Définition: CERNURE, substantif féminin.

Définition: CERNURE, substantif féminin. Littéraire. A.— Cerne de fatigue autour des yeux. Elle a (...) le dessous des yeux meurtri de cernures violâtres (PAUL DUVAL, DIT JEAN LORRAIN, Âmes d'automne, 1898, page 42) : Ø 1. Dimanche 3 juin. Comme je parlais de la mauvaise mine de Barrès au déjeuner d'hier, du tirage de ses traits, de la maladive cernure de ses yeux, Daudet disait qu'il lui faisait l'idée d'un épuisé. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1894, page 583. B.— PEINTURE. Trait qui cerne un dessin, une peinture : Ø 2. Ses cernures [du Greco] , de plus en plus différentes de celles de Tintoret, ses fausses lumières sur les reliefs, ne ressemblent pas aux traits d'or des icônes, mais appartiennent peut-être au même univers. ANDRÉ MALRAUX, Les Voix du silence, 1951, page 423. — Par extension. Contour d'un objet. J'ai fait une petite esquisse où on voit bien mieux la cernure de la plage (MARCEL PROUST, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, 1918, page 860 ). Remarque : Attesté dans Larousse du xxe. siècle en six volumes, Grand Larousse de la Langue française en six volumes, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965 et DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT ) Supplément 1970.