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Définition: CAVALE2, substantif féminin.

Publié le 10/11/2015

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Définition: CAVALE2, substantif féminin. Argot. Évasion. [Cet homme] n'est autre que le compagnon de notre cavale (FRANÇOIS VIDOCQ, Les Vrais mystères de Paris, tome 5, 1844, page 172) : Ø ... j'en ai marre de ces histoires de fous, Fatima aussi; mais au lieu de faire comme tout le monde, se flinguer ou combiner des cavales, elle fait un petit travail d'escampette direction Fresnes. ALBERTINE SARRAZIN, La Cavale, Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1965, page 105. · Être en cavale. Je suis en cavale depuis hier soir (ALBERT SIMONIN, Touchez pas au grisbi, 1953, page 58 ). Forme dérivée du verbe "cavaler" CAVALER, verbe intransitif. A.— Vieux. Chevaucher. Remarque : Attesté dans Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), Grand Larousse de la Langue française en six volumes qui citent tous un exemple d'A. Dumas Père : Aramis et Porthos cavalèrent sur leurs chevaux. B.— Familier, populaire ou argot. 1. a) Courir précipitamment. L'homme descend, tranquille, sans courir. « Mais grouille-toi donc! hurle Floquard. Allume! Cavale! » (MAURICE GENEVOIX, Les Éparges, 1923, page 61 ). ... il [Judex] s'élança au pas de course. Nous le suivions en cavalant (PAUL VIALAR, La Mort est un commencement, Les Morts vivants, 1947, page 99 ). — Cavaler après quelqu'un. Le poursuivre. Vous croyez qu'ils avaient mis pleins gaz, quand ils nous cavalaient après? (ANDRÉ MALRAUX, L'Espoir, 1937, page 523 ). Par métaphore. Le poursuivre de ses assiduités. C'était moi qui la cherchais [Blanche] , moi qui lui cavalais après (MAURICE GENEVOIX, L'Assassin, 1948, page 127 ). · Emploi transitif, argotique. Ennuyer, importuner (confer courir, emploi transitif). Non, c'que t'es bassinant (...) tu vois donc pas qu'tu nous cavales? (ARISTIDE BRUANT, Dictionnaire français-argot, 1901, page 34 ). b) Partir promptement. Vous allez cavaler, hein! ordonna-t-il, pris d'une soudaine colère (FRANCIS CARCO, L'Équipe, 1919, page 135) : Ø — Je m'en vais, s'écria le père Soupe, je m'en vais!... — C'est ça, dit Lahrier, cavalez! je vous ai assez vu, mon bon. Tenez, voilà votre chapeau. GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Messieurs-les-Ronds-de-cuir, 1893, 4e. tableau, I, page 132. — Emploi pronominal. Prendre la fuite, se sauver. [Les souteneurs,] à la vue des inspecteurs de police s'écrient : la rousse! cavalons-nous! (AIMÉE LUCAS. Des dangers de la prostitution, considérés sous le rapport de l'ordre public, de la morale et de l'administration, 1841, page 45 ). « — Partez vite. — Je vais me cavaler et presto » (MARCEL PROUST, La Prisonnière, 1922, page 154 ). · En particulier. S'évader. Je trouverai bien moyen de me cavaler (FRANÇOIS VIDOCQ, Mémoires de Vidocq, chef de la police de sûreté, jusqu'en 1827, tome 2, 1828-29, page 15 ). 2. Au figuré. Mener une vie de débauche. C'est quand il [un fiancé] est parti soldat que je me suis mise à faire la noce. J'avais le vice dans la peau, il fallait que je cavale (MARCEL AYMÉ, Le Vaurien, 1931, page 45 ). · Emploi pronominal. Même sens Lantier défendait sournoisement Nana. Mon Dieu! sans doute, déclarait-il de son air puritain, une demoiselle qui se cavalait offensait toutes les lois (ÉMILE ZOLA, L'Assommoir, 1877, page 728 ). Remarque : On rencontre dans la documentation le participe présent adjectivé cavalant a) Qui cavale. Elle [Alfredine] fait son galop d'autruche cavalante (JEAN DE LA VARENDE, L'Amour sacré et l'amour profane, 1959, page 102). b) Agaçant. « — Ah!... Toujours la même rengaine, c'est cavalant! » (ARISTIDE BRUANT, Dictionnaire français-argot, 1901, page 13). DÉRIVÉS : Cavaleur, -euse, substantif. argotique. Coureur de filles, coureuse de garçons. Si tous les hommes étaient comme (...) Salomon [qui avait 700 femmes et 300 concubines] (...) ils ne seraient pas des cavaleurs, ils auraient suffisamment de travail chez eux (GUSTAVE-A. ROSSIGNOL, Dictionnaire d'argot, argot-français et français-argot, 1901, page 24 ). — Emploi adjectival. Surtout en Espagne et en Italie!... où ils [les hommes] sont si cavaleurs (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 499 ).

« police de sûreté, jusqu'en 1827, tome 2, 1828-29, page 15 ). 2.

Au figuré.

Mener une vie de débauche.

C'est quand il [un fiancé] est parti soldat que je me suis mise à faire la noce. J'avais le vice dans la peau, il fallait que je cavale (MARCEL AYMÉ, Le Vaurien, 1931, page 45 ). · Emploi pronominal.

Même sens Lantier défendait sournoisement Nana.

Mon Dieu! sans doute, déclarait-il de son air puritain, une demoiselle qui se cavalait offensait toutes les lois (ÉMILE ZOLA, L'Assommoir, 1877, page 728 ). Remarque : On rencontre dans la documentation le participe présent adjectivé cavalant a) Qui cavale.

Elle [Alfredine] fait son galop d'autruche cavalante (JEAN DE LA VARENDE, L'Amour sacré et l'amour profane, 1959, page 102).

b) Agaçant. « — Ah!...

Toujours la même rengaine, c'est cavalant! » (ARISTIDE BRUANT, Dictionnaire français-argot, 1901, page 13). DÉRIVÉS : Cavaleur, -euse, substantif.

argotique.

Coureur de filles, coureuse de garçons.

Si tous les hommes étaient comme (...) Salomon [qui avait 700 femmes et 300 concubines] (...) ils ne seraient pas des cavaleurs, ils auraient suffisamment de travail chez eux (GUSTAVE-A.

ROSSIGNOL, Dictionnaire d'argot, argot-français et français-argot, 1901, page 24 ).

— Emploi adjectival.

Surtout en Espagne et en Italie!...

où ils [les hommes] sont si cavaleurs (LOUIS- FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 499 ). 2. »

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