Devoir de Philosophie

Définition et Usage du mot: APPLAUDISSEMENT, substantif masculin.

Publié le 27/10/2015

Extrait du document

Définition et Usage du mot: APPLAUDISSEMENT, substantif masculin. A.— Battement des mains en signe d'approbation et de joie; manifestation d'approbation par un public qui bat des mains (confer applaudir A). 1. Généralement au pluriel : Ø 1. Nous avons assisté et contribué au triomphe de Jules Romains, dont le très beau poème pour le concours de poésie de l'Odéon a été lu superbement par de Max au milieu d'une tempête d'applaudissements et de sifflets. JACQUES RIVIÈRE, Correspondance [avec Alain-Fournier] , 1909, page 139. SYNTAXE : Des applaudissements frénétiques, furieux, ironiques, isolés, nourris, polis...; de faibles, de vifs applaudissements; les applaudissements de l'assistance, de la foule en délire, du public, de la salle; une salve, une tempête, un tonnerre d'applaudissements; les applaudissements crépitent, éclatent, redoublent; le public éclate en applaudissements; la salle croule sous les applaudissements; couvrir quelqu'un d'applaudissements. 2. Plus rarement, au singulier. Un applaudissement isolé, intempestif; l'applaudissement fut général : Ø 2. Un applaudissement unanime salua la senorita quand elle arriva au-dessous de la présidence. « Les applaudissements pour ceux qui font des sourires, pensa Alban. Et pour ceux qui travaillent et risquent, tout à l'heure, les sifflets. » HENRI DE MONTHERLANT, Les Bestiaires, 1926, page 533. Ø 3. Un petit applaudissement partit au milieu des tombes, sec, ridicule, comme un sac de papier qu'on crève, et s'arrêta honteux, dans le silence et le froid. MAURICE DRUON, Les Grandes familles, tome 1, 1948, page 107. B.— Par extension. Vive approbation (confer applaudir B) : Ø 4. Et d'autres admiraient parce qu'ils avaient peur de paraître ridicules. Enfin, elle avait fini. Nous poussâmes un gros soupir d'applaudissement. JULES RENARD, Journal, 1894, page 207. Ø 5. On ne se lassait point de les [le cavalier et le cheval] regarder passer, progresser, et eux, se sentant admirés, ou comme s'ils percevaient un applaudissement muet, ils se soudaient de plus en plus l'un à l'autre, et ils abaissaient encore l'allure, jusqu'au pas presque d'un homme... JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, tome 1, 1925, page 215. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 918. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 1 275, b) 1 452; XXe. siècle : a) 2 000, b) 833.

« B.? Par extension.

Vive approbation (confer applaudir B)?: ? 4.

Et d'autres admiraient parce qu'ils avaient peur de para?tre ridicules.

Enfin, elle avait fini.

Nous pouss?mes un gros soupir d'applaudissement. JULES RENARD, Journal, 1894, page 207.

? 5.

On ne se lassait point de les [le cavalier et le cheval] regarder passer, progresser, et eux, se sentant admir?s, ou comme s'ils percevaient un applaudissement muet, ils se soudaient de plus en plus l'un ? l'autre, et ils abaissaient encore l'allure, jusqu'au pas presque d'un homme... JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, tome 1, 1925, page 215.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 918.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 1 275, b) 1 452; XXe.

si?cle?: a) 2 000, b) 833.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles