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Définition: CHALEUR, substantif féminin.

Publié le 10/11/2015

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Définition: CHALEUR, substantif féminin. A.— Température plus ou moins élevée d'un corps, d'un lieu, perceptible par l'homme. Chaleur de serre; source de chaleur; se plaindre de la chaleur. À la chaleur du feu, à la clarté de la lampe (PAUL CLAUDEL, L'Annonce faite à Marie, 1re. version, 1912, IV, 5, page 109 ). SYNTAXE : Bonne, douce, vive chaleur; chaleur du poêle; bouche de chaleur (confer bouche IV B). — Expression, vieillie, ironique. Couvrez-vous, la chaleur vous est bonne. Mettez votre chapeau bien que ce ne soit pas le moment et que ce soit impoli. Remarque : Attesté dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ. — Spécialement. 1. Température dispensé par le soleil, répandue dans l'atmosphère, plus ou moins forte suivant le moment et le lieu. Grande, grosse chaleur; chaleur du jour : Ø 1. Un soleil de printemps se levait à l'horizon, les fleurs (...) se redressaient à la chaleur de ses rayons; (...); les gazons avaient repris de la verdure et de la force dans la fraîcheur de la nuit. ALFRED DE MUSSET. " Le Temps ", 1831, page 41. SYNTAXE : Chaleur accablante, étouffante, humide, lourde, torride; chaleur de plomb; chaleur de l'été, du soleil; brume, vague de chaleur; en pleine chaleur; quelle chaleur!; la chaleur augmente, diminue, tombe. Chaleur solaire. Température du soleil, qu'il communique à la terre (confer C. FLAMMARION, Astronomie populaire, 1880, page 98). — Par métaphore : Ø 2.... Car le nom de l'auteur, brillant sur chaque page, De jour et de chaleur inondait tout l'ouvrage;... ALPHONSE DE LAMARTINE, Jocelyn, Épilogue, 1836, page 785. — Par métonymie. Effet produit dans l'air par une température élevée. La chaleur frémissait, monotone, dans le ciel bleu (MAURICE BARRÈS, Sous l'oeil des Barbares, 1888, page 73 ). — Par ellipse et souvent au pluriel. Moment où la température est élevée et plus particulièrement été. Les premières, les dernières chaleurs; les grandes chaleurs. Pendant les mois de chaleur (HENRI, ALBAN FOURNIER, DIT ALAIN-FOURNIER, Correspondance [avec Jacques Rivière] , 1907, page 192 ). · Au figuré. La question qui s'agite entre eux jusqu'aux dernières chaleurs est celle-ci :... (LOUIS VEUILLOT, Les Odeurs de Paris, 1866, page 345 ). 2. CHIMIE et PHYSIQUE. Somme des énergies, potentielle et cinétique, des molécules d'un corps, perceptible à nos sens. Chaleur absorbée, cédée; (corps) bon, mauvais conducteur de la chaleur. Loi des échanges de chaleur (HENRI POINCARÉ, Électricité et optique, 1901, page 170 ). SYNTAXE : Dégagement, degré, quantité de chaleur; propagation de la chaleur; sous forme de chaleur, sous l'action de la chaleur. Chaleur centrale, interne, terrestre. Température élevée que l'on attribuait au centre de la terre (confer W. VERNADSKY, La Géochimie, 1924, page 116). Chaleur rayonnante. Quantité de chaleur qu'un corps chaud émet et transmet à un corps plus froid (confer COURNOT, Essai sur les fondements de nos connaissances, 1851, page 138). Chaleur sensible. Chaleur perçue par les sens ou à l'aide du thermomètre (confer BREMOND, La Poésie pure, 1926, page 161). Chaleur spécifique. Quantité de chaleur nécessaire à l'unité de masse d'un corps pour élever sa température de un degré (confer RENOUVIER, Essais de critique générale, 3e. essai, 1864, page 82). [Dans le cas d'un gaz] Chaleur spécifique à pression constante. Quand il y a dilatation (confer Histoire générale des sciences, tome 3, volume 1, 1961, page 275). Chaleur spécifique à volume constant Quand il n'y a pas dilatation (ibidem, page 297). Chaleur atomique. Produit de la chaleur spécifique d'un corps simple par son poids atomique (confer J.-J. CHARTROU, Pétroles naturel et artificiels, 1931, page 28). Chaleur latente. Quantité de chaleur nécessaire à l'unité de masse d'un corps pour qu'il change d'état, sans modification de température, quand il est arrivé au point où il va changer d'état. Nouvelles doctrines du feu principe, du fluide igné, de la chaleur latente (MARAT, Les Pamphlets, Les Charlatans modernes, 1791, page 291); en particulier a) de l'état solide à l'état liquide : chaleur (latente) de fusion (confer Histoire générale des sciences, tome 3, volume 1, 1961, page 289); b) de l'état liquide à l'état de vapeur : chaleur (latente) de vaporisation (confer Ch. DURAND, Les Gdes industrie minérales en Lorraine, 1893, page 26); c) de l'état solide à l'état de vapeur : chaleur (latente) de sublimation ou de volatilisation (confer A. DE LAPPARENT, Cours de minéralogie, 1899, page 507). Chaleur de réaction. Quantité de chaleur dégagée ou absorbée dans une réaction chimique (confer Histoire générale des sciences, tome 3, volume 2, 1964, page 404). Chaleur de combustion. Quantité de chaleur dégagée quand on brûle une molécule-gramme d'un corps à volume ou à pression constante (confer G. DUPONT, Le Bois carburant, 1941, page 46). Chaleur de formation. Quantité de chaleur dégagée ou absorbée dans la formation d'une molécule-gramme d'un corps composé, à partir de ses éléments (confer L. GUILLET, Traité de métallurgie générale, 1923, page 54); antonymes chaleur de décomposition (confer L. SER, Traité de physique industrielle, tome 1, 1888, page 37). Chaleur d'hydratation. Quantité de chaleur dégagée pendant la prise et le durcissement d'un liant Ciment à faible chaleur d'hydratation (J. CLÉRET DE LANGAVANT, Ciments et bétons, 1953, page 30). Équivalent mécanique de la chaleur. Constante représentant la quantité de travail qu'on obtient par la transformation d'une unité de chaleur en énergie mécanique (confer Histoire générale des sciences, tome 3, volume 1, 1961, page 226). 3. PATHOLOGIE. Sensation de malaise général ou localisé, s'accompagnant souvent d'une élévation de la température du corps. Chaleurs d'entrailles, de tête, de la fièvre. Le soir même, il fut pris d'une grande chaleur dans la poitrine (GUSTAVE FLAUBERT, L'Éducation sentimentale, tome 2, 1869, page 221 ). SYNTAXE : Chaleur âcre, mordicante (vieilli). Picotement au niveau des téguments, perceptible par le sujet ou la personne qui l'examine (confer A. TROUSSEAU, Clinique médicale de l'Hôtel-Dieu, 1895, page 182). Chaleur interne. Sensation de chaleur qu'éprouve un malade et qui ne correspond pas à la réalité (confer GEOFFROY, Manuel de médecine pratique, 1800, page 373). Bouffée de chaleur (confer bouffée I C). · Coup de chaleur. Grave malaise dû, surtout, à une température trop élevée, pouvant entraîner la mort, en particulier chez les nourrissons et les animaux domestiques (Confer Charles Dopter [Nouveau traité de médecine, 1926, page 447] ). 4. PHYSIOLOGIE. Température du corps, d'une partie du corps, d'une plante, propre à chaque espèce, produite par les différentes fonctions organiques, liée à la vie, pouvant avoir des manifestations extérieures. Chaleur animale, naturelle, vitale. Elle sentait (...) la chaleur de la main qui soutenait son coude (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, page 489 ). SYNTAXE : Chaleur végétale; chaleur de la peau, du corps, du sang. — Par personnification : Ø 3. C'est mon ennemi, le froid (...). Vous le savez, vous, aux mains de qui se réfugient mes mains, (...)! Tu me manques, ma chère chaleur, autant que le soleil. GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Vagabonde, 1910, page 243. — Par métonymie. Avec cette chaleur blême rougissant seulement aux pommettes [à cause du champagne] (MARCEL PROUST, La Fugitive, 1922, page 488 ). — En particulier. Sensation d'ardeur intérieure, provoquée par une émotion, pouvant se manifester extérieurement. Chaleur qui monte au visage, aux joues de quelqu'un. Que serait la joie sans (...) cette chaleur agréable en tout le corps (...)? (PAUL RICOEUR, Philosophie de la volonté, 1949, page 246 ). 5. ZOOLOGIE. a) Instinct sexuel qui pousse la femelle à vouloir le mâle, selon un rythme régulier. Temps de la chaleur des truies (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ)). Remarque : Ce sens s'applique parfois au mâle, à un ensemble d'animaux. b) (Être) en chaleur. Plus une jument est en chaleur et moins elle bouge (GUSTAVE FLAUBERT, Par les champs et par les grèves, 1848, page 363 ). — Par métaphore : Ø 4.... son aspect [de la mer] , dans ces instants-là, est étrange; on dirait qu'elle désire et craint le cyclone. (...). La lionne en rut fuit devant le lion. La mer, elle aussi, est en chaleur. VICTOR HUGO, Les Travailleurs de la mer, 1866, page 344. — Péjoratif. [À propos d'une personne] · [Par analogie de situation] Qui désire faire l'amour. Gueuse en chaleur (ÉMILE ZOLA, La Faute de l'Abbé Mouret, 1875, page 1278 ). · Par ironie. Qui a trop chaud. — Non, t'es en chaleur... (...). La porte ouverte, tu veux donc nous faire crever? (ROLAND LECALELÉ, DIT ROLAND DORGELÈS, Les Croix de bois, 1919, page 19 ). · Au figuré. Animé d'un grand zèle, d'un grand désir. L'immense bourgeoisie libérale, toujours en chaleur de quelque nouvelle trahison (GEORGES BERNANOS, La Grande peur des Bien-Pensants, 1931, page 63 ). B.— Au figuré. 1. Qualité vive d'un objet, d'une matière, qui est agréable aux sens humains : Ø 5. Viendront-elles un jour, en quelque paradis, Ces collines pour qui j'ai tant fait et tant dit, M'apporter la chaleur du parfum de midi ... ANNA DE NOAILLES, L'Ombre des jours, 1902, page 58. — Spécialement. Qualité d'une teinte harmonieuse, à base de jaune et de rouge surtout, donnant une impression de vie, d'ambiance agréable. Les teintes fanées [des tapis anciens] gardaient une chaleur sombre (ÉMILE ZOLA, Au Bonheur des dames, 1883, page 471 ). · Par ellipse. Teinte ayant ces qualités. Une chaleur rousse circule sous ses obscurités [de Rembrandt] et les rend transparentes (THÉOPHILE GAUTIER, Guide de l'amateur au Musée du Louvre, 1872, page 125 ). 2. Qualité vive d'une personne ou de son comportement. a) Ardeur, passion intérieure d'une personne, parfois d'une collectivité, d'un être divin pour une personne ou une chose, qui se manifeste de différentes façons. Chaleur humaine; parler, soutenir avec chaleur : Ø 6. Yvars se rhabilla alors sans se laver, dit bonsoir lui aussi, mais avec tout son coeur, et ils [les ouvriers] lui répondirent avec la même chaleur. ALBERT CAMUS, L'Exil et le royaume, 1957, page 1606. SYNTAXE : Chaleur d'âme, de coeur; chaleur d'une présence; mettre de la chaleur à, dans quelque chose. — Spécialement. Force, cordialité d'un sentiment, d'une activité, d'une attitude humaine, où l'on sent la sympathie, l'affection, la vie. Chaleur de l'amitié, de l'imagination, du raisonnement. Cette réserve ne démentait pas la chaleur de ses accueils (SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 214 ). · En particulier. Ardeur, expression d'une attitude, d'une réaction humaine. Chaleur d'un baiser, d'un regard, d'un sourire. Cette voix sans timbre, sans chaleur, sans intonation, sans relief (ANDRÉ GIDE, Les Faux-monnayeurs, 1925, page 1170 ). Éclat, vie, expression, intensité d'une oeuvre artistique ou littéraire. La spontanéité, l'entrain et la chaleur de ce premier morceau [le portrait de l'architecte Buron] (ANDRÉ MICHEL, Sur la peinture française au XIXe. siècle, 1928, page 3 ). Animation de certaines activités humaines où existent des oppositions de personnes, de nations, d'intérêts. La chaleur et l'aigreur des discussions (FÉLICITÉ-ROBERT DE LAMENNAIS, Lettres inédites... à la baronne Cottu, 1835, page 276 ). b) Péjoratif, rare. Colère, emportement, intolérance d'une personne dans ses jugements, ses actions. Une fois ma chaleur passée, je reviens de moi-même à la tolérance (HENRI-FRÉDÉRIC AMIEL, Journal intime, 1866, page 128 ). — Vieilli. Chaleur(s) de/du foie, de/du sang. Accès de colère, disposition à s'emporter ou à s'enthousiasmer, en particulier dans la jeunesse (confer airain exemple 15). c) Expressions. — Dans la chaleur de. Au fort de, au beau milieu de. Dans la chaleur de la composition, de la dispute, du combat. — [Par référence à l'expression lancée par Combes pour excuser des paroles imprudentes du ministre Pelletan, au cours d'un banquet, en 1902] Chaleur communicative des banquets. Animation d'un repas due au vin, aux conversations (Confer A. Wicart, Les Puissances vocales, L'Orateur, tome 1, 1936, page 9). — Vieilli. À la chaleur des enchères (et à l'extinction des feux). Selon la montée des prix, qui a une durée déterminée (en particulier jusqu'à l'extinction de petites bougies) : Ø 7. Le prix des soixante tableaux qui composaient cette divine collection (...) ne pouvait être connu qu'à la chaleur des enchères. HONORÉ DE BALZAC, Le Cousin Pons, 1847, page 84. Remarque : N'est attesté que dans DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ. — Langage populaire. (Ah!) Chaleur! Exclamation qui indique la surprise, l'ironie, le désagrément, le refus de faire quelque chose. On jouerait le baccarat et les dames seraient admises! Oh! chaleur! (Le Joueur, 1881) (GUSTAVE FUSTIER, Supplément au Dictionnaire de la langue verte d'Alfred Delvau, 1883, page 505 ).

« élevée que l'on attribuait au centre de la terre (confer W. VERNADSKY, La Géochimie, 1924, page 116).

Chaleur rayonnante. Quantité de chaleur qu'un corps chaud émet et transmet à un corps plus froid (confer COURNOT, Essai sur les fondements de nos connaissances, 1851, page 138).

Chaleur sensible.

Chaleur perçue par les sens ou à l'aide du thermomètre (confer BREMOND, La Poésie pure, 1926, page 161).

Chaleur spécifique. Quantité de chaleur nécessaire à l'unité de masse d'un corps pour élever sa température de un degré (confer RENOUVIER, Essais de critique générale, 3e.

essai, 1864, page 82).

[Dans le cas d'un gaz] Chaleur spécifique à pression constante. Quand il y a dilatation (confer Histoire générale des sciences, tome 3, volume 1, 1961, page 275).

Chaleur spécifique à volume constant Quand il n'y a pas dilatation (ibidem, page 297).

Chaleur atomique.

Produit de la chaleur spécifique d'un corps simple par son poids atomique (confer J.-J.

CHARTROU, Pétroles naturel et artificiels, 1931, page 28).

Chaleur latente.

Quantité de chaleur nécessaire à l'unité de masse d'un corps pour qu'il change d'état, sans modification de température, quand il est arrivé au point où il va changer d'état.

Nouvelles doctrines du feu principe, du fluide igné, de la chaleur latente (MARAT, Les Pamphlets, Les Charlatans modernes, 1791, page 291); en particulier a) de l'état solide à l'état liquide : chaleur (latente) de fusion (confer Histoire générale des sciences, tome 3, volume 1, 1961, page 289); b) de l'état liquide à l'état de vapeur : chaleur (latente) de vaporisation (confer Ch.

DURAND, Les Gdes industrie minérales en Lorraine, 1893, page 26); c) de l'état solide à l'état de vapeur : chaleur (latente) de sublimation ou de volatilisation (confer A.

DE LAPPARENT, Cours de minéralogie, 1899, page 507).

Chaleur de réaction.

Quantité de chaleur dégagée ou absorbée dans une réaction chimique (confer Histoire générale des sciences, tome 3, volume 2, 1964, page 404).

Chaleur de combustion.

Quantité de chaleur dégagée quand on brûle une molécule-gramme d'un corps à volume ou à pression constante (confer G.

DUPONT, Le Bois carburant, 1941, page 46).

Chaleur de formation.

Quantité de chaleur dégagée ou absorbée dans la formation d'une molécule-gramme d'un corps composé, à partir de ses éléments (confer L.

GUILLET, Traité de métallurgie générale, 1923, page 54); antonymes chaleur de décomposition (confer L.

SER, Traité de physique industrielle, tome 1, 1888, page 37).

Chaleur d'hydratation.

Quantité de chaleur dégagée pendant la prise et le durcissement d'un liant Ciment à faible chaleur d'hydratation (J.

CLÉRET DE LANGAVANT, Ciments et bétons, 1953, page 30).

Équivalent mécanique de la chaleur.

Constante représentant la quantité de travail qu'on obtient par la transformation d'une unité de chaleur en énergie mécanique (confer Histoire générale des sciences, tome 3, volume 1, 1961, page 226). 3.

PATHOLOGIE.

Sensation de malaise général ou localisé, s'accompagnant souvent d'une élévation de la température du corps.

Chaleurs d'entrailles, de tête, de la fièvre.

Le soir même, il fut pris d'une grande chaleur dans la poitrine (GUSTAVE FLAUBERT, L'Éducation sentimentale, tome 2, 1869, page 221 ). SYNTAXE : Chaleur âcre, mordicante (vieilli).

Picotement au niveau des téguments, perceptible par le sujet ou la personne 2. »

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