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Définition: CHAMAILLE, substantif féminin.

Publié le 10/11/2015

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Définition: CHAMAILLE, substantif féminin. Rare et littéraire. Dispute, querelle bruyante sans motif sérieux. Synonyme vieilli de chamaillerie*. Une violente rumeur de chamaille (GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Le Notaire du Havre, 1933, page 82 ); une grande chamaille politique (GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Vue de la Terre promise, 1934, page 126 ); âpre et sourde chamaille (ALEXANDRE ARNOUX, Roi d'un jour, 1956, page 336) : Ø Était-ce ainsi, par ces chamailles, ces petits comptes, ces chipotages, qu'il convenait de célébrer notre entrée dans la Terre promise? GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Vue de la Terre promise, 1934, page 40. — En chamaille. Une curée d'appétits en chamaille (JEAN RICHEPIN, Le Pavé, 1883, page 216 ). Forme dérivée du verbe "chamailler" CHAMAILLER, verbe. Familier. A.— Emploi intransitif, vieux. 1. Vocabulaire de la guerre. Combattre l'ennemi. Il a fort bien chamaillé avec 12 ou 15 000 hommes jusqu'à ce que les Russes soient venus manger et vaincre (JOSEPH, COMTE DE MAISTRE, Correspondance, 1806-07, page 331 ). 2. Langue courante (sens affaibli). Se battre, échanger des coups légers ou des paroles blessantes sans raison valable. Ils ricanent, ils plaisantent, ils chamaillent (ALEXANDRE DUMAS PÈRE, Paul Jones, 1838, VI, page 168 ). Remarque : Encore employé dans ce sens par GEORGES DUHAMEL, Journal de Salavin, 1927, page 161 et GUÉHENNO, Jean-Jacques, Grandeur et misère d'un esprit, 1952, page 222, 244. B.— Emploi transitif. 1. Vieilli. Quereller quelqu'un. Chamâillant son vieux à hue et à dia (ROGER MARTIN DU GARD, La Gonfle, 1928, page 1206 ). — Au figuré. À quoi bon chamailler la révolution (VICTOR HUGO, Quatre-vingt treize, 1874, page 25 ). 2. Courant, emploi pronominal. Se chamailler, se chamailler avec (quelqu'un). Échanger des coups sans gravité, et plus généralement, se disputer, se quereller pour des futilités. Ce sont les gamins qui se chamaillent en revenant de l'école (MARCEL AYMÉ, La Jument verte, 1933, page 100) : Ø 1. Une république moderne et une monarchie constitutionnelle sont identiques. N'importe! on se chamaille là-dessus, on crie, on se bat. GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1871, page 282. Ø 2. Un grand bruit éclata : c'étaient deux jeunes paysans qui se chamaillaient à propos d'un héritage, et s'invectivaient en termes grossiers. ÉMILE MOSELLY, Terres lorraines, 1907, page 293. Remarque : S'applique généralement aux enfants dans le sens « échanger des coups »; aux querelles familiales, sociales ou politiques dans l'emploi plus courant de « se quereller avec des mots ». — Emploi subjectif : Ø 3. Je m'apprête à me chamailler au Sénat à l'occasion de la loi sur les serinettes. PROSPER MÉRIMÉE, Lettres à la comtesse de Montijo, tome 2, 1870, page 293. — Au figuré. [Le sujet désigne des choses formant un assemblage curieux] Être mal assorti, former un contraste désagréable et choquant pour la vue. Synonyme : jurer. Ongles vernis, mais non assortis aux lèvres : les deux rouges se chamaillent (HERVÉ BAZIN, La Mort du petit cheval, 1949, page 45 ). Remarque : 1. Chamaillade, substantif féminin, néologisme d'auteur Synonyme expressif de chamaillerie*. Phalanstère tout rempli du matin au soir de disputes, de chamaillades, d'engueulements (Edmond et JULES DE GONCOURT, Journal, 1894, page 545). Confer aussi asticotage, appartenant également au vocabulaire des Goncourt. Prendre (...) plaisir aux chamaillades (...) aux asticotages (IDEM, Manette Salomon, 1867, page 333). 2. Chamaillement, substantif masculin Autre synonyme de chamaillerie*. De tous les coins s'élevaient des cris, des paroles vives, d'interminables chamaillements (FERDINAND FABRE, Barnabé, 1875, page 316).

« la loi sur les serinettes. PROSPER MÉRIMÉE, Lettres à la comtesse de Montijo, tome 2, 1870, page 293. — Au figuré.

[Le sujet désigne des choses formant un assemblage curieux] Être mal assorti, former un contraste désagréable et choquant pour la vue.

Synonyme : jurer.

Ongles vernis, mais non assortis aux lèvres : les deux rouges se chamaillent (HERVÉ BAZIN, La Mort du petit cheval, 1949, page 45 ). Remarque : 1.

Chamaillade, substantif féminin, néologisme d'auteur Synonyme expressif de chamaillerie*.

Phalanstère tout rempli du matin au soir de disputes, de chamaillades, d'engueulements (Edmond et JULES DE GONCOURT, Journal, 1894, page 545).

Confer aussi asticotage, appartenant également au vocabulaire des Goncourt.

Prendre (...) plaisir aux chamaillades (...) aux asticotages (IDEM, Manette Salomon, 1867, page 333).

2.

Chamaillement, substantif masculin Autre synonyme de chamaillerie*.

De tous les coins s'élevaient des cris, des paroles vives, d'interminables chamaillements (FERDINAND FABRE, Barnabé, 1875, page 316). 2. »

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