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Définition et usage du mot: BASTIONNÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 02/11/2015

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Définition et usage du mot: BASTIONNÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de bastionner* II.— Emploi adjectival. A.— FORTIFICATIONS. Garni de bastions. Enceinte, ville bastionnée : Ø 1. On mit en état la ville de Clagenfurt, capitale de la Carinthie : on y organisa aussi un gouvernement provisoire. Cette ville a une enceinte bastionnée, mais négligée depuis des siècles, et ne servant guère qu'à la police de la ville; les remparts étaient couverts de maisons, on les abattit, et on en fit un point d'appui pour l'armée. EMMANUEL DIEUDONNÉ, COMTE DE LAS CASES, Le Mémorial de Sainte-Hélène, tome 1, 1823, page 681. SYNTAXE : Front bastionné. « Ouvrage de fortification composé de deux demi-bastions, dont les faces sont unies par une courtine » (Larousse 19e, GUÉRIN 1892). Tracé bastionné. « Tracé des fortifications d'une place ou d'une ligne défendue à l'aide de bastions » (GUÉRIN 1892). B.— Qui ressemble à un bastion. 1. FORTIFICATIONS. Tour bastionnée. a) " Fortification qui tient de la tour et du bastion " (Dictionnaire de l'Académie Française). b) " Très-petit bastion imaginé par Vauban contre le tir à ricochet, et aujourd'hui abandonné " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). 2. Soutenu par un mur, comme un bastion. Jardin bastionné, terrasse bastionnée : Ø 2. Maxence, devant ces pierres superposées sans art, éprouvait une sorte d'enthousiasme. C'est là, sur cette terrasse bastionnée qu'il trouvait son point de départ. ERNEST PSICHARI, Le Voyage du centurion, 1914, page 116. C.— Au figuré " Fortifié, entouré, étagé " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 8 Forme dérivée du verbe "bastionner" bastionner BASTIONNER, verbe transitif. A.— FORTIFICATIONS. Garnir de bastions. Bastionner une muraille; bastionner l'enceinte d'une ville (DICTIONNAIRE DES OUVRIERS DU BÂTIMENT (S. JOSSIER) 1881) : Ø 1. Les gens de Darnétal avaient bastionné le bout des rues et environné les remparts de gabions. GEORGES D'ESPARBÈS, Le Roi, 1901, page 253. — Par extension. Protéger comme d'un bastion, soutenir par un mur : Ø 2.... lorsqu'il [le pape] se promenait dans ses jardins, que le mur de Léon IV bastionne comme un plateau de citadelle, il avait la vue affreuse du vallon qu'on a ravagé au pied du mont Mario, pour y établir des briqueteries, à l'heure fiévreuse de la folie des constructions. ÉMILE ZOLA, Rome, 1896, page 228. B.— Par métaphore. 1. Fortifier : Ø 3.... quant à M. Lampre, il faisait la navette entre Dijon et le Val-Des-Saints; il consultait les avoués, les hommes d'affaires, organisait des travaux de défense autour de l'abbaye, la bastionnait de procédure, accumulait les précautions en vue d'une attaque possible. GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L'Oblat, tome 2, 1903, page 255. 2. Recouvrir, le plus souvent pour assurer une protection : Ø 4. Gazonal, en homme excessivement pénétrant, crut que le peintre et Bixiou voulaient (...) lui faire payer mille francs le déjeuner du Café de Paris, car le fils du Roussillon n'avait pas encore quitté cette prodigieuse défiance qui bastionne à Paris l'homme de province. HONORÉ DE BALZAC, Les Comédiens sans le savoir, 1846, page 332. Ø 5. Debout et fier sur une patte, ou assis et roulant d'une seule main sa cigarette, ou bastionné traîtreusement par le journal Le Temps, déployé, il est là. GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Maison de Claudine, 1922, page 78. — ART CULINAIRE (Confer bastion C 3). Ce fond de pâté (...) bastionné intérieurement d'une couche de lard (THÉOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 157 ).

« ERNEST PSICHARI, Le Voyage du centurion, 1914, page 116.

C.? Au figur? " Fortifi?, entour?, ?tag? " (Grand dictionnaire universel du XIXe.

si?cle (Pierre Larousse)).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 8 Forme d?riv?e du verbe "bastionner" bastionner BASTIONNER, verbe transitif.

A.? FORTIFICATIONS.

Garnir de bastions.

Bastionner une muraille; bastionner l'enceinte d'une ville (DICTIONNAIRE DES OUVRIERS DU B?TIMENT (S.

JOSSIER) 1881)?: ? 1.

Les gens de Darn?tal avaient bastionn? le bout des rues et environn? les remparts de gabions. GEORGES D'ESPARB?S, Le Roi, 1901, page 253.

? Par extension.

Prot?ger comme d'un bastion, soutenir par un mur?: ? 2....

lorsqu'il [le pape] se promenait dans ses jardins, que le mur de L?on IV bastionne comme un plateau de citadelle, il avait la vue affreuse du vallon qu'on a ravag? au pied du mont Mario, pour y ?tablir des briqueteries, ? l'heure fi?vreuse de la folie des constructions. ?MILE ZOLA, Rome, 1896, page 228.

B.? Par m?taphore.

1.

Fortifier?: ? 3....

quant ? M.

Lampre, il faisait la navette entre Dijon et le Val-Des-Saints; il consultait les avou?s, les hommes d'affaires, organisait des travaux de d?fense autour de l'abbaye, la bastionnait de proc?dure, accumulait les pr?cautions en vue d'une attaque possible. GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L'Oblat, tome 2, 1903, page 255.

2.

Recouvrir, le plus souvent pour assurer une protection?: ? 4.

Gazonal, en homme excessivement p?n?trant, crut que le peintre et Bixiou voulaient (...) lui faire payer mille francs le d?jeuner du Caf? de Paris, car le fils du Roussillon n'avait pas encore quitt? cette prodigieuse. »

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