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Définition du terme: COPEAU, COPEAUX, substantif masculin.

Publié le 19/11/2015

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Définition du terme: COPEAU, COPEAUX, substantif masculin. A.— Petite chute de bois très mince et très légère, de forme généralement arrondie, arrachée par un outil tranchant comme la hache, le rabot, la varlope, lors du travail du bois : Ø Il voyait, il revoyait aussi l'établi et le rabot. L'établi. Le billot pour appuyer le morceau de bois que l'on fend. La scie et la varlope. Les beaux vrillons, les beaux copeaux de bois. CHARLES PÉGUY, Le Mystère de la charité de Jeanne d'Arc, 1910, page 85. SYNTAXE :, EXPR. a) Vin de copeaux (vieilli). Vin nouveau que l'on fait passer sur des copeaux de bois pour l'éclaircir. Attesté dans Dictionnaire de l'Académie Française 1798-1878, Dictionnaire universel de la langue fran.aise (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Larousse 19e. -20e, LITTRÉ, DG, GUÉRIN 1892, ROB., DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. b) Argot. Faire des copeaux, etc. Fracturer une porte par effraction, laisser des copeaux derrière soi. Sapé à dix ans pour un coup de vague avec copeaux (Stamir, 1867 dans Les excentricités du langage français (LORÉDAN LARCHEY) 1872, page 102; attesté aussi dans GUÉRIN 1892). — Par métonymie. Menuisier, ouvrier qui fait des copeaux. Remarque : Attesté dans DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, et LES EXCENTRICITÉS DU LANGAGE FRANÇAIS (LORÉDAN LARCHEY) 1880, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE VERTE (HECTOR FRANCE ) 1907. B.— Par analogie. 1. [De forme] La barbe frisottée en de petits copeaux (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Là-bas, tome 1, 1891, page 16 ). Copeaux d'acier (ÉMILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Propos, 1909, page 55 ). Copeaux de savon (Larousse du XXe. siècle, Grand Larousse encyclopédique en dix volumes. ). — Argot. Avoir les copeaux. Avoir les jambes qui flageolent, avoir peur (attesté dans le Dictionnaire encyclopédique Quillet 1965 et dans "Le Poilu tel qu'on le parle" (GASTON ESNAULT)1919, Langue verte et noirs desseins (Auguste Le Breton), 1960, Dictionnaire historique des argots français (Gaston Esnault) 1966). Les copeaux l'avaient saisi au dernier moment (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 684 ). — Absolument. Langue (attesté dans DELVAU 1972, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE VERTE (HECTOR FRANCE) 1907); par métonymie crachat (attesté dans le Dictionnaire des dictionnaires (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892 et Les excentricités du langage français (Lorédan Larchey) 1880, Dictionnaire de la langue verte (Hector France) 1907, "Le Poilu tel qu'on le parle" (Gaston Esnault)1919). Je sentais monter mon copeau (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936 page 223 ). 2. [De valeur] Péjoratif. Ce qui se caractérise par sa petitesse ou sa finesse. Elle [mon âme] rejette les copeaux de la journée qui l'encombrent (MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, 1904, page 256 ). Toute sonore de copeaux d'accordéon (LÉON-PAUL FARGUE, Le Piéton de Paris, 1939, page 134 ). Copeaux de prose (JULIEN BENDA, La France byzantine ou le Triomphe de la littérature pure, 1945, page 100 ). — Argot. Petite course en taxi. Mais quels copeaux (...)! Il est presque impossible de dépasser la place Pigalle ou la porte Saint-Denis (ALBERT SIMONIN, JEAN BAZIN, Voilà taxi!, 1935, page 78 ). Par métonymie. Client qui demande une petite course. On ne se met pas en « stasse » pour charger un copeau (ALBERT SIMONIN, JEAN BAZIN, Voilà taxi!, 1935 page 26 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 141.

« 1.

[De forme] La barbe frisott?e en de petits copeaux (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L?-bas, tome 1, 1891, page 16 ).

Copeaux d'acier (?MILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Propos, 1909, page 55 ).

Copeaux de savon (Larousse du XXe.

si?cle, Grand Larousse encyclop?dique en dix volumes.

).

? Argot.

Avoir les copeaux.

Avoir les jambes qui flageolent, avoir peur (attest? dans le Dictionnaire encyclop?dique Quillet 1965 et dans "Le Poilu tel qu'on le parle" (GASTON ESNAULT)1919, Langue verte et noirs desseins (Auguste Le Breton), 1960, Dictionnaire historique des argots fran?ais (Gaston Esnault) 1966). Les copeaux l'avaient saisi au dernier moment (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT C?LINE, Mort ? cr?dit, 1936, page 684 ).

? Absolument.

Langue (attest? dans DELVAU 1972, DICTIONNAIRE DE LA LANGUE VERTE (HECTOR FRANCE) 1907); par m?tonymie crachat (attest? dans le Dictionnaire des dictionnaires (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GU?RIN) 1892 et Les excentricit?s du langage fran?ais (Lor?dan Larchey) 1880, Dictionnaire de la langue verte (Hector France) 1907, "Le Poilu tel qu'on le parle" (Gaston Esnault)1919).

Je sentais monter mon copeau (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT C?LINE, Mort ? cr?dit, 1936 page 223 ).

2.

[De valeur] P?joratif.

Ce qui se caract?rise par sa petitesse ou sa finesse.

Elle [mon ?me] rejette les copeaux de la journ?e qui l'encombrent (MAURICE BARR?S, Mes cahiers, 1904, page 256 ).

Toute sonore de copeaux d'accord?on (L?ON-PAUL FARGUE, Le Pi?ton de Paris, 1939, page 134 ).

Copeaux de prose (JULIEN BENDA, La France byzantine ou le Triomphe de la litt?rature pure, 1945, page 100 ).

? Argot.

Petite course en taxi.

Mais quels copeaux (...)! Il est presque impossible de d?passer la place Pigalle ou la porte Saint-Denis (ALBERT SIMONIN, JEAN BAZIN, Voil? taxi!, 1935, page 78 ).

Par m?tonymie.

Client qui demande une petite course.

On ne se met pas en ? stasse ? pour charger un copeau (ALBERT SIMONIN, JEAN BAZIN, Voil? taxi!, 1935 page 26 ).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 141.. »

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