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Définition et usage du mot: BEAU-PÈRE, substantif masculin.

Publié le 02/11/2015

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Définition et usage du mot: BEAU-PÈRE, substantif masculin. Père par alliance. A.— [La désignation étant faite du point de vue de l'un des conjoints] Père de l'autre conjoint : Ø 1.... un beau-père qui traite du contrat de sa fille avec un gendre qui lui plaît, laisse le plus souvent à celui-ci le droit de ruiner sa femme. Pour ne pas être trompé, il ne faut faire d'affaires qu'avec les gens déplaisants. FRÉDÉRIC SOULIÉ. Les Mémoires du diable, tome 1, 1837, page 26. Ø 2. Toutes les petites vexations lui étaient bonnes. On entendait : « depuis que cette étrangère est ici, rien ne marche. » Et cette étrangère était la femme de son fils. L'affection du beau-père pour sa bru attisait encore la rage de la belle-mère. JULES RENARD, Journal, 1889, page 22. Ø 3. Baudoin séjourna à Malatya je ne sais combien de temps. Le beau-père et le gendre étaient les meilleurs amis du monde. RENÉ GROUSSET, L'Épopée des Croisades, 1939, page 110. SYNTAXE : Respectable, riche beau-père; les créances, la succession, le testament, les terrains de son beau-père; aider, approuver, réhabiliter, ruiner son beau-père; dissiper la fortune de son beau-père; être en continuelle dispute avec son beau-père. — Rare. [En emploi d'apposition expressive] : Ø 4. Avec le plus beau-père des sourires : « Je crois que vous les avez laissées au salon [les allumettes] ; ne vous dérangez pas, en voici. » MICHEL BUTOR, Passage de Milan, 1954, page 88. B.— [La désignation étant faite du point de vue d'un fils ou d'une fille] Celui avec lequel la mère s'est remariée : Ø 5. En effet, tant que le beau-père de son fils [de Mme. Hulot] s'était montré rogue et agressif, elle avait trouvé de la force dans la résistance qu'elle opposait à la brutalité du boutiquier;... HONORÉ DE BALZAC, La Cousine Bette, 1846, page 16.

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