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Définition: CÉSURE, substantif féminin.

Publié le 10/11/2015

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Définition: CÉSURE, substantif féminin. A.— VERSIFICATION, MÉTRIQUE. 1. [Dans la versification française] Pause à l'intérieur d'un vers d'une certaine longueur, après une syllabe accentuée, généralement en accord avec le sens et la structure syntaxique de l'énoncé. Césure classique, médiale; césure mobile, variable : Ø 1.... la césure, obéissante et mobile, se déplaçait; et, bien qu'elle ne disparût jamais complétement après le premier hémistiche, elle ne faisait dans ce cas qu'y glisser en courant, (...) et s'en allait tomber et peser ailleurs,... CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Tableau historique et critique de la poésie et du théâtre français au XVIe. siècle, 1828, page 61. 2. [Dans la versification grecque et latine] Coupe consistant dans la coïncidence d'une fin de mot avec une certaine place dans le vers. Césure hephthémimère*. Il y a trois césures dans le premier vers de l'Énéide (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-78). B.— Par analogie. 1. [Par extension de l'idée de pause] a) Repos suspensif marqué dans une phrase. On remarque, chez les jeunes enfants (...) des pauses, des césures gesticulaires des parents et des grands-parents (LÉON DAUDET, Le Monde des images, 1919, page 134 ). — Par métaphore : Ø 2. «... Toujours il y eut (...) sur toutes grèves de ce monde, du même souffle proférée, la même vague proférant Une seule et longue phrase sans césure à jamais inintelligible... » ALEXIS SAINT-LÉGER LÉGER, DIT SAINT-JOHN PERSE, Exil, Poème numéro 3, 1942, page 211. b) MUSIQUE. Repos suspensif dans une phrase musicale, marqué par un silence (Confer Maurice Dupré, Traité d'improvisation à l'orgue, 1925, page 10). 2. [Par extension de l'idée de coupe] Coupure, séparation. La césure entre le connu et le non-connu n'a (...) rien d'objectif (Les Grands courants de la pensée mathématique. 1948, page 427 ). Des soufflets lisses chargés de supprimer les césures entre véhicules sont d'un entretien très onéreux (MAURICE BAILLEUL, Notions de matériel roulant des chemins de fer, 1951, page 161 ). DÉRIVÉS : Césurer, verbe transitif. VERSIFICATION, MUSIQUE. Marquer d'une césure. Le Carmen Apologeticum, écrit en 259, est un recueil d'instructions, tortillées en acrostiches, dans des hexamètres populaires, césurés selon le mode du vers héroique (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, À rebours, 1884, page 45 ). Le compositeur de la Valse du Muguet, homme de métier et d'expérience, a, grivoisement et habilement, césuré le dernier vers du refrain (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Vagabonde, 1910, page 93 ). Forme dérivée du verbe "césurer" tiré de l'article " CÉSURE, " CÉSURE, substantif féminin. A.— VERSIFICATION, MÉTRIQUE. 1. [Dans la versification française] Pause à l'intérieur d'un vers d'une certaine longueur, après une syllabe accentuée, généralement en accord avec le sens et la structure syntaxique de l'énoncé. Césure classique, médiale; césure mobile, variable : Ø 1.... la césure, obéissante et mobile, se déplaçait; et, bien qu'elle ne disparût jamais complétement après le premier hémistiche, elle ne faisait dans ce cas qu'y glisser en courant, (...) et s'en allait tomber et peser ailleurs,... CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Tableau historique et critique de la poésie et du théâtre français au XVIe. siècle, 1828, page 61. 2. [Dans la versification grecque et latine] Coupe consistant dans la coïncidence d'une fin de mot avec une certaine place dans le vers. Césure hephthémimère*. Il y a trois césures dans le premier vers de l'Énéide (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-78). B.— Par analogie. 1. [Par extension de l'idée de pause] a) Repos suspensif marqué dans une phrase. On remarque, chez les jeunes enfants (...) des pauses, des césures gesticulaires des parents et des grands-parents (LÉON DAUDET, Le Monde des images, 1919, page 134 ). — Par métaphore : Ø 2. «... Toujours il y eut (...) sur toutes grèves de ce monde, du même souffle proférée, la même vague proférant Une seule et longue phrase sans césure à jamais inintelligible... » ALEXIS SAINT-LÉGER LÉGER, DIT SAINT-JOHN PERSE, Exil, Poème numéro 3, 1942, page 211. b) MUSIQUE. Repos suspensif dans une phrase musicale, marqué par un silence (Confer Maurice Dupré, Traité d'improvisation à l'orgue, 1925, page 10). 2. [Par extension de l'idée de coupe] Coupure, séparation. La césure entre le connu et le non-connu n'a (...) rien d'objectif (Les Grands courants de la pensée mathématique. 1948, page 427 ). Des soufflets lisses chargés de supprimer les césures entre véhicules sont d'un entretien très onéreux (MAURICE BAILLEUL, Notions de matériel roulant des chemins de fer, 1951, page 161 ). DÉRIVÉS : Césurer, verbe transitif. VERSIFICATION, MUSIQUE. Marquer d'une césure. Le Carmen Apologeticum, écrit en 259, est un recueil d'instructions, tortillées en acrostiches, dans des hexamètres populaires, césurés selon le mode du vers héroique (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, À rebours, 1884, page 45 ). Le compositeur de la Valse du Muguet, homme de métier et d'expérience, a, grivoisement et habilement, césuré le dernier vers du refrain (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Vagabonde, 1910, page 93 ).

« tiré de l'article " CÉSURE, " CÉSURE, substantif féminin. A.— VERSIFICATION, MÉTRIQUE. 1.

[Dans la versification française] Pause à l'intérieur d'un vers d'une certaine longueur, après une syllabe accentuée, généralement en accord avec le sens et la structure syntaxique de l'énoncé.

Césure classique, médiale; césure mobile, variable : Ø 1....

la césure, obéissante et mobile, se déplaçait; et, bien qu'elle ne disparût jamais complétement après le premier hémistiche, elle ne faisait dans ce cas qu'y glisser en courant, (...) et s'en allait tomber et peser ailleurs,... CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Tableau historique et critique de la poésie et du théâtre français au XVIe.

siècle, 1828, page 61. 2.

[Dans la versification grecque et latine] Coupe consistant dans la coïncidence d'une fin de mot avec une certaine place dans le vers.

Césure hephthémimère*.

Il y a trois césures dans le premier vers de l'Énéide (Dictionnaire de l'Académie française.

1835-78). B.— Par analogie. 1.

[Par extension de l'idée de pause] a) Repos suspensif marqué dans une phrase.

On remarque, chez les jeunes enfants (...) des pauses, des césures gesticulaires des parents et des grands-parents (LÉON DAUDET, Le Monde des images, 1919, page 134 ). — Par métaphore : Ø 2.

«...

Toujours il y eut (...) sur toutes grèves de ce monde, du même souffle proférée, la même vague proférant Une seule et longue phrase sans césure à jamais inintelligible...

» ALEXIS SAINT-LÉGER LÉGER, DIT SAINT-JOHN PERSE, Exil, Poème numéro 3, 1942, page 211. b) MUSIQUE.

Repos suspensif dans une phrase musicale, marqué par un silence (Confer Maurice Dupré, Traité d'improvisation à l'orgue, 1925, page 10). 2.

[Par extension de l'idée de coupe] Coupure, séparation.

La césure entre le connu et le non-connu n'a (...) rien d'objectif (Les Grands courants de la pensée mathématique. 1948, page 427 ).

Des soufflets lisses chargés de supprimer les césures entre véhicules sont d'un entretien très onéreux (MAURICE BAILLEUL, Notions de matériel roulant des chemins de fer, 1951, page 161 ). DÉRIVÉS : Césurer, verbe transitif.

VERSIFICATION, MUSIQUE. Marquer d'une césure.

Le Carmen Apologeticum, écrit en 259, est un recueil d'instructions, tortillées en acrostiches, dans des hexamètres populaires, césurés selon le mode du vers héroique (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, À rebours, 1884, page 45 ).

Le compositeur de la Valse du Muguet, homme de métier et d'expérience, a, grivoisement et habilement, césuré le dernier vers du refrain (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Vagabonde, 1910, page 93 ). 2. »

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