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Définition du terme: COQ1, substantif masculin.

Publié le 19/11/2015

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Définition du terme: COQ1, substantif masculin. A.— Oiseau de la famille des Gallinacés. 1. Oiseau de basse-cour, mâle de la poule, se distinguant d'elle par une taille plus élevée, une queue garnie de grandes plumes brillantes relevées en faucille et une crête d'un rouge vif. Beau, jeune, vieux coq; petit, grand coq; crête, ergots de coq; chant, cri du coq. Chapeau en feutre (...) enjolivé de côté par un bouquet de plumes de coq (STÉPHANE MALLARMÉ, La Dernière mode, 1874, page 815) : Ø 1.... dans la cour, les vaches broutaient l'herbe ou ruminaient couchées à l'ombre, assises sur leurs flancs puissants; les poules gloussaient se cachant la tête sous l'aile; sur le fumier, un coq chantait! GUSTAVE FLAUBERT, La Première éducation sentimentale. 1845, page 119. Ø 2. Un seul mot sur les coqs et les poules : petites personnes courtes, dodues, quoique alertes, toutes noires de pied en cap, hormis la crête pourpre, qui ressemblent à des Sénégalais sous la chéchia : on ne saurait trop les conserver pures. À tout croisement, elles perdent en rusticité et en sobriété. JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1925, page 152. · Coq de combat. Coq élevé spécialement pour le combat. Les combats de coqs, passe-temps puéril et barbare, si peu digne d'hommes raisonnables (MICHEL-GUILLAUME-JEAN, DIT SAINT-JOHN DE CRÈVECOEUR, Voyage dans la Haute Pensylvanie et dans l'état de New-York, tome 2, 1801, page 333 ). · ART CULINAIRE. Coq vierge. Chapon. On servit (...) un énorme coq vierge de Barbezieux, truffé à tout rompre (JEAN-ANTELME BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante, 1825, page 169 ). Préparation faite à partir d'un coq, d'un poulet ou d'une autre volaille. Elle avait préparé (...) un coq au vin qu'elle réussissait très bien (HENRI POURRAT, Gaspard des Montagnes, 1925, page 29 ). Coq en pâte. Poularde, coq ou chapon farci. · Littéraire. Au chant du coq. À l'aube. Se lever avec les coqs (familier). Se lever de très bonne heure. Robert Cozal regagna ses pénates, s'étant levé avec les coqs (GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Les Linottes, 1912, page 5 ). a) Comparaisons ou expressions familières appliquées à une personne (généralement à un homme) en relation aveca une particularité physique du coq. (Avoir) une voix de coq. (Avoir) une voix au timbre aigu. Une voix de jeune coq en train de muer (ÉMILE ZOLA, Nana, 1880, page 1107 ). (Avoir) des jambes, des mollets de coq. (Avoir) des jambes, des mollets grêles. Ses jambes de coq ballottaient comme des flûtes dans leur étui (THÉOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, pages 30-31 ). Avoir des cheveux en crête de coq. Avoir les cheveux dressés sur la tête (confer Mauriac, Galigaï, 1952, page 83). Remarque : à rapprocher du canadianisme. coq. Mèche de cheveux relevée sur le dessus du crâne. Les cheveux proprement peignés avec un petit coq à la Papineau (ABBÉ LIONEL GROULX, Les Rapaillages (vieilles choses, vieilles gens), Montréal, Le Devoir, 1916, page 72 ). Comparaisons ou expressions familières appliquées à une personne (généralement à un homme) en relation avecß ses attributs habituels. [sa fierté, son habitude de se pavaner au milieu des poules de la bassecour] Fier, hardi, orgueilleux comme un coq. La bienveillance de Madame Vieuxnoir (...) le rendait hardi comme un coq (LOUIS-ÉMILE-EDMOND DURANTY, Le Malheur d'Henriette Gérard, 1860, page 268 ). Des coquetteries de jeune coq qui parade devant la poulette favorite (GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Messieurs les Ronds-de-cuir, 1893, 4e. tableau, 2, page 138 ). [Son tempérament combatif] Ne donne pas à mes gens un coeur de coq, l'esprit de la guerre civile, la colère contre les gens de sa race (PAUL CLAUDEL, Les Euménides, 1920, III, page 976 ). Rouge comme un coq (en colère). Lucien était rouge comme un coq et tremblant de colère (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Lucien Leuwen, tome 1, 1836, page 111 ). Comparaisons ou expressions familières appliquées à une personne (généralement à un homme) en relation avec? ) [la manière dont on engraissait autrefois les coqs en les enfermant sous un panier et en les gavant de pâtée] Être comme un coq en pâte. Se gaver de nourriture sans prendre aucun exercice. Par extension. Se trouver dans une situation de confort douillet, avoir tout à satiété. Synonyme vieilli : coq en panier : Ø 3. Songe à la vie que tu vas avoir là-bas! (...) Tu seras soigné, dorloté, un vrai coq en pâte!... Ah! La jalousie de tes amis, quand ils vont apprendre ça! ÉDOUARD BOURDET, Le Sexe faible, 1931, III, page 448. Remarque : À partir de cette expression, André Gide (Journal, 1909, page 273) a forgé par plaisanterie (avec un calembour interne) l'adjectif coqempâté (appliqué à un homme) : J'ai trouvé un Jammes très épaissi, très coqempâté par le mariage. b) [Avec une valeur de symbole] — MYTHOLOGIE. Attribut de certaines divinités. Sacrifier un coq à Esculape. [Par allusion aux paroles prononcées par Socrate avant sa mort] Faire fi de certains préjugés, même s'il doit en coûter : Ø 4.... car le sage tôt ou tard finit par sacrifier aux préjugés des sots. Socrate voue, en mourant, un coq à Esculape, pour se disculper du reproche d'athéisme, et Buffon se confesse à un capucin; il voulait être enterré pompeusement; c'est le talon d'Achille pour les plus grands-hommes. CHARLES-FRANÇOIS DUPUIS, Abrégé de l'origine de tous les cultes, 1796, page 481. — ARCHITECTURE RELIGIEUSE. Coq de clocher. Coq stylisé placé sur le clocher des églises, faisant office de girouette et symbolisant la lumière et la résurrection du Christ : Ø 5. L'église massive et muette Est sur la place du marché, Le vent de l'hiver a penché Le beau coq de sa girouette. ANNA DE NOAILLES, L'Ombre des jours, 1902, page 128. · [Par référence aux récits de la passion dans les quatre Évangiles] Le chant du coq. Symbole du reniement de saint Pierre. Le coq a chanté et saint Pierre a renié Notre-Seigneur (LOUIS BERTRAND, DIT ALOYSIUS BERTRAND, Gaspard de la nuit, 1841, page 154 ). Par extension. [S'appliquant à toute personne coupable de trahison] Avant que le coq ait chanté trois fois, (...) cet homme aura trahi la cause du travail pour celle de la paresse et des vices de Paris (HONORÉ DE BALZAC, Les Illusions perdues, 1843, page 249 ). — Coq gaulois. Emblème de la nation française. Le coq gaulois, le lion britannique, l'aigle allemand, toutes ces bêtes nationales (JEAN GUÉHENNO, Journal d'un homme de 40 ans, 1934, page 188 ). · Par extension. HÉRALDIQUE. Figure représentant un coq de profil, la queue redressée. C'est un gros maroquin rouge, avec des coqs pour armoiries (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1862, page 1056 ). NUMISMATIQUE. populaire et vieilli. Louis d'or à l'effigie du coq, ancienne pièce de vingt francs. [Le client sort,] délesté de vingt-cinq « coqs » (ALBERT SIMONIN, JEAN BAZIN, Voilà taxi! 1935, page 62 ). Remarque : Pour un complément d'information sur la valeur symbolique du coq, consulter Dictionnaire héraldique (Charles Grandmaison) 1852, Dictionnaire politique, encyclopédie du langage et de la science politiques (E. Duclerc), 1868, Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XVe au XVIe. siècle (Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc) 1875, Dictionnaire général des lettres, des beaux-arts et des sciences morales et politiques (Théodore Bachelet, Charles Dezobry) 1882, Dictionnaire de la Bible 1912, Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgie (dom Fernand Cabrol et dom Henri Leclercq) 1914, Dictionnaire illustré de la mythologie et des antiquités grecques et romaines (Pierre Lavedan) 1964, Dictionnaire des symboles (Jean Chevalier, Alain Gheerbrant, Marian Berlewi) 1969. 2. Par extension. Mâle de certains Gallinacés et de quelques oiseaux. Coq(-)faisan, coq de perdrix. Un coq faisan partit avec fracas, essora son vol en fusée vers les cimes (MAURICE GENEVOIX, Raboliot, 1925, page 206) : Ø 6. C'était un coq de perdrix rouge magnifique, haut en couleur, le bec et les pieds rouges et durs comme du corail, avec des ergots comme un coq et large de poitrail presque autant qu'un poulet bien nourri. EUGÈNE FROMENTIN, Dominique, 1863, page 6. — Coq de bruyère. Nom de deux variétés de Gallinacés. a) Le grand coq ou grand tetras. Gros oiseau au plumage rouge éclatant, à la queue garnie de longues plumes lui permettant de faire la roue. b) Petit coq, petit tetras, tetras lyre, coq de bouleau. Oiseau de petite taille, au plumage bleu nuit brillant, à la queue fourchue. Le coq de bruyère, qui niche sur les sombres sapins, échappe aux ruses du renard (JACQUES-HENRI BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, page 328 ). — Coq(-)d'Inde. Dindon. Depuis la caille jusqu'au coq-d'Inde, partout où on rencontre un individu de cette nombreuse famille, on est sûr de trouver un aliment léger, savoureux (JEAN-ANTELME BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante, 1825, page 77 ). Remarque : En raison du caractère agressif du dindon et de sa couleur, on rencontre des comparaisons du type : rouge, colère comme un coq d'Inde. Bouffi de colère, comme un coq d'Inde (HENRI POURRAT, Gaspard, 1922, page 192). — Coq(-)de(-)roche. Passereau au plumage brillant jaune-orangé. Synonyme : savant rupicole. [En emploi d'apposition à valeur adjectif (invariable)] Couleur coq-de-roche. D'un beau jaune-orangé. Son grand chapeau blanc garni de plumes coq de roche (JOUHANDEAU, M. Godeau, 1926, page 117); des cravates coq-de-roche (BLAISE CENDRARS, Moravagine, 1926, page 216 ). B.— Au figuré, familier et souvent péjoratif. [Appliqué à un homme ou à un jeune homme] 1. [Par référence à l'instinct de domination du coq] Faire le coq, jouer au coq. Faire le fanfaron; avoir une attitude hardie et arrogante, souvent pour masquer une faiblesse de caractère. Voyez-moi ce petit coq! (GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Vue de la Terre promise, 1934, page 112 ). Si tu m'avais laissé faire, au lieu de jouer les jeunes coqs (PAUL VIALAR, Le Débucher, 1953, page 117 ). SYNTAXE : et EXPR. Coq de combat. Homme agressif et vindicatif. Ces politiciens appartiennent tous à la même espèce de coqs de combat (MAURIAC, Bloc-notes, 1958, page 107). Coq d'Inde. a ) Même sens. ß ) Victime, dupe. L'Empereur, pour n'avoir pas voulu être le coq de la coalition, en sera le coq d'Inde (JOSEPH DE MAISTRE, Correspondance, 1786-1805, page 73). Coq de village. Homme jouissant d'une certaine notoriété dans une ville ou un village par le fait de sa profession, de sa fortune ou de son pouvoir de domination sur les autres. Bien plus que le coq du village, Roger fut le lion de sa province (LA VARENDE, Nez-de-Cuir, 1936, page 16). Plus spécialement. Homme exerçant une certaine fascination sur les jeunes filles. Il reprit ses habitudes de coq de village, adoré de toutes les filles de Vorges et de Landouzy (CHAMPFLEURY, Bourgeois Molinch., 1855, page 95). Par analogie. Coq de collège, coq de la classe. Meneur, chef. Dargelos, chef de bande, coq du collège, cancre impuni (COCTEAU, Portraits-souvenirs, 1935, page 111). À nous le coq. À nous l'autorité, le pouvoir. C'est vrai, (...) à lui le coq, (...) pour inventer des emblèmes et embêter le conscrit (VIDOCQ, Mémoires, tome 2, 1828-29, page 46). 2. [Par référence au coq, symbole de la puissance virile] Les bons coqs sont maigres : Ø 7. Jadis, paraît-il, on se mariait (...) après avoir assuré sur d'autres le prestige du coq; on ne parlait de sa femme qu'en termes feutrés, d'une voix de chapon. HERVÉ BAZIN, La Mort du petit cheval, 1949, page 206. 3. [Sans-nuance péjorative, avec une valeur de tendresse ou d'admiration] Le pauvre petit coq! (JEAN-BALTHASAR MALLARD, COMTE DE LA VARENDE, L'Homme aux gants de toile, 1943, page 282) : Ø 8. — Coq! dit-elle. Oh! grand coq! Et elle lui a déjà écrit cette lettre que Le Figaro cite, un chef-d'oeuvre sur parchemin de crocodile : « Je ne puis te dire ma joie pour ton — notre — triomphe d'hier et de ce soir. Quel bonheur, mon coq! Quel bonheur! » JULES RENARD, Journal, 1897, page 453. C.— Par analogie, emplois spéciaux. 1. Domaine de la connaissance. a) BOTANIQUE POPULAIRE. Coq-franc, coq des jardins, herbe au coq, menthe de coq. Synonyme vulgaire : de la balsamite, et plus spécialement de la tanaisie balsamite, plante aromatique des régions méditerranéennes. Ces herbes qu'on met avec les morts (...) le romarin et le coq-franc, l'hysope, le baume (PAUL CLAUDEL, La jeune fille Violaine, 1892, III, page 537 ). Remarque : Pour la définition de crête-de-coq, voir crête. b) ICHTYOLOGIE POPULAIRE. — Coq de mer. · [Par analogie de couleur] Synonymes vulgaires : daurade, rouget (confer Gourmont, Esthétique de la langue française, 1899, page 189). · [Par analogie de forme] Coquille fossile de la famille des Térébratules : Ø 9. Le détroit de Magellan, qui est à l'entrée de cette mer, nous a montré une petite coquille vivante, que l'on ne connaissait que fossile dans les vignes du Lyonnais. On l'a nommée le coq et la poule, parce qu'elle ressemble à un coq qui coche une poule. JACQUES-HENRI BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, page 168. 2. Domaine de la technique artisanale. a) HORLOGERIE. vieux. Platine gravée servant à recouvrir et protéger le balancier de certaines montres. Confer exemple sous coqueret2. b) ARTS MÉNAGERS. vieilli. Boule en forme d'oeuf placé sur une tige de fer qui servait à repasser les fronces et les bouillonnés : Ø 10. Aussi s'appliquait-elle, muette, soigneuse, repassant les bouillonés et les entre-deux au coq, un oeuf de fer fiché par une tige dans un pied de bois. ÉMILE ZOLA, L'Assommoir, 1877, page 510. 3. SPORTS. Poids coq. Catégorie de boxeurs légers dont le poids ne peut excéder 53 kg 500. Fred Balon rencontrerait Arthur Maning à la limite des poids coq (ALEXANDRE ARNOUX, Paris-sur-Seine, 1939, page 241 ). DÉRIVÉS : 1. Coqueleur, substantif masculin. régionalisme (Nord, Flandre et Belgique). Éleveur de coqs de combat.... deux hommes qui portaient des sacs blancs. Des coqueleurs, que l'atmosphère du cabaret surexcitait. Ils tirèrent leurs coqs (MAXENCE VAN DER MEERSCH, Invasion 14, 1935, page 86 ). Attesté dans les dictionnaires sous la forme coqueleux. 2. Coqueliner, verbe intransitif. [En parlant du coq] Chanter. Et, d'ailleurs, quand je dors, c'est de la barbarie Que de coqueliner cent fois (EDMOND ROSTAND, Chantecler, 1910, IV, 2, page 205 ).

« Pr?paration faite ? partir d'un coq, d'un poulet ou d'une autre volaille.

Elle avait pr?par? (...) un coq au vin qu'elle r?ussissait tr?s bien (HENRI POURRAT, Gaspard des Montagnes, 1925, page 29 ).

Coq en p?te. Poularde, coq ou chapon farci.

? Litt?raire.

Au chant du coq.

? l'aube.

Se lever avec les coqs (familier).

Se lever de tr?s bonne heure.

Robert Cozal regagna ses p?nates, s'?tant lev? avec les coqs (GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Les Linottes, 1912, page 5 ).

a) Comparaisons ou expressions famili?res appliqu?es ? une personne (g?n?ralement ? un homme) en relation aveca une particularit? physique du coq.

(Avoir) une voix de coq.

(Avoir) une voix au timbre aigu.

Une voix de jeune coq en train de muer (?MILE ZOLA, Nana, 1880, page 1107 ).

(Avoir) des jambes, des mollets de coq. (Avoir) des jambes, des mollets gr?les.

Ses jambes de coq ballottaient comme des fl?tes dans leur ?tui (TH?OPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, pages 30-31 ).

Avoir des cheveux en cr?te de coq.

Avoir les cheveux dress?s sur la t?te (confer Mauriac, Galiga?, 1952, page 83).

Remarque?: ? rapprocher du canadianisme.

coq.

M?che de cheveux relev?e sur le dessus du cr?ne.

Les cheveux proprement peign?s avec un petit coq ? la Papineau (ABB? LIONEL GROULX, Les Rapaillages (vieilles choses, vieilles gens), Montr?al, Le Devoir, 1916, page 72 ).

Comparaisons ou expressions famili?res appliqu?es ? une personne (g?n?ralement ? un homme) en relation avec? ses attributs habituels.

[sa fiert?, son habitude de se pavaner au milieu des poules de la bassecour] Fier, hardi, orgueilleux comme un coq.

La bienveillance de Madame Vieuxnoir (...) le rendait hardi comme un coq (LOUIS-?MILE-EDMOND DURANTY, Le Malheur d'Henriette G?rard, 1860, page 268 ).

Des coquetteries de jeune coq qui parade devant la poulette favorite (GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Messieurs les Ronds-de-cuir, 1893, 4e.

tableau, 2, page 138 ).

[Son temp?rament combatif] Ne donne pas ? mes gens un coeur de coq, l'esprit de la guerre civile, la col?re contre les gens de sa race (PAUL CLAUDEL, Les Eum?nides, 1920, III, page 976 ).

Rouge comme un coq (en col?re).

Lucien ?tait rouge comme un coq et tremblant de col?re (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Lucien Leuwen, tome 1, 1836, page 111 ). Comparaisons ou expressions famili?res appliqu?es ? une personne (g?n?ralement ? un homme) en relation avec? ) [la mani?re dont on engraissait autrefois les coqs en les enfermant sous un panier et en les gavant de p?t?e] ?tre comme un coq en p?te.

Se gaver de nourriture sans prendre aucun exercice.

Par extension.

Se. »

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