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Définition et Usage du mot: APPOINTÉ2, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 27/10/2015

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Définition et Usage du mot: APPOINTÉ2, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de appointer2 *. II.— Adjectif. Taillé en pointe : Ø M. Vidal connaît la beauté moderne! Allons donc! Grâce à la nature, nos femmes n'ont pas tant d'esprit et ne sont pas si précieuses; mais elles sont bien autrement romantiques. — Regardez la nature, Monsieur; ce n'est pas avec de l'esprit et des crayons minutieusement apointés qu'on fait de la peinture; car quelques-uns vous rangent, je ne sais trop pourquoi, dans la noble famille des peintres. CHARLES BAUDELAIRE, Salon de 1845, 1846, page 157. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 25. Forme dérivée du verbe "appointer" appointer APPOINTER1, verbe transitif. A.— DROIT ANCIEN. Synonyme : mettre en délibéré* : Ø 1. Il se présenta cependant devant le roi en son conseil, et fit porter sa plainte en rappelant les excès du duc et la manière déshonorante dont il s'était comporté. Les gens du duc de Bretagne, qui comparaissaient pour lui, l'excusèrent comme ils purent. Les parties ainsi entendues, la cause fut appointée, et le chancelier dit que le roi ferait justice à qui il appartiendrait :... PROSPER DE BARANTE, Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, tome 1, 1821-24, page 385. B.— Courant. Donner des appointements, rétribuer : Ø 2. Il n'est pas indifférent de vérifier que l'argent est au fond de la plupart des lâchages ou lâchetés dont je fus victime. Si on apprenait demain que je viens d'hériter d'un demi-milliard légué par un maquereau, je serais forcé de louer de vastes bureaux et d'appointer beaucoup d'employés pour dénombrer les amis fidèles, les admirateurs anciens qui se précipiteraient. LÉON BLOY, Journal, 1899, page 334. — Argot, par ironie. Appointer quelqu'un d'une corvée. Rémunérer quelqu'un d'une corvée, la lui imposer par punition : Ø 3. À l'appel du matin, une tête à baquet se présente. « Vous serez appointé de deux corvées pour être en retard ». R. DE LA BARRE, Les Français peints par eux-mêmes, tome 5, École de Saumur, 1842, page 159.

« ? 2.

Il n'est pas indiff?rent de v?rifier que l'argent est au fond de la plupart des l?chages ou l?chet?s dont je fus victime.

Si on apprenait demain que je viens d'h?riter d'un demi-milliard l?gu? par un maquereau, je serais forc? de louer de vastes bureaux et d'appointer beaucoup d'employ?s pour d?nombrer les amis fid?les, les admirateurs anciens qui se pr?cipiteraient. L?ON BLOY, Journal, 1899, page 334.

? Argot, par ironie.

Appointer quelqu'un d'une corv?e.

R?mun?rer quelqu'un d'une corv?e, la lui imposer par punition?: ? 3.

? l'appel du matin, une t?te ? baquet se pr?sente.

? Vous serez appoint? de deux corv?es pour ?tre en retard ?. R.

DE LA BARRE, Les Fran?ais peints par eux-m?mes, tome 5, ?cole de Saumur, 1842, page 159.. »

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