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Définition: CHALAND2, -ANDE, substantif.

Publié le 10/11/2015

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Définition: CHALAND2, -ANDE, substantif. A.— Vieux. Celui, celle qui achète habituellement chez un même marchand. Un marchand qui a beaucoup de chalands (Dictionnaire de l'Académie Française). Synonymes : client, cliente. Pour un rien, il disait leur fait aux chalandes (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Crainquebille, 1904, page 46) : Ø 1. Pendant la première année, César Birotteau mit sa femme au fait de la vente et du détail des parfumeries, métier auquel elle s'entendit admirablement bien; elle semblait avoir été créée et mise au monde pour ganter les chalands. HONORÉ DE BALZAC, Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau, 1837, page 43. — Par extension. Celui, celle qui achète occasionnellement chez un marchand. Faire venir, attirer les chalands (Dictionnaire de l'Académie Française). Synonymes : acheteur, acheteuse : Ø 2.... les chalands de rencontre lui payaient mal ses ouvrages et l'insultaient en en discutant le prix,... JOSEPH ARTHUR COMTE DE GOBINEAU, Nouvelles asiatiques, Histoire de Gambèr-Aly, 1876, page 130. B.— Par analogie, avec une nuance péjorative. [En parlant d'une personne, en relation avec un public (femme, écrivain)] Amateur, celui, celle qui éprouve un grand intérêt. Cette femme est un fort bon parti, elle ne manquera pas de chalands (LITTRÉ). La petite Mimi Olivier (...) genre catin et une figure qui lui donnera des chalands (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Journal, tome 2, 1805-08, page 298) : Ø 3.... je doute que Calvin, de nos jours, eût beaucoup de chalands. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Causeries du lundi, tome 3, 1851-62, page 2. — Familier. Personnage, bonhomme, connaissance. C'est un chaland dont je ne me soucie guère (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ)); " gaillard, homme de plaisir " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-20e) : Ø 4.... quelque honnête chrétien, de ceux que les uns appellent un gonze, les autres un bon chaland... GÉRARD DE NERVAL, Nouvelles et fantaisies, 1855, page 190.

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