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Définition et usage du mot: BEC, substantif masculin.

Publié le 02/11/2015

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Définition et usage du mot: BEC, substantif masculin. I.— [En parlant d'animés : animaux] A.— ORNITHOLOGIE. 1. Extrémité cornée et plus ou moins saillante de la tête des oiseaux, composée de deux mandibules articulées l'une sur l'autre, servant de bouche, de système dentaire, ainsi que d'arme pour l'attaque et la défense. Bec (non) tranchant; becs en ciseaux; coup de bec : Ø 1. Lorsque le bec crochu s'amincit, il s'approche du bec en couteau, propre aux demi-oiseaux de proie, aux oiseaux lâches et voraces, corbeaux, corneilles, pies, etc. GEORGES CUVIER, Leçons d'anatomie comparée, tome 3, 1805, page 194. — Par métaphore. Avoir bec et ongles. Être de taille à se défendre. 2. Par métonymie. [Noms populaire d'oiseaux] Bec-bleu (Germaine Guèvremont, Le Survenant, 1945, page 72). Bec-en-ciseaux. " Palmipède de Guyane au bec tranchant " (Dictionnaire général de la langue française (ADOLPHE HATZFELD, ARSÈNE DARMESTETER)). Bec-courbe. " L'un des noms de l'avocette " (Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842). Bec-croche. " Nom vulgaire de l'ibis rouge " (Dictionnaire général des sciences théoriques et appliquées (AUGUSTIN PRIVAT-DESCHANEL, ADOLPHE FOCILLON), 1870). Bec-croisé. " Oiseau d'une espèce voisine de celle du gros bec " (Traité général des Eaux et Forêts - Chasses et pêches (JACQUES-JOSEPH BAUDRILLART) 1834). Bec dur. " Nom vulgaire du gros-bec commun " (Dictionnaire universel des Sciences, des Lettres et des Arts (MARIE-NICOLAS BOUILLET) 1859). Bec-figue, becfigue. " Oiseau du genre de la fauvette, qui forme une espèce particulière, quoique dans nos pays méridionaux on appelle bec-figues toutes les espèces de fauvettes " (Traité général des Eaux et Forêts - Chasses et pêches (JACQUES-JOSEPH BAUDRILLART) 1834). Bec-fin. " Groupe de passereaux dentirostres, composant une très nombreuse famille reconnaissable à son bec droit, effilé et en alène, dont la base est plus élevée que large; la mandibule supérieure quelquefois échancrée à sa pointe, l'inférieure toujours droite. On y trouve presque tous les petits oiseaux chanteurs de nos bois " (Dictionnaire général des sciences théoriques et appliquées (AUGUSTIN PRIVAT-DESCHANEL, ADOLPHE FOCILLON), 1870). Bec-en-fourreau. " Nom vulgaire du chionis " (Dictionnaire universel des Sciences, des Lettres et des Arts (MARIE-NICOLAS BOUILLET) 1859). Bec-de-hache. " L'un des noms de l'huîtrier " (Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842). Bec-ouvert. " Espèce de héron " (Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842). Bec-plat. " Nom vulgaire du canard souchet " (Nouveau Larousse gastronomique (PROSPER MONTAGNÉ) 1967). Bec-rouge (Jules Verne, L'Île mystérieuse, 1874, page 111). Bec-de-scie, bec en scie, becscie. " Nom vulgaire du harle " (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Dictionnaire des dictionnaires (sous la direction de Paul Guérin) 1892, Dictionnaire encyclopédique Quillet, 1965). " Nom vulgaire d'un gobe-mouche " (Nouveau Larousse illustré, Larousse du XXe. siècle en six volumes). Bec-scie. " Oiseau aquatique de la Louisiane, dont le bec est crénelé comme une scie " (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845). Remarque : En poésie, bec peut désigner un oiseau, envisagé surtout du point de vue de la voracité : Ø 2. Je vois vers les gibets voler les becs nocturnes Quêtant un noir lambeau. VICTOR HUGO, La Légende des siècles, L'Épopée du ver, tome 4, 1877, page 561. B.— Par analogie. [En parlant d'autres animaux] 1. " Tout prolongement notable situé en avant de la tête " (Dictionnaire des termes techniques d'entomologie (EUGÈNE SÉGUY) 1967). " On donne encore le nom de bec aux mandibules cornées des sèches et des poulpes, aussi bien qu'à celles des mollusques céphalopodes " (Dictionnaire général des sciences théoriques et appliquées (AUGUSTIN PRIVAT-DESCHANEL, ADOLPHE FOCILLON), 1870). Le bec ou rostre des tiques (ERNEST GARCIN, Guide vétérinaire, 1944, page 202 ). — En particulier, populaire. Nez (infra II A 1). 2. Par métonymie. [Noms populaire d'animaux] Bec-de-faucon. " Nom vulgaire donné à certaines espèces de tortues ou de poissons " (Larousse du XXe. siècle en six volumes). Bec-d'oie. " L'un des noms vulgaires du dauphin " (Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842). Bec-d'oiseau. " Ornithor(h)ynque " (Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842, Dictionnaire général de la langue française (ADOLPHE HATZFELD, ARSÈNE DARMESTETER)). Bec-de-perroquet. " Nom vulgaire d'un squale et de plusieurs coquilles univalves " (Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842). Bec-pointu. " Variété de raie ainsi nommée parce qu'elle a la tête plus allongée et le corps plus ovale " (Nouveau Larousse gastronomique (PROSPER MONTAGNÉ) 1967). Bec-de-lièvre. " Espèce de chauve-souris à museau fendu " (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845); Confer infra III A 3. II.— [En parlant d'animés : l'homme] Remarque : Confer aussi supra I A 1 par métaphore. A.— [Pour désigner une partie du visage] 1. [Expression désignant le nez] a) [Dans une comparaison, le mot nez étant exprimé] Nez en bec d'aigle; par ellipse bec d'aigle. Crochu, recourbé comme le bec d'un aigle. Grand nez en bec d'aigle (ÉMILE ZOLA, Germinal, 1885, page 1173 ). SYNTAXE : Nez en bec (JEAN DE LA VARENDE, Cadoudal, 1952, page 69), en bec d'oiseau de proie, de faucon, de vautour, en bec de canard; nez crochu en bec de chouette (LOTI, Mon frère Yves, 1883, page 193). b) Par métaphore (du sens ornithologique), populaire, familier. Nez : Petit bec retroussé (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L'Art mod, 1883, page 120) : Ø 3. C'était sa mère [de Nicolas] , cette vieille femme qui ne voyait rien au-delà d'un solide bec chaussé de besicles. FRANÇOIS MAURIAC, Galigaï, 1952, page 164. — Locution figurée. Mener quelqu'un par le bec (Jean-François Rolland, Dictionnaire du mauvais langage, 1813, page 19). Le mener par le bout du nez. Passer la plume par le bec à quelqu'un. " Le frustrer de quelque avantage qu'il avait en vue " (Jean-François Rolland, Dictionnaire du mauvais langage, 1813, page 19). Avoir la plume sur le bec. " Bien se porter " (Charles-Louis Carabelli, [Langage campagnard] ). L'avoir dans le bec (Bernard Gelval, Sept fables en argot, 1945, page 7). Être déconfit. Passer devant le bec, passer devant le nez. " Passer sans répondre à l'espoir de quelqu'un " (Les excentricités du langage français (LORÉDAN LARCHEY) 1880). Avoir le bec enfariné. Être sottement content de soi. Le bec dans l'eau. Dans l'attente et l'incertitude. Rester, se retrouver le bec dans l'eau. — Régionalisme (Belgique) Avoir/être le bec dans l'eau. Ne savoir que répondre (Confer Dictionnaire des difficultés grammaticales et lexicologiques (JOSEPH HANSE) 1949). Bec à bec. Nez à nez, face à face. 2. Populaire, familier. [Expression désignant la bouche] Avoir la pipe, la cigarette au bec : Ø 4. Le Barthaut, une vieille, et un grand chauche-mottes de valet, assis en face, ouvraient le bec comme les petits d'une pie. HENRI POURRAT, Gaspard des Montagnes, À la belle bergère, 1925, page 236. Remarque : Moins vulgaire que gueule, auquel il peut être substitué dans beaucoup de ses emplois figurés. — Locution figurée. Chelinguer du bec. " Avoir mauvaise haleine " (Dictionnaire de la langue verte (HECTOR FRANCE) 1907). Avoir la rue du bec mal pavée. " Avoir les dents mal rangées " (Dictionnaire de la langue verte (HECTOR FRANCE) 1907). Faire le gros bec. " Faire la moue, faire une grimace " (Canada). Parisien à gros bec (Charles Virmaitre, Dictionnaire d'argot fin-de-siècle, 1894, page 206) et, par ellipse, gros bec (Charles-Louis Carabelli, [Langage populaire] ). Parisien dédaigneux. Faire le petit bec (Dictionnaire général de la langue française au Canada (LOUIS-ALEXANDRE BÉLISLE) 1957). Faire la moue. — En particulier. a) [La bouche en tant qu'organe de la nutrition] Se mettre quelque chose dans le bec (Dictionnaire général de la langue française (ADOLPHE HATZFELD, ARSÈNE DARMESTETER), Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française (Paul Robert)); ce n'est pas pour mon/ton bec : Ø 5. CÉSAR. — (...) Tiens, le père Cougourde, un homme admirable qui buvait douze mandarins par jour, sais-tu pourquoi il ne vient plus? Il me l'a dit. Parce que tes mélanges fantaisistes risquaient de lui gâter la bouche. MARIUS. — Lui gâter la bouche! Un vieux pochard qui a le bec en zinc. MARCEL PAGNOL, Marius, 1931, I, 3, page 31. · Locution figurée. Rincer le bec à quelqu'un. " Lui payer à boire " (Dictionnaire de la langue verte (HECTOR FRANCE) 1907). Se rincer le bec. " Boire " (Dictionnaire de la langue verte (HECTOR FRANCE) 1907). Tortiller du bec. " Manger " (Les excentricités du langage français (LORÉDAN LARCHEY) 1880, Dictionnaire de la langue verte (Hector France) 1907). Se calfater le bec. " Manger ou boire, dans l'argot des voleurs " (Dictionnaire de la langue verte (HECTOR FRANCE) 1907). Se refaire le bec. " Prendre un bon repas " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-20e. ). En avoir jusqu'au bec. " Avoir mangé jusqu'à satiété " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-20e. ). Par métonymie. Friand-bec (Pierre Hamp, Vin de Champagne, 1909, page 156); Gourmet. fin bec, bec fin. Gourmet. Avoir le bec salé. " Être intempérant " (Charles-Louis Carabelli, [Langage populaire] ); Confer Henri Barbusse, Le Feu, 1916, page 25). Claquer du bec. Avoir faim (Confer Henri Barbusse, Le Feu, 1916, page 256). Les cailles, les alouettes ne leur tomberont pas toutes rôties dans le bec. Ils ont tort de croire qu'ils obtiendront tout sans peine (Confer Anatole France, L'Île des pingouins, 1908, page 182). b) [La bouche en tant qu'organe de la parole] Ouvrir, fermer son bec; taire son bec : Ø 6. Rends-lui le service, alors, de la prévenir qu'elle ferme son bec, si elle ne veut pas que j'ouvre le mien. Ah! il y en aura, du grabuge, tu verras! ÉMILE ZOLA, La Terre, 1887, page 442. · Locution figurée. N'avoir que du bec, que le bec. " N'avoir que du babil " (Dictionnaire de l'Académie Française). Avoir le bec bien affilé. " Parler, répondre avec promptitude et facilité, et même avec un peu de malice " (Dictionnaire de l'Académie Française). Se défendre du bec. " Se défendre de paroles " (Dictionnaire de l'Académie Française). Donner un coup de bec. " Lancer une méchanceté " (Dictionnaire général de la langue française au Canada (LOUIS-ALEXANDRE BÉLISLE) 1957). Être pris par le bec. " Être convaincu par ses propres paroles " (Dictionnaire de l'Académie Française), " être convaincu d'erreur par ses propres paroles, être mis en contradiction avec ce que l'on a dit précédemment " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). Avoir le bec gelé. " Ne dire mot, rester interdit, ne savoir que répondre " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-20e. ). Être fort en bec, avoir bon bec. Avoir la langue bien pendue. Bon bec. " Bavard et surtout bavarde très prompte à injurier et à riposter " (Nouveau Larousse illustré, Larousse du XXe. siècle en six volumes). Caquet bon bec. " Pie, et au figuré, femme bavarde et médisante " (Dictionnaire général de la langue française au Canada (LOUIS-ALEXANDRE BÉLISLE) 1957). River le bec. " Faire taire par des menaces " (Dictionnaire de la langue verte (HECTOR FRANCE) 1907). Clouer (Vocabulaire technique de l'éditeur en sept langues 1967). clore, fermer le bec (à, de quelqu'un). (Le) réduire au silence. Se prendre de bec. Se disputer : Prise de bec. Altercation. Faire le bec à quelqu'un. L'instruire, l'informer; l'amener à faire ce que l'on veut. c) Régionalisme (Suisse romande et en France, régionalisme de Pontarlier), familier et enfantin. Baiser. Synonyme : bécot. Viens, petit mimi, que je te donne un bec (J.-H. BONHÔTE, Glossaire neuchâtelois, Neuchâtel, 1867, page 19 ). Elle m'a donné un bon bec (PHILIPPE MEIJER, Enquête sur le français des enfants lausannois, Thèse Amsterdam, Meppel, 1962, page 102 ). Faire un bec. " Donner un baiser " (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ) Supplément). B.— Par métonymie, populaire, familier. [Pour désigner la personne tout entière] · Petit bec. " Terme de cajolerie que l'on adresse à une femme, à un enfant, ou dont on se sert pour les désigner " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)); Confer aussi supra II A 2 locution figée, ainsi que blanc-bec*). · Bec-jaune, béjaune. Ignorance, inexpérience; novice, nigaud. Montrer à quelqu'un son béjaune : Ø 7. « Ah! ah! me dis-je en me levant Que cet oisillon jaseur fasse sa thèse et la soutienne. Il trouvera mon collègue Quicherat ou quelque autre professeur de l'école pour lui montrer son béjaune. (...) » ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le Crime de Sylvestre Bonnard, 1881, page 378. Remarque : Au propre, " jeune oiseau de proie qui n'est point encore formé et qui ne sait point chasser " (DICTIONNAIRE UNIVERSEL DES SCIENCES, DES LETTRES ET DES ARTS (MARIE-NICOLAS BOUILLET) 1859). " Se disait autrefois de l'ouvrier qui passait de l'apprentissage au compagnonnage, ou du compagnon qui passait à la maîtrise. À ces deux époques, l'ouvrier était obligé de payer un régal à ses anciens camarades " (DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845). " Régal payé en cette circonstance " (Ibidem). Lettres de béjaune (ancien). " Lettres que les clercs obtenaient autrefois à la basoche au commencement de la cléricature, pour en marquer l'époque et justifier de leur temps de palais " (Ibidem). Abbé des béjaunes. " Élève en théologie qui percevait le droit d'entrée des béjaunes ou nouveaux venus " (Grand dictionnaire universel du XIXe. et du XX-20e. siècle (Pierre Larousse)). · Bec dans l'huile. " Mécanicien " (L'Argot des aviateurs dans Albert Dauzat, L'Argot de la guerre, 1918, page 244). — Argot Termes d'injures (supra II A 1 a). Bec de singe; bec de puce ("Le Poilu tel qu'on le parle" (GASTON ESNAULT) 1919, page 64); bec d'asticot, de cane, de moule, de veau (Ibidem; Henri Barbusse, Le Feu, 1916, page 193, 107, 261, 230). Bec d'ombrelle. " Se disait autrefois d'un visage grotesque digne d'orner le pommeau d'une canne ou d'un parasol (peut-être inspiré par bec de cane?) " (Vocabulaire technique de l'éditeur en sept langues 1967). III.— [En parlant de choses, par analogie avec la forme pointue et incurvée d'un bec d'oiseau] A.— [Choses se trouvant dans la nature] 1. ANATOMIE HUMAINE. Organe ou partie d'organe ayant la forme saillante d'un bec. Bec de l'apophyse coronoïde (GEORGES GÉRARD, Manuel d'anatomie humaine, 1912, page 133 ). Bec du calamusique " Extrémité inférieure évasée de la tige du calamus scriptorius, située à la jonction dilatée du canal épendymaire (ventricule d'Arantius) avec la cavité du quatrième ventricule " (Dictionnaire français de médecine et de biologie (ALEXANDRE MANUILA, LUDMILLA MANUILA, M. NICOLE, H. LAMBERT) tome 1 1970). Bec caracoïdien. " Sommet de l'apophyse caracoïde " (Dictionnaire de médecine et des sciences associées à la médecine (PIERRE-HUBERT NYSTEN) 1814). Bec du corps calleux. " Extrémité effilée de la lame inférieure du genou du corps calleux, se terminant dans la paroi antérieure du troisième ventricule " (Dictionnaire français de médecine et de biologie (ALEXANDRE MANUILA, LUDMILLA MANUILA, M. NICOLE, H. LAMBERT) tome 1 1970). Bec de cuiller. " Étroite lamelle osseuse, incurvée et saillante, qui prolonge en arrière l'orifice postérieur tympanique du conduit du muscle du marteau, et dont la paroi externe est parfois déhiscente sur la paroi interne (ou labyrinthique) de la caisse du tympan " (Dictionnaire français de médecine et de biologie (ALEXANDRE MANUILA, LUDMILLA MANUILA, M. NICOLE, H. LAMBERT) tome 1 1970). Bec de l'olécrane (GEORGES GÉRARD, Manuel d'anatomie humaine, 1912 page 141 ). Bec de la plume à écrire. " Extrémité angulaire du 4e. ventricule du cerveau " (Dictionnaire de médecine et des sciences associées à la médecine (PIERRE-HUBERT NYSTEN) 1814). 2. BOTANIQUE. " Certains prolongements plus ou moins consistants et aigus des organes des plantes et dont la forme se rapproche de celle du bec des oiseaux " (Dictionnaire général des sciences théoriques et appliquées (AUGUSTIN PRIVAT-DESCHANEL, ADOLPHE FOCILLON), 1870). Par métonymie, populaire. Bec-de-can(n)e (infra III B 2 b). Bec-de-cigogne. " Le geranium ciconium " (Dictionnaire des dictionnaires (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892). Bec-de-corbin (infra B 2 b). Bec-de-héron. " Le geranium arduinum et le misembrianthemum rostratum " (Dictionnaire des dictionnaires (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892). Bec-de-pigeon. " Le geranium columbinum " (Dictionnaire des dictionnaires (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892). Bec-de-grue. Le (fruit du) géranium. 3. PATHOLOGIE. Bec acromégalique. " Proéminence exagérée du tubercule antérieur de la selle turcique, visible sur les radiographies du profil du crâne chez les acromégaliques " (Dictionnaire français de médecine et de biologie (ALEXANDRE MANUILA, LUDMILLA MANUILA, M. NICOLE, H. LAMBERT) tome 1 1970). Bec-de-perroquet. " Ostéophyte en forme de crochet qui apparaît sur le corps des vertèbres dans certains types de rhumatisme chronique " (Dictionnaire français de médecine et de biologie (ALEXANDRE MANUILA, LUDMILLA MANUILA, M. NICOLE, H. LAMBERT) tome 1 1970). — Bec-de-lièvre. Malformation souvent congénitale de la bouche, par défaut de soudure ou soudure apparente de la lèvre supérieure : Ø 8. Ce pauvre Hilarion, bancal, la bouche tordue par un bec-de-lièvre, était sans malice... ÉMILE ZOLA, La Terre, 1887, page 59. · Emploi adjectival. Une pauvre enfant aveugle et bec-de-lièvre (PAUL CLAUDEL, La nuit de Noël 1914, 1915, II, page 574 ). 4. GÉOGRAPHIE. Pointe de terre avançant dans la mer, ou délimitée par le confluent de deux rivières. Le bec d'Ambez (Dictionnaire de l'Académie Française); le bec d'Allier (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845). B.— [Objets fabriqués] Partie d'un objet ou objet tout entier. 1. [Objet fendu] Bec d'une plume, becs d'une plume. Extrémité fendue d'une plume à écrire (Confer Edmond About, Le Roi des montagnes, 1857, page 287). 2. [Outil; par extension objet] a) PRÉHISTOIRE. " Instrument de pierre taillée muni d'une extrémité active plus ou moins pointue et bien dégagée, mais plus forte que celle d'un perçoir " (Dictionnaire de la préhistoire (MICHEL BRÉZILLON) 1969). Bec-de-perroquet (Dictionnaire de la préhistoire (MICHEL BRÉZILLON) 1969). b) TECHNOLOGIE. — Bec-d'âne, bédane. " Espèce de poignée en fer avec laquelle on ouvre les portes d'un appartement " (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845); " Instrument dont on se sert en chirurgie pour l'extraction des balles " (Dictionnaire universel des Sciences, des Lettres et des Arts (MARIE-NICOLAS BOUILLET) 1859). MENUISERIE, SERRURERIE. Sorte de burin ou de ciseau mince permettant de creuser des rainures, des cannelures, des mortaises, etc. : Ø 9. Il y avait aussi [dans le coffre] des serres, des griffes, des maillets, des riflards, des bedanes, des tarières, enfin tous les outils que puisse désirer un bon artisan. GERMAINE GUÈVREMONT, Le Survenant, 1945, page 85. — Bec-de-cane, Bec-de-canne. Instrument de coutellerie ayant la forme d'un clou à crochet. Synonyme : clou à pigeon (Confer Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Dictionnaire des dictionnaires (sous la direction de Paul Guérin) 1892, Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, Arsène Darmesteter), etc.). CHIRURGIE. " Instrument qui servait à extraire les balles; il avait quelque ressemblance avec le bec d'une cane " (Dictionnaire des dictionnaires (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892; supra bec-d'âne). " Nom vulgaire de l'aloès linguiforme " (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845). " Outil à fût dont le fer, recourbé en forme de croissant, est propre à pousser des moulures, à les arrondir ou à les dégager " (Dictionnaire des termes employés dans la construction (PIERRE CHABAT) 1881). Poignée, ayant souvent la forme d'un bec d'oiseau, permettant de mouvoir le pêne d'une serrure sans l'aide d'une clé. Tourner le bec-de-canne : Ø 10.... elle pesa doucement sur le bec de cane en cuivre qu'elle connaissait bien et ouvrit la porte de communication. HENRI PETIOT, DIT DANIEL-ROPS, Mort, où est ta victoire? 1934, page 532. · Argot " Revolver " (Aristide Bruant, Dictionnaire français-argot, 1905, page 394). " Vol dans les immeubles " (Jacques Lacassagne, L'Argot du "milieu ", 1928, page 291). Travailler au bec-de-cane. " Cambrioler " (Dictionnaire historique des argots français (GASTON ESNAULT)). — Bec-de-corbin, Bec-à-corbin. " Se dit, en général, dans les arts, de ce qui est courbé et terminé en pointe " (Dictionnaire de l'Académie Française 1835, Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845); " Se dit d'une sorte de ciseau recourbé et aussi d'objets contournés en forme de crochet aigu semblable à un bec de corbeau " (Jules Adeline, Lexique des termes d'art, 1884); " Vaisseau de cuivre à bec dont on se sert dans les raffineries " (Dictionnaire général de la langue française (ADOLPHE HATZFELD, ARSÈNE DARMESTETER)); " Outil de calfat recourbé et terminé en pointe, destiné à extraire la vieille étoupe des coutures " (Petit dictionnaire de marine (ROBERT GRUSS) 1952); " Outil à fût dont le fer, à son extrémité, est recourbé en croissant et qui sert à refouiller les moulures, à dégager et arrondir le derrière des talons " (Dictionnaire des termes employés dans la construction (PIERRE CHABAT) 1881) : Ø 11. Bec de corbin, de faucon, d'oysel, d'oustarde désignaient une sorte de marteau à long manche présentant d'un côté un maillet, de l'autre une longue pointe incurvée en forme de bec de corbeau. DICTIONNAIRE DU COSTUME ET DE SES ACCESSOIRES, DES RAMES ET DES ÉTOFFES DES ORIGINES À NOS JOURS (MAURICE LELOIR) 1961. · Canne à bec-de-corbin, canne à bec de corbin, parapluie à bec-de-corbin, parapluie à bec de corbin; par plaisanterie. nez en bec-de-corbin, nez à bec-de-corbin, nez en bec de corbin, nez à bec de corbin : Ø 12. Pendant la Terreur, un parapluie à bec-de-corbin suffisait pour faire trancher la tête au plus honnête homme, parce que rien ne ressemble aux nez des Bourbons comme un bec-de-corbin. HONORÉ DE BALZAC, Œuvres diverses, tome 2, 1850, page 342. 3. [Objets creux] a) Brûleur à gaz. Bec Bunsen. Partie d'une lampe, surtout à gaz, où a lieu la combustion; par extension lampe. Lampe à trois becs (ou, par ellipse, trois-becs), à six becs; bec différentiel (Adolphe Wurtz, Dictionnaire de chimie pure et appliquée, tome 1, 1er. volume, 1869, page 1547); bec de ville (Adolphe Wurtz, Dictionnaire de chimie pure et appliquée, tome 1, 1er. volume, 1869, page 1541); bec à incandescence; bec à fente ou bec papillon; bec à manchon ou bec Auer. Une belle lampe au bec compliqué (JULES RENARD, Journal, 1900, page 582 ). — Bec de gaz. Partie d'une lampe à gaz où a lieu la combustion; par extension, lampe à gaz, réverbère : Ø 13. Devant le théâtre, un seul bec de gaz, dans un globe dépoli, éclairait la porte. ÉMILE ZOLA, Nana, 1880, page 1261. Remarque : Par analogie on parle quelquefois, surtout en matière d'éclairage public, de bec électrique (JULES RENARD, Journal, 1904, page 938). · Au figuré, argot " Obstacle imprévu et majeur " (Dictionnaire historique des argots français (GASTON ESNAULT)). Tomber sur un bec de gaz, et, par ellipse, sur un bec (confer Vocabulaire technique de l'éditeur en sept langues 1967); rencontrer un bec de gaz (Charles-Louis Carabelli, [Langage populaire] ); être bec de gaz (Marc Stéphane, Ceux du Trimard, 1928, page 14) " échouer " (être bec d'ombrelle, même sens), (Confer Lazare Sainéan, Tranchées 1915; Gaston Esnault, Notes complétant et rectifiant " Le Poilu tel qu'il se parle ", 1956). " Agent de police " (Dictionnaire historique, étymologique et anecdotique de l'argot parisien (LORÉDAN LARCHEY), Nouveau Supplément, 1889, page 21). b) Objet ou partie d'objet permettant le passage ou l'écoulement de quelque chose; goulot d'une bouteille, etc. Bec d'une cafetière, bec d'une cornue (Antoine-Laurent de Lavoisier, Traité élémentaire de chimie, tome 1, 1789, page 74); bec d'un flacon, bec de robinet (Dictionnaire technique de l'eau et des questions connexes (RENÉ COLAS, RENÉ CABAUD, PAUL VIVIER) 1968); bec d'une terrine; bec déversoir (Catalogue d'instruments de laboratoire [Jouan] , 1933, page 9); bec d'alimentation (confer Jean Cahen, Edmond Bruet, Carrières, plâtrières, ardoisières, 1926, page 224); bec d'arrosage (OCTAVE MIRBEAU, Le Journal d'une femme de chambre, 1900, page 285 ); bec de coulée (ROBERT BARNERIAS, Manuel des aciéries, 1934, page 32 ); bec de tirage (RAYMOND BRUNET, Le Matériel viticole, 1909, page 483 ). 4. Divers. — AÉRONAUTIQUE. " La partie avant [de la nervure d'aile d'avion] se nomme " bec d'attaque "; la partie arrière " bec de fuite " " (Jean Guillemin, Précis de construction, calcul et essai des avions et hydravions, 1929, page 117). — ARCHITECTURE. " Masse de pierre qui forme un angle saillant aux extrémités des piles d'un pont, et qui sert à diviser l'eau et à rompre les glaces " (Dictionnaire général des lettres, des beaux-arts et des sciences morales et politiques (THÉODORE BACHELET, CHARLES DEZOBRY) 1882). " Filet saillant bordant le dessous d'un larmier " (Jules Adeline, Lexique des termes d'art, 1884). Bec d'oiseau. " Ornement très-commun dans les monuments à plein-cintre de l'architecture anglaise, et qui consiste en un bec crochu s'adaptant sur la courbure d'un tore, dans une archivolte, par exemple " (Dictionnaire des termes employés dans la construction (PIERRE CHABAT) 1881). — ARMÉE. Bec de crosse. Partie saillante de la crosse du fusil (Confer Dictionnaire de technologie (DE CHESNEL) 1857; Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). Bec-de-faucon. (vieux) " Espèce de hallebarde " (Dictionnaire de l'Académie Française, Compléments 1842; confer exemple 11). Bec-de-gâchette. " Partie proéminente du devant de la gâchette d'une arme à feu " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). Bec-de-lézard. " Sorte de tire-balle employé par les armuriers " (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). — HÉRALDIQUE. " Pendants du lambel, qui étaient autrefois faits en pointe " (Dictionnaire universel de la langue française (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845). — MARINE. a) Bec-de-corbin, bec-à-corbin (Confer III B 2 b). b) Bec d'une ancre. Extrémité pointue de la patte de l'ancre. c) Extrémité saillante de l'avant d'un navire (Confer Victor Hugo, La Légende des siècles, Les Quatre jours d'Elciis, tome 6, 1883, page 117, et Maurras, Le Chemin de Paradis, 1894, page 102). — MUSIQUE. Embouchure d'un instrument à vent, où s'adapte l'anche. Bec de clarinette (Dictionnaire général des lettres, des beaux-arts et des sciences morales et politiques (THÉODORE BACHELET, CHARLES DEZOBRY) 1882); Bec de flûte, de hautbois (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)). Flûte à bec. Type de flûte dont l'embouchure est aplatie. 5. Locution. En bec de. Objet taillé en bec de flûte (Catalogue d'instruments de chirurgie de la Maison Collin. 1935, page 335 ); taillés en bec de sifflet (BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 159 ); fendu en bec (Arts et littérature dans la société contemporaine (direction Pierre Abraham) 1935, page 3615 ).

« 312677 l'Académie Française, Compléments 1842).

Bec-pointu.

" Variété de raie ainsinommée parce qu'elle a la tête plus allongée et le corps plus ovale " (NouveauLarousse gastronomique (PROSPER MONTAGNÉ) 1967).

Bec-de-lièvre.

" Espèce dechauve-souris à museau fendu " (Dictionnaire universel de la langue française(LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845); Confer infra III A 3.II.— [En parlant d'animés : l'homme]Remarque : Confer aussi supra I A 1 par métaphore.A.— [Pour désigner une partie du visage]1.

[Expression désignant le nez]a) [Dans une comparaison, le mot nez étant exprimé] Nez en bec d'aigle; parellipse bec d'aigle.

Crochu, recourbé comme le bec d'un aigle.

Grand nez en becd'aigle (ÉMILE ZOLA, Germinal, 1885, page 1173 ).SYNTAXE : Nez en bec (JEAN DE LA VARENDE, Cadoudal, 1952, page 69), en becd'oiseau de proie, de faucon, de vautour, en bec de canard; nez crochu en bec dechouette (LOTI, Mon frère Yves, 1883, page 193).b) Par métaphore (du sens ornithologique), populaire, familier.

Nez : Petit becretroussé (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L'Art mod, 1883, page 120):Ø 3.

C'était sa mère [de Nicolas] , cette vieille femme qui ne voyait rien au-delà d'un solide bec chaussé de besicles. FRANÇOIS MAURIAC, Galigaï, 1952, page 164. — Locution figurée.

Mener quelqu'un par le bec (Jean-François Rolland,Dictionnaire du mauvais langage, 1813, page 19).

Le mener par le bout du nez.Passer la plume par le bec à quelqu'un.

" Le frustrer de quelque avantage qu'ilavait en vue " (Jean-François Rolland, Dictionnaire du mauvais langage, 1813,page 19).

Avoir la plume sur le bec.

" Bien se porter " (Charles-LouisCarabelli, [Langage campagnard] ).

L'avoir dans le bec (Bernard Gelval, Septfables en argot, 1945, page 7).

Être déconfit.

Passer devant le bec, passerdevant le nez.

" Passer sans répondre à l'espoir de quelqu'un " (Lesexcentricités du langage français (LORÉDAN LARCHEY) 1880).

Avoir le becenfariné.

Être sottement content de soi.

Le bec dans l'eau.

Dans l'attente etl'incertitude.

Rester, se retrouver le bec dans l'eau.

— Régionalisme(Belgique) Avoir/être le bec dans l'eau.

Ne savoir que répondre (ConferDictionnaire des difficultés grammaticales et lexicologiques (JOSEPH HANSE)1949).

Bec à bec.

Nez à nez, face à face.2.

Populaire, familier.

[Expression désignant la bouche] Avoir la pipe, lacigarette au bec :Ø 4.

Le Barthaut, une vieille, et un grand chauche-mottes de valet, assis en face, ouvraient le bec comme les petits d'une pie. HENRI POURRAT, Gaspard des Montagnes, À la belle bergère, 1925, page 236.Remarque : Moins vulgaire que gueule, auquel il peut être substitué dansbeaucoup de ses emplois figurés.— Locution figurée.

Chelinguer du bec.

" Avoir mauvaise haleine " (Dictionnairede la langue verte (HECTOR FRANCE) 1907).

Avoir la rue du bec mal pavée.

" Avoirles dents mal rangées " (Dictionnaire de la langue verte (HECTOR FRANCE) 1907).Faire le gros bec.

" Faire la moue, faire une grimace " (Canada).

Parisien àgros bec (Charles Virmaitre, Dictionnaire d'argot fin-de-siècle, 1894, page 206)et, par ellipse, gros bec (Charles-Louis Carabelli, [Langage populaire] ).Parisien dédaigneux.

Faire le petit bec (Dictionnaire général de la languefrançaise au Canada (LOUIS-ALEXANDRE BÉLISLE) 1957).

Faire la moue.— En particulier.a) [La bouche en tant qu'organe de la nutrition] Se mettre quelque chose dansle bec (Dictionnaire général de la langue française (ADOLPHE HATZFELD, ARSÈNEDARMESTETER), Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française(Paul Robert)); ce n'est pas pour mon/ton bec :Ø 5.

CÉSAR.

— (...) Tiens, le père Cougourde, un homme admirable qui buvait douze mandarins par jour, sais-tu pourquoi il ne vient plus? Il me l'adit.

Parce que tes mélanges fantaisistes risquaient de lui gâter la bouche. MARIUS.

— Lui gâter la bouche! Un vieux pochard qui a le bec en zinc.MARCEL PAGNOL, Marius, 1931, I, 3, page 31. · Locution figurée.

Rincer le bec à quelqu'un.

" Lui payer à boire "(Dictionnaire de la langue verte (HECTOR FRANCE) 1907).

Se rincer le bec.

"Boire " (Dictionnaire de la langue verte (HECTOR FRANCE) 1907).

Tortiller dubec.

" Manger " (Les excentricités du langage français (LORÉDAN LARCHEY) 1880,Dictionnaire de la langue verte (Hector France) 1907).

Se calfater le bec.

"Manger ou boire, dans l'argot des voleurs " (Dictionnaire de la langue verte(HECTOR FRANCE) 1907).

Se refaire le bec.

" Prendre un bon repas " (Grand Pge p. »

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