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Définition du terme: COPAIN, substantif masculin.

Publié le 19/11/2015

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Définition du terme: COPAIN, substantif masculin. COPINE, substantif féminin. Familier. A.— 1. Camarade de classe, de jeu, de loisirs (qui est souvent de la même génération). Expression. Salut les copains. On ne dit pas bonjour aux copains (Roland Dorgelès, Les Croix de bois, 1919, page 272). Les Copains, de Jules Romains. Un bon copain, un vieux copain. Une partie de cartes entre copains (LÉON-PAUL FARGUE, Le Piéton de Paris, 1939, page 24 ). Elle allait faire du camping par ici avec une copine (RAYMOND QUENEAU, Pierrot mon ami, 1942, page 196 ). Ça fait plaisir de revoir un copain des vieux jours (RAYMOND QUENEAU, Loin de Rueil, 1944, page 178) : Ø 1. Il avait un camarade, un copin [sic] , comme nous disions au collège, avec lequel il partageait tout. PROSPER MÉRIMÉE, Mélanges historiques et littéraires, 1855, page 306. · Locution adverbiale. En copain(s). Il faut que vous veniez dîner à la maison, en copain, sans cérémonie (GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Les Linottes, 1912, III, page 56 ). Ici, plus de manières. On boit en copains (ALEXANDRE ARNOUX, Paris-sur-Seine, 1939, page 37 ). · Emploi adjectival : Ø 2.... toute cette marmaille ne m'appelle pas grand'père. Ça sent les rhumatismes, les foulards, la chaise percée, la chancelière, la tête branlante (...) ils m'appellent grand-Ram. Ça, c'est gentil, c'est copain, ça ne fleure pas le corbillard. GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Cécile parmi nous, 1938, page 96. · Expression. Être (très bon) copain avec; être (rester) copain(s). Avoir des relations de camaraderie avec. Il reste une heure, on cause, il est très copain avec moi (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, Le Pénitencier, 1922, page 713 ). Juliette est restée très copine avec son ex-mari (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 250 ). — Ils étaient copains comme cochons (MAURICE GENEVOIX, Raboliot, 1925, page 130 ). 2. En particulier. a) Camarade de régiment. Mon ami de Presles, Marcel Grindier, un vieux copain de tranchée qui était là dans tous les moments les plus durs (HENRI DE MONTHERLANT, L'Exil, 1929, III, 3, page 76) : Ø 3. — Vous verrez... des années passeront. Puis nous nous retrouverons, un jour, nous parlerons des copains, des tranchées, des attaques, de nos misères et de nos rigolades, et nous dirons en riant : « c'était le bon temps... » ROLAND LECALELÉ, DIT ROLAND DORGELÈS, Les Croix de bois, 1919, page 126. b) Camarade de parti, de syndicat. Vinet avait invité une petite copine, qui avait travaillé pour lui à la permanence (LOUIS ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, page 156 ). c) Camarade de travail, collègue : Ø 4. Comme si vous ne devriez pas avoir honte [dit Lahrier au père Soupe] de vous faire flanquer quatre mille balles pour ne rien fiche... depuis le jour de l'an jusqu'à la Saint-Sylvestre, pendant que les copains triment à votre place. GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Messieurs-les-Ronds-de-cuir, 1893, 4e. tableau, I, page 130. 3. Par extension. Celui qui partage la même opinion. Jeudi 17 juillet. Drumont et son copain en antisémitisme, de Biez, dînent aujourd'hui. (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1890, page 1205 ). B.— Spécialement. 1. Péjoratif. Personne qui utilise la complicité de quelqu'un ou qui est le complice de quelqu'un. Le règne des copains et des coquins : Ø 5. Qui donc prétendait que la République des camarades était morte? L'État français [sic] des petits copains paraît devoir la remplacer avantageusement. L'Œuvre, 1er. janvier 1941. — Expression. Faire copain avec. Par fierté, il se refusait à aller dire au Papon d'annoncer une visite : Faire copain avec les domestiques contre un Coëtquidan, ça, non! (HENRI DE MONTHERLANT, Les Célibataires, 1934, page 861 ). 2. Amoureux, amant : Ø 6. Je rencontre aussi, tous les soirs, une petite putain, peinte et poudrée. Elle est amputée d'une cuisse et marche avec des béquilles. (...). Il paraît que cette personne a des amateurs : Chaque jour elle change de copain. GEORGES DUHAMEL, Journal de Salavin, 1927, page 115. Ø 7. Il lui dit : — Quand j'avais seize ans — seize ans, vous entendez, — j'avais une petite copine de quatorze ans. Je l'aimais comme on aime pour la première fois, c'est-à-dire avec un feu qu'on ne retrouvera jamais plus. HENRI DE MONTHERLANT, Les Jeunes filles, 1936, page 1069. Fréquence absolue littéraire Copain : 809. Copine : 34. Fréquence relative littéraire Copain : XIXe. siècle : a) 4, b) 39; XXe. siècle : a) 1 173, b) 2 710. DÉRIVÉS : 1. Copinage, substantif masculin. péjoratif. Fait d'être copain, relations de complices. Avant lui? L'époque des passe-droits, des sélections de faveur, du copinage (ENTRÉE DU 18 DÉCEMBRE 1967 DANS LE DICTIONNAIRE DES MOTS NOUVEAUX (PIERRE GILBERT) 1971). 2. Copiner, verbe intransitif, familier. Être copain (avec). Ça ne serait pas très convenable, pour la pure mademoiselle Saulnier, de copiner avec des putains (ROGER IKOR, Fils Avrom, Les eaux mêlées, page 496 dans DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) Supplément 1970 ). Remarque : On rencontre dans la documentation l'adjectif Copineur. Qui feint de copiner. La loyauté copineuse t'est d'autant plus aisée que tu n'as aucun charme (PAUL GUTH, Lettre ouverte aux idoles, Sheila, 1968, page 89 dans DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT) Supplément 1970 ). 3. Copinerie, substantif féminin Relations de copains. C'était pas toujours la pause, le trafic, la copinerie des inventeurs!... (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 433 ).

« 1922, page 713 ).

Juliette est rest?e tr?s copine avec son ex-mari (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 250 ).

? Ils ?taient copains comme cochons (MAURICE GENEVOIX, Raboliot, 1925, page 130 ).

2.

En particulier.

a) Camarade de r?giment.

Mon ami de Presles, Marcel Grindier, un vieux copain de tranch?e qui ?tait l? dans tous les moments les plus durs (HENRI DE MONTHERLANT, L'Exil, 1929, III, 3, page 76) : ? 3.

? Vous verrez...

des ann?es passeront.

Puis nous nous retrouverons, un jour, nous parlerons des copains, des tranch?es, des attaques, de nos mis?res et de nos rigolades, et nous dirons en riant?: ? c'?tait le bon temps...

? ROLAND LECALEL?, DIT ROLAND DORGEL?S, Les Croix de bois, 1919, page 126.

b) Camarade de parti, de syndicat.

Vinet avait invit? une petite copine, qui avait travaill? pour lui ? la permanence (LOUIS ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, page 156 ).

c) Camarade de travail, coll?gue?: ? 4.

Comme si vous ne devriez pas avoir honte [dit Lahrier au p?re Soupe] de vous faire flanquer quatre mille balles pour ne rien fiche...

depuis le jour de l'an jusqu'? la Saint-Sylvestre, pendant que les copains triment ? votre place. GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Messieurs-les-Ronds-de-cuir, 1893, 4e.

tableau, I, page 130.

3.

Par extension.

Celui qui partage la m?me opinion.

Jeudi 17 juillet.

Drumont et son copain en antis?mitisme, de Biez, d?nent aujourd'hui.

(EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1890, page 1205 ).

B.? Sp?cialement.

1.

P?joratif.

Personne qui utilise la complicit? de quelqu'un ou qui est le complice de quelqu'un.

Le r?gne des copains et des coquins?: ? 5.

Qui donc pr?tendait que la R?publique des camarades ?tait morte? L'?tat fran?ais [sic] des petits copains para?t devoir la remplacer avantageusement. L'?uvre, 1er.

janvier 1941.. »

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