Définition du terme: COUCHAGE, substantif masculin.

Définition du terme: COUCHAGE, substantif masculin. A.— Action de coucher quelqu'un. 1. [Dans un contexte plus ou moins spécialisé] Coucher (substantif), action de coucher, de se coucher. Sac* de couchage. Veiller au couchage des soldats (Dictionnaire de l'Académie française. 1932). Une camionnette nous accompagne, avec notre attirail de couchage (ANDRÉ GIDE, Voyage au Congo, 1927, page 715 ). — Spécialement, familier. Commerce sexuel plus ou moins habituel ou institutionnel. Ce n'est pas la reine de Sabba qui va se rendre chez ce roi, pour un couchage officiel (JEAN GIRAUDOUX, Judith, 1931, I, 8, page 91 ). Tes amours et tes pauvres histoires de couchage ont cessé de m'intéresser (MARCEL AYMÉ, Les Quatre vérités, 1954, page 148 ). 2. Par métonymie. Ce sur quoi l'on couche, matériel servant à se coucher. Le « couchage » des chevaux. De la tourbe, peu à peu dure comme du mâchefer (PAUL LÉAUTAUD, Journal littéraire, 1, 1893-1906, page 328 ). Par terre, d'autres couchages improvisés, matelas et couvertures de satin bleu ou rose, pour quatre jeunes invitées à la fête nuptiale (JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Les Désenchantées, 1906, page 26 ). B.— Action de coucher quelque chose. 1. HORTICULTURE. a) Action de mettre en terre, sur une partie de leur longueur, les tiges aériennes d'une plante afin d'en faire des marcottes. On multiplie (...) les mûriers par couchage et même par bouture (JACQUES-JOSEPH BAUDRILLART, Nouveau manuel forestier, traduction de Burgsdorf, 1808, page 252 ). b) Action de mettre des graines en couche afin de les faire germer. 2. IMPRIMERIE. Opération consistant à placer un cadrat, un interligne ou un lingot pour exécuter un alignement (d'après Lexique des industries graphiques (RENÉ COMTE, ANDRÉ PERNIN) 1963). Le blanc de couchage sera d'une seule pièce (ÉMILE LECLERC, Nouveau manuel complet de typographie, 1932, page 229 ). 3. PAPETERIE. Fabrication du papier couché. Remarque : Attesté dans Grand Larousse encyclopédique en dix volumes et Grand Larousse de la Langue française. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 13.