Devoir de Philosophie

Définition du terme: COUCOU, substantif masculin.

Publié le 27/11/2015

Extrait du document

Définition du terme: COUCOU, substantif masculin. A.— Oiseau grimpeur de la taille d'une tourterelle, au plumage gris cendré et au ventre blanc, dont la femelle dépose ses oeufs dans le nid des autres oiseaux. L'oeuf du coucou, les moeurs du coucou; entendre le chant du coucou : Ø 1. Le coucou, dit-on, casse un oeuf dans le nid où il va pondre le sien, après avoir guetté le départ de la mère couveuse. S'il en pond deux, il en casse deux. Cet animal qui dit « cou-cou » connaît bien l'art de se cacher. Il est un plaisantin du jeu de la cachette. Mais qui l'a vu? Comme tant d'êtres du monde vivant, on connaît plus le nom que l'être. Qui distinguera entre le coucou roux et le coucou cendré? GASTON BACHELARD, La Poétique de l'espace, 1957, page 122. — Expression populaire. · Maigre comme un coucou. Extrêmement maigre (Confer Henri Pourrat, Gaspard des montagnes, 1922, page 235). · Faire coucou. Tromper un homme avec sa femme. Synonymes : cocu (confer Lorédan Larchey, Les Excentricités du langage, 1865, page 92). — Spécialement. Pendule à coucou, et elliptiquement, coucou. Pendule rustique à poids, originaire de la Forêt Noire, munie d'un dispositif faisant apparaître, à chaque heure, un petit coucou mécanique qui émet des sons imitant le chant de cet oiseau. Le tic-tac d'un coucou, le coucou à cadran peinturluré, le coucou à chaînes, un coucou de bois sculpté : Ø 2. Dans les intervalles de silence, on entendait le tic tac régulier d'un coucou battant les secondes en un coin obscur de la pièce. Et juste comme le vieux allait ouvrir la bouche, l'oiseau chanta la demie de midi, ce qui détermina Lahrier à en finir. GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Messieurs-les-Ronds-de-cuir, 1893, 4e. tableau, I, page 131. B.— Par analogie. 1. BOTANIQUE. a) Plante à fleurs jaunes, désignant soit la primevère officinale, soit le narcisse des bois et des prés, etc., qui ont pour trait commun de fleurir au printemps lorsque le coucou commence à chanter. Un bouquet de coucous. Faire des balles de coucous (confer Maurice Genevoix, Raboliot, 1925, page 308) : Ø 3. À l'approche de l'équinoxe de printemps, les jeunes filles (Berry) vont cueillir des primevères, dites coucous, dont elles font de grosses boules d'un jaune éclatant qu'elles se lancent en chantant :... PIERRE-LOUIS MENON, ROGER LECOTTÉ, Au village de France, tome 1, 1954, page 51. — Rare. [Par référence à la couleur jaune de ces plantes, en fonction d'adjectif invariable] Teindre en jaune coucou un « saut du lit » (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 155 ). b) Bran de coucou, coucou. Gomme distillée par certains arbres fruitiers (cerisiers et guigniers surtout) (Confer Colette, Claudine à l'école, 1900, page 131). 2. TRANSPORTS. Grand cabriolet à deux roues, pouvant contenir six à huit personnes, et qui servait à la fin du xviiie. siècle et au début du XIXe. siècle, à transporter les Parisiens à la banlieue (peut-être par référence soit à la couleur jaune de ces cabriolets, soit au bruit saccadé qu'ils faisaient). Aller en coucou; les cochers, les chevaux de coucous; les coucous de banlieue : Ø 4. J'ai attendu une demi-heure à la porte de Ver (sailles) et alors j'ai vu poindre dans l'avenue un malheureux coucou, qui n'a pu me transporter qu'à Sèvres. HONORÉ DE BALZAC, Correspondance, 1829, page 410. 3. [En parlant familièrement de diverses machines anciennes et en mauvais état] a) Petit train départemental; petite locomotive de manoeuvre utilisée dans les usines ou sur certains chantiers. b) Machine usagée, automobile démodée, avion de modèle ancien et en mauvais état. Un vieux coucou, les coucous de 1914. Jamais je n'ai eu de l'Atlas et du grand bled autour de Marrakech une vision plus saisissante que du haut d'un pauvre coucou militaire (JEAN THARAUD, JÉRÔME THARAUD, Paris-Saïgon dans l'azur, 1932, page 14 ). C.— Interjection. 1. Cri du coucou. Chante, coucou! Cou cou! Cou cou! Là-bas! Là-bas! Chante, chante, coucou! (PAUL CLAUDEL, Poésies diverses, 1952, page 867 ). 2. Coucou! Cri dont se servent les enfants qui jouent à la cachette pour avertir celui qui est au but qu'ils sont cachés et que la recherche peut commencer. Crier coucou!, faire coucou, jouer à coucou! : Ø 5. Je faisais l'espiègle, je disparaissais... Je jouais à coucou avec Jonkind derrière les travées,... LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 296. — Par extension. Faire coucou. Se cacher le visage avec la main comme le font les petits enfants en manière de jeu. 3. Coucou! Coucou le voilà! Cri poussé pour annoncer l'arrivée inopinée d'une personne ou l'apparition subite d'une chose. Coucou. C'était Josette (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 290 ). Il sortit sa troisième pièce, qu'il tint en l'air. — Coucou, ah! la voilà! (ÉMILE ZOLA, La Terre, 1887, page 229) : Ø 6. Le bonhomme lâcha le bouton de la porte, dit avec rondeur : « Coucou! le voilà », fit quatre ou cinq pas dans la pièce et tendit à Laurent une lettre cachetée. GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Le Combat contre les ombres, 1939, page 97. 4. Populaire. a) [Pour signifier à quelqu'un qu'il n'est pas question de lui accorder ce qu'il demande] Pour te prêter de l'argent, coucou!; pour l'aider : coucou! Pour la récupération, coucou! (HERVÉ BAZIN, La Tête contre les murs, 1949, page 359 ). b) [Pour signifier qu'une personne abandonne lâchement son aide ou son action] L'homme commence. Il fait le coq. Il se lance. Il se fait mousser. Là-dessus, coucou! (JACQUES AUDIBERTI, Quoat-Quoat, 1946, 2e. tableau, page 50 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 248. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 179, b) 373; XXe. siècle : a) 558, b) 365.

« six à huit personnes, et qui servait à la fin du xviiie. siècle et au début du XIXe.

siècle, à transporter les Parisiens à la banlieue (peut-être par référence soit à la couleur jaune de ces cabriolets, soit au bruit saccadé qu'ils faisaient).

Aller en coucou; les cochers, les chevaux de coucous; les coucous de banlieue : Ø 4.

J'ai attendu une demi-heure à la porte de Ver (sailles) et alors j'ai vu poindre dans l'avenue un malheureux coucou, qui n'a pu me transporter qu'à Sèvres. HONORÉ DE BALZAC, Correspondance, 1829, page 410. 3.

[En parlant familièrement de diverses machines anciennes et en mauvais état] a) Petit train départemental; petite locomotive de manoeuvre utilisée dans les usines ou sur certains chantiers. b) Machine usagée, automobile démodée, avion de modèle ancien et en mauvais état.

Un vieux coucou, les coucous de 1914. Jamais je n'ai eu de l'Atlas et du grand bled autour de Marrakech une vision plus saisissante que du haut d'un pauvre coucou militaire (JEAN THARAUD, JÉRÔME THARAUD, Paris-Saïgon dans l'azur, 1932, page 14 ). C.— Interjection. 1.

Cri du coucou.

Chante, coucou! Cou cou! Cou cou! Là-bas! Là-bas! Chante, chante, coucou! (PAUL CLAUDEL, Poésies diverses, 1952, page 867 ). 2.

Coucou! Cri dont se servent les enfants qui jouent à la cachette pour avertir celui qui est au but qu'ils sont cachés et que la recherche peut commencer.

Crier coucou!, faire coucou, jouer à coucou! : Ø 5.

Je faisais l'espiègle, je disparaissais...

Je jouais à coucou avec Jonkind derrière les travées,... LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 296. — Par extension.

Faire coucou.

Se cacher le visage avec la main comme le font les petits enfants en manière de jeu. 3.

Coucou! Coucou le voilà! Cri poussé pour annoncer l'arrivée inopinée d'une personne ou l'apparition subite d'une chose. Coucou.

C'était Josette (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 290 ).

Il sortit sa troisième pièce, qu'il tint en l'air.

— Coucou, ah! la voilà! (ÉMILE ZOLA, La Terre, 1887, page 229) : Ø 6.

Le bonhomme lâcha le bouton de la porte, dit avec rondeur : « Coucou! le voilà », fit quatre ou cinq pas dans la pièce et tendit à Laurent une lettre cachetée. GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Le Combat contre les ombres, 1939, page 97. 4.

Populaire. a) [Pour signifier à quelqu'un qu'il n'est pas question de lui accorder ce qu'il demande] Pour te prêter de l'argent, coucou!; pour l'aider : coucou! Pour la récupération, coucou! (HERVÉ BAZIN, La Tête contre les murs, 1949, page 359 ). b) [Pour signifier qu'une personne abandonne lâchement son aide ou son action] L'homme commence.

Il fait le coq.

Il se lance.

Il se fait mousser.

Là-dessus, coucou! (JACQUES AUDIBERTI, Quoat-Quoat, 1946, 2e.

tableau, page 50 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 248.

Fréquence relative littéraire : XIXe.

siècle : a) 179, b) 373; XXe. siècle : a) 558, b) 365. 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles