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Définition: CASSOLETTE, substantif féminin.

Publié le 10/11/2015

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Définition: CASSOLETTE, substantif féminin. A.— Petit vase, le plus souvent en métal précieux, de forme variée, ayant un couvercle percé de trous et servant à brûler ou à évaporer des parfums. Cassolette d'argent, d'or. Cassolette d'albâtre (STÉPHANIE FÉLICITÉ DUCREST DE SAINT-AUBIN, COMTESSE DE GENLIS, Les Chevaliers du Cygne, tome 2, 1795, page 224 ). — [Par analogie de forme] 1. ARCHITECTURE. Vase en pierre qui semble lancer des flammes ou de la fumée et qui sert à la décoration de certaines constructions. Synonyme : pot-à-feu. 2. ART CULINAIRE. " Petit moule en porcelaine ou en papier. On donne aussi ce nom aux mets servis dans les cassolettes " (Larousse ménager, dictionnaire illustré de la vie domestique 1926; voir aussi Nouveau Larousse gastronomique (PROSPER MONTAGNÉ) 1967). Confer Simone de Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 77. 3. Bijou creux en or ou en argent contenant des parfums et qui se porte suspendu à une chaîne. Cassolette ornée de pierres précieuses (HONORÉ DE BALZAC, La Peau de chagrin, 1831, page 160 ). 4. Par antiphrase et familier, anciennement. Tombereau de vidangeur. Remarque : Attesté dans Grand dictionnaire universel du XIXe. et du XX-20e. siècle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892. — Vase de nuit rempli. B.— Par extension. Ce qui exhale un parfum. La cassolette de mémoire s'ouvre, et ses parfums s'exhalent. L'esprit déchaîne les sens (ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, La Nouvelle journée, 1912, page 1566) : Ø ... les petites cassolettes nocturnes des jasmins, des chèvrefeuilles, des tilleuls, continuaient de plus belle à lancer dans l'air des bouffées exquises... JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Ramuntcho, 1897, page 186. — Par métonymie. Odeur ainsi dégagée. Quelle cassolette! — Par antiphrase et familier. Mauvaise odeur. Les recoins pleins de cassolettes, Les pestilences, les mofettes,... (AMÉDÉE POMMIER, Paris, poème humoristique. 1866, page 133 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 85.

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