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Définition et usage du mot: BASQUE2, adjectif et substantif.

Publié le 02/11/2015

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Définition et usage du mot: BASQUE2, adjectif et substantif. A.— Adjectif. Qui se rapporte, qui est propre à la région qui s'étend de part et d'autre de la frontière occidentale franco-espagnole, ou à ses habitants. Pays basque; langue, béret, pelote basque : Ø 1. — Ces cris, disait-il [M. d'Abbadie] , peuvent faire vibrer dans une âme basque, en même temps que le souvenir du pays, quelque noble sentiment, digne des vieux temps et de nos grands ancêtres. MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 14, 1922-23, page 110. Ø 2. Ce que j'aimerais beaucoup faire, ce serait un grand hôtel moderne, du type basque. J'avais soumis un projet pour Hendaye, mais je n'ai pas eu la commande. ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, Climats, 1928, page 42. B.— Substantif. 1. Un, une Basque. Celui, celle qui habite le Pays basque ou qui en est originaire : Ø 3. Parti à sept heures de Bordeaux. Sur l'impériale, un Basque français allant à Pau subir son examen pour Saint-Cyr, un Basque espagnol, carliste intraitable et un Piémontais philanthrope. JULES MICHELET, Journal, 1835, page 185. Ø 4. Les populations proprement pyrénéennes sont, il est vrai, assez différentes entre elles : le Navarrais à visage long et mince; le Basque aux tempes renflées et au menton pointu, aux larges épaules et aux hanches rétrécies comme un ancien Égyptien; le Catalan à large face et à épaisse encolure, ne se ressemblent guère. PAUL VIDAL DE LA BLACHE, Tableau de la géographie de la France, 1908, page 28. Ø 5. La plus grande part de la chambrée était faite de Basques et de Béarnais qui recomposaient sans effort l'atmosphère et les moeurs de leur pays, avec leurs cris gutturaux, leur simplicité grave et cérémonieuse, leurs beaux chants tristes et leur étonnante solidarité. FRANCIS AMBRIÈRE, Les Grandes vacances, 1946, page 58. Remarque : Au féminin, pour éviter l'homonyme déplaisante avec basque1, l'usage tend à imposer la forme Basquaise. — LINGUISTIQUE. Le basque. Langue parlée par les Basques : Ø 6. On ne peut rien tirer du basque parce que, étant isolé, il ne se prête à aucune comparaison. Mais d'un faisceau de langues apparentées, comme le grec, le latin, le vieux slave, etc., on a pu par comparaison dégager les éléments primitifs communs qu'elles contiennent et reconstituer l'essentiel de la langue indo-européenne, telle qu'elle existait avant d'être différenciée dans l'espace. FERDINAND DE SAUSSURE, Cours de lingusitique générale, 1916, page 292. Ø 7. L'eau était maintenant si près que le mitrailleur du dessous rentra sa cuve et se coucha dans la carlingue, les jambes ensanglantées lui aussi. Reyes avait fermé les yeux, et parlait basque. ANDRÉ MALRAUX, L'Espoir, 1937, page 792. — Locution. Un tour de Basque. Une supercherie. Courir comme un Basque. Marcher vite et longtemps : Ø 8. Une bonne vieille femme du village ne pouvait pas marcher depuis trois ans (...) À présent elle court comme un Basque. EUGÈNE SUE, Les Mystères de Paris, tome 3, 1842-43, page 104. 2. Spécialement. a) CHORÉGRAPHIE. Pas de basque. Marche cadencée composée de pas glissés au sol (d'après Marcelle Bourgat, Technique de la danse, 1959, page 89). Saut de basque. " Mouvement appartenant à la série des jetés et consistant dans un saut d'une jambe à l'autre par un tour complet du corps " (Grand Larousse encyclopédique en dix volumes). b) MUSIQUE. Tambour de basque. Instrument à percussion composé d'une peau tendue sur un cercle de bois dans lequel sont insérés des grelots ou des petites cymbales (Confer Michel Brenet, Dictionnaire pratique et historique de la musique, 1926, page 433).

« beaux chants tristes et leur ?tonnante solidarit?. FRANCIS AMBRI?RE, Les Grandes vacances, 1946, page 58.

Remarque?: Au f?minin, pour ?viter l'homonyme d?plaisante avec basque1, l'usage tend ? imposer la forme Basquaise.

? LINGUISTIQUE.

Le basque.

Langue parl?e par les Basques?: ? 6.

On ne peut rien tirer du basque parce que, ?tant isol?, il ne se pr?te ? aucune comparaison.

Mais d'un faisceau de langues apparent?es, comme le grec, le latin, le vieux slave, etc., on a pu par comparaison d?gager les ?l?ments primitifs communs qu'elles contiennent et reconstituer l'essentiel de la langue indo-europ?enne, telle qu'elle existait avant d'?tre diff?renci?e dans l'espace. FERDINAND DE SAUSSURE, Cours de lingusitique g?n?rale, 1916, page 292.

? 7.

L'eau ?tait maintenant si pr?s que le mitrailleur du dessous rentra sa cuve et se coucha dans la carlingue, les jambes ensanglant?es lui aussi.

Reyes avait ferm? les yeux, et parlait basque. ANDR? MALRAUX, L'Espoir, 1937, page 792.

? Locution.

Un tour de Basque.

Une supercherie.

Courir comme un Basque.

Marcher vite et longtemps?: ? 8.

Une bonne vieille femme du village ne pouvait pas marcher depuis trois ans (...) ? pr?sent elle court comme un Basque. EUG?NE SUE, Les Myst?res de Paris, tome 3, 1842-43, page 104.

2.

Sp?cialement.

a) CHOR?GRAPHIE.

Pas de basque.

Marche cadenc?e compos?e de pas gliss?s au sol (d'apr?s Marcelle Bourgat, Technique de la danse, 1959, page 89).

Saut de basque.

" Mouvement appartenant ? la s?rie des jet?s et consistant dans un saut d'une jambe ? l'autre par un tour complet du corps " (Grand Larousse encyclop?dique en dix volumes).

b) MUSIQUE.

Tambour de basque.

Instrument ? percussion compos? d'une peau tendue sur un cercle de bois dans lequel sont ins?r?s des grelots ou des petites cymbales (Confer Michel Brenet, Dictionnaire pratique et historique de la musique, 1926, page 433).. »

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