font mine de s'embrasser (HONORÉ DE BALZAC, Le Médecin de campagne, 1833, page 177 ). 3. Couver quelqu'un comme une cane son canard. Le protéger de manière un peu exagérée : Ø 3. M. Toussaint-Luca (...) lui a fait demander [à Mathilde] , par le jeune André David, qu'elle couve depuis quelque temps comme une cane son canard, si elle accepterait d'être présentée pour la croix dans la prochaine promotion... PAUL LÉAUTAUD, Journal littéraire, tome 4, 1922, page 12. 4. Être étonné comme une poule qui a couvé un oeuf de cane. Être surpris, décontenancé par quelqu'un qu'on croyait bien connaître (Confer Nicolas-Sébastien Roch, dit de Chamfort, Caractères et anecdotes, 1794, page 134). 5. Proverbe. [Pour railler les personnes qui se font des politesses cérémonieuses] Quand les canes vont au champ, la première va devant, la deuxième suit la première, etc. (Confer Alfred de Musset, Lettres de Dupuis et Cotonet, 1836-37, page 604). Remarque : Les dictionnaires attestent le dérivé caneter, verbe intransitif a) Marcher comme une cane en se dandinant b) Jacasser, piailler. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 6 Forme dérivée du verbe "caner" caner CANER, verbe intransitif. Familier. Faire la cane, avoir peur, reculer devant le danger. Synonyme : flancher. Les Espagnols « canèrent », abandonnant paniquement leur amirauté (JEAN-BALTHASAR MALLARD, COMTE DE LA VARENDE, Anne d'Autriche, 1938, page 222) : Ø Quant au ministre, s'il me lâche, s'il cane, je lui fous mon billet qu'il aura de mes nouvelles. GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, La Passion de Joseph Pasquier, 1945, page 201. Remarque : Enregistré par Dictionnaire de l'Académie Française 1932 avec la mention " familier ". STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 15

« promotion... PAUL L?AUTAUD, Journal litt?raire, tome 4, 1922, page 12.

4.

?tre ?tonn? comme une poule qui a couv? un oeuf de cane.

?tre surpris, d?contenanc? par quelqu'un qu'on croyait bien conna?tre (Confer Nicolas-S?bastien Roch, dit de Chamfort, Caract?res et anecdotes, 1794, page 134).

5.

Proverbe.

[Pour railler les personnes qui se font des politesses c?r?monieuses] Quand les canes vont au champ, la premi?re va devant, la deuxi?me suit la premi?re, etc.

(Confer Alfred de Musset, Lettres de Dupuis et Cotonet, 1836-37, page 604).

Remarque?: Les dictionnaires attestent le d?riv? caneter, verbe intransitif a) Marcher comme une cane en se dandinant b) Jacasser, piailler.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 6 Forme d?riv?e du verbe "caner" caner CANER, verbe intransitif.

Familier.

Faire la cane, avoir peur, reculer devant le danger.

Synonyme?: flancher.

Les Espagnols ? can?rent ?, abandonnant paniquement leur amiraut? (JEAN-BALTHASAR MALLARD, COMTE DE LA VARENDE, Anne d'Autriche, 1938, page 222) : ? Quant au ministre, s'il me l?che, s'il cane, je lui fous mon billet qu'il aura de mes nouvelles. GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, La Passion de Joseph Pasquier, 1945, page 201.

Remarque?: Enregistr? par Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise 1932 avec la mention " familier ".

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 15. »

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