Définition: CHALEUR, substantif féminin.
Publié le 10/11/2015
Extrait du document
«
élevée que l'on attribuait au centre de la terre (confer W.
VERNADSKY, La Géochimie, 1924, page 116).
Chaleur rayonnante.
Quantité de chaleur qu'un corps chaud émet et transmet à un
corps plus froid (confer COURNOT, Essai sur les fondements de
nos connaissances, 1851, page 138).
Chaleur sensible.
Chaleur
perçue par les sens ou à l'aide du thermomètre (confer
BREMOND, La Poésie pure, 1926, page 161).
Chaleur spécifique.
Quantité de chaleur nécessaire à l'unité de masse d'un corps
pour élever sa température de un degré (confer RENOUVIER,
Essais de critique générale, 3e.
essai, 1864, page 82).
[Dans
le cas d'un gaz] Chaleur spécifique à pression constante.
Quand il y a dilatation (confer Histoire générale des
sciences, tome 3, volume 1, 1961, page 275).
Chaleur
spécifique à volume constant Quand il n'y a pas dilatation
(ibidem, page 297).
Chaleur atomique.
Produit de la chaleur
spécifique d'un corps simple par son poids atomique (confer
J.-J.
CHARTROU, Pétroles naturel et artificiels, 1931, page
28).
Chaleur latente.
Quantité de chaleur nécessaire à l'unité
de masse d'un corps pour qu'il change d'état, sans
modification de température, quand il est arrivé au point où
il va changer d'état.
Nouvelles doctrines du feu principe, du
fluide igné, de la chaleur latente (MARAT, Les Pamphlets, Les
Charlatans modernes, 1791, page 291); en particulier a) de
l'état solide à l'état liquide : chaleur (latente) de fusion
(confer Histoire générale des sciences, tome 3, volume 1,
1961, page 289); b) de l'état liquide à l'état de vapeur :
chaleur (latente) de vaporisation (confer Ch.
DURAND, Les Gdes
industrie minérales en Lorraine, 1893, page 26); c) de l'état
solide à l'état de vapeur : chaleur (latente) de sublimation
ou de volatilisation (confer A.
DE LAPPARENT, Cours de
minéralogie, 1899, page 507).
Chaleur de réaction.
Quantité de
chaleur dégagée ou absorbée dans une réaction chimique (confer
Histoire générale des sciences, tome 3, volume 2, 1964, page
404).
Chaleur de combustion.
Quantité de chaleur dégagée quand
on brûle une molécule-gramme d'un corps à volume ou à pression
constante (confer G.
DUPONT, Le Bois carburant, 1941, page
46).
Chaleur de formation.
Quantité de chaleur dégagée ou
absorbée dans la formation d'une molécule-gramme d'un corps
composé, à partir de ses éléments (confer L.
GUILLET, Traité
de métallurgie générale, 1923, page 54); antonymes chaleur de
décomposition (confer L.
SER, Traité de physique industrielle,
tome 1, 1888, page 37).
Chaleur d'hydratation.
Quantité de
chaleur dégagée pendant la prise et le durcissement d'un liant
Ciment à faible chaleur d'hydratation (J.
CLÉRET DE LANGAVANT,
Ciments et bétons, 1953, page 30).
Équivalent mécanique de la
chaleur.
Constante représentant la quantité de travail qu'on
obtient par la transformation d'une unité de chaleur en
énergie mécanique (confer Histoire générale des sciences, tome
3, volume 1, 1961, page 226).
3.
PATHOLOGIE.
Sensation de malaise général ou localisé,
s'accompagnant souvent d'une élévation de la température du
corps.
Chaleurs d'entrailles, de tête, de la fièvre.
Le soir
même, il fut pris d'une grande chaleur dans la poitrine
(GUSTAVE FLAUBERT, L'Éducation sentimentale, tome 2, 1869,
page 221 ).
SYNTAXE : Chaleur âcre, mordicante (vieilli).
Picotement au
niveau des téguments, perceptible par le sujet ou la personne
2.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Définition: FABLE, substantif féminin.
- Définition: FABRICATION, substantif féminin.
- Définition: FABRIQUE, substantif féminin.
- Définition: FABULATION, substantif féminin.
- Définition: FAÇADE, substantif féminin.