Définition du terme: COTTAGE, substantif masculin.

Définition du terme: COTTAGE, substantif masculin. Petite maison élégante de la campagne anglaise. Pouvait-elle s'accouder sur le balcon des chalets suisses ou enfermer sa tristesse dans un cottage écossais (GUSTAVE FLAUBERT, Madame Bovary, tome 1, 1857, page 45 ). Trente cottages aux toits de chaume, vêtus de roses et de myrtes grimpants, formaient le délicieux hameau de Lynmouth (ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, Ariel ou la vie de Shelley, 1923, page 118 ). — Par extension. Petite maison de campagne; petite maison. Synonymes : bungalow, chalet. Un chalet capitonné, qui ressemble à un cottage de vieille putain (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1860, page 690) : Ø 1.... je découvris, près d'Annecy et presque sur les bords du lac, à Menton, un charmant cottage entouré de vergers, dont le propriétaire accepta de me louer au mois deux chambres. ANDRÉ GIDE, Si le grain ne meurt, 1924, page 521. SYNTAXE : Humble, petit cottage; cottage confortable et bien tenu; cottage ombragé, riant, entre les arbres, entouré de vergers, tapissé de lierres; frais, blanc cottage; habiter un joli, charmant, délicieux cottage; le gazon, le jardin d'un cottage; vacances au/dans un cottage. Remarque : 1. Attesté dans Dictionnaire de l'Académie Française à partir de Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842. 2. On rencontre dans la documentation le dérivé cottager, substantif masculin Habitant d'un cottage. Attesté dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. et du XX-20e. siècle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN ) 1892. — Régionalisme (Canada). Petite maison unifamiliale, en ville ou à la campagne. Synonyme : pavillon : Ø 2. Pour l'été, je vais habiter surtout ma maison dans la montagne de Saint-Hilaire. À l'automne, je me chercherai un « cottage ». Dans Hampstead, probablement. À moins que je ne me fasse construire quelque chose à mon goût. PHILIPPE PANNETON, DIT RINGUET, Le Poids du jour, Montréal, éditions Variétés, 1949, page 282. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 94.