Définition et usage du mot: BIBELOTAGE, substantif masculin.

Définition et usage du mot: BIBELOTAGE, substantif masculin. Familier. A.— Action de bibeloter, manie de celui qui collectionne des bibelots : Ø 1. Je prends, afin d'occuper mes moments creux, la manie, puis le vice du bibelotage, du bric-à-brac. ALEXANDRE ARNOUX, Double chance, 1958, page 31. Remarque : Attesté dans Nouveau Larousse illustré, Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. — " Petit trafic, échange de marchandises " (Lucien Rigaud, Dictionnaire du jargon parisien, 1878) : Ø 2.... elle ne détestait pas ça, les tripotages d'argent l'amusaient, ce bibelotage de marchande à la toilette chatouillait ses passions de vieille commère. ÉMILE ZOLA, L'Assommoir, 1877, page 645. B.— Par extension. Occupation futile, petits travaux de peu d'importance. S'occuper de bibelotages (Dictionnaire encyclopédique Quillet 1965) : Ø 3. Ils [les Goncourt] avaient derrière eux, quand ils débutèrent comme romanciers, dix ans de bibelotages, de livres d'ailleurs excellents sur l'art du XVIIIe. siècle... ALBERT THIBAUDET, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours, 1936, page 364. · Faire du bibelotage. " S'amuser à des riens " (Georges Delesalle, Dictionnaire d'argot-français et français-argot, 1896).