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Définition et Usage du mot: APPOINTEMENT, substantif masculin.

Publié le 27/10/2015

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Définition et Usage du mot: APPOINTEMENT, substantif masculin. I.— DROIT ANCIEN. Jugement interlocutoire par lequel le juge ordonne aux parties de produire de nouveaux témoins ou des preuves écrites sur les points de fait ou de droit qui n'ont pu être suffisamment éclairés à l'audience : Ø 1. Il vous en faudra [de l'argent] pour le contrôle. Il vous en faudra pour la procuration, pour la présentation, conseils, productions et journées de procureur. Il vous en faudra pour les consultations et plaidoiries des avocats, pour le droit de retirer le sac et pour les grosses d'écritures. Il vous en faudra pour le rapport des substituts, pour les épices de conclusion, pour l'enregistrement du greffier, façon d'appointement, de sentences et arrêts, contrôles, signatures et expéditions de leurs clercs, sans parler de tous les présents qu'il vous faudra faire. PAUL CLAUDEL, Le Ravissement de Scapin, 1952, page 1333. — Appointement en droit. Règlement par lequel le juge ordonnait que les parties produiraient par écrit. Appointement à mettre. Règlement par lequel le juge ordonnait que les parties mettraient leurs pièces sur le bureau, pour être jugées sommairement. Synonyme moderne : instruction par écrit et délibéré. Remarque : Attesté dans les dictionnaires du XIXe. siècle et Dictionnaire de l'Académie Française 1932. II.— Courant, substantif masculin pluriel. Rémunération fixe et périodique d'un employé (en particulier du commerce, de l'industrie) : Ø 2. Avec sa dot, ses appointements de chef de bureau au ministère de la police, les donations de sa mère, Lussinge réunit vingt-deux ou vingt-trois mille livres de rente vers 1828. HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Souvenirs d'égotisme, 1832, page 16. Ø 3. Cette somme reposait dans ma caisse, et j'espérais bien qu'elle n'en sortirait qu'à bonnes enseignes. À peine en avais-je distrait quelques centaines de francs pour payer les appointements des employés et les gages des domestiques. LOUIS REYBAUD, Jérôme Paturot à la recherche d'une position sociale, 1842, page 38. Ø 4. Celui-ci, par bonheur, tirait des appointements convenables de sa collaboration à la revue d'art de Ludwigson. ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, l'Été 1914, 1936, page 185. Remarque : Il a existé un appointement, tiré de appoint : " C'est lui qui fournit à l'appointement, aux appointements, se dit d'un homme qui aide à la dépense, à l'entretien, à la subsistance d'un autre qui ne pourrait pas subsister si commodément par lui-même " (Dictionnaire de l'Académie Française 1878); attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XIXe. siècle Cette tournure apparaît, avec la mention familier dans Dictionnaire de l'Académie Française 1835, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), Dictionnaire de l'Académie Française 1878, Nouveau Larousse illustré. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 335. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 906, b) 531; XXe. siècle : a) 431, b) 106.

« peine en avais-je distrait quelques centaines de francs pour payer les appointements des employ?s et les gages des domestiques. LOUIS REYBAUD, J?r?me Paturot ? la recherche d'une position sociale, 1842, page 38.

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Celui-ci, par bonheur, tirait des appointements convenables de sa collaboration ? la revue d'art de Ludwigson. ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, l'?t? 1914, 1936, page 185.

Remarque?: Il a exist? un appointement, tir? de appoint?: " C'est lui qui fournit ? l'appointement, aux appointements, se dit d'un homme qui aide ? la d?pense, ? l'entretien, ? la subsistance d'un autre qui ne pourrait pas subsister si commod?ment par lui-m?me " (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise 1878); attest? dans la plupart des dictionnaires g?n?raux du XIXe.

si?cle Cette tournure appara?t, avec la mention familier dans Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise 1835, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRAN?AISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe.

si?cle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRAN?AISE (?MILE LITTR?), Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise 1878, Nouveau Larousse illustr?.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 335.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 906, b) 531; XXe.

si?cle?: a) 431, b) 106.. »

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