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Définition et usage du mot: BILLON1, substantif masculin.

Publié le 03/11/2015

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Définition et usage du mot: BILLON1, substantif masculin. A.— FINANCES. 1. Vieilli. a) Alliage de cuivre et d'une faible dose d'argent, dont est faite la monnaie de même nom : Ø 1. Les pièces de cuivre ou de billon sont seulement considérées comme des coupures, des espèces de billets de confiance, de signes représentant une pièce d'argent trop petite pour être frappée en monnaie. JEAN-BAPTISTE SAY, Traité d'économie politique, 1832, page 260. b) Monnaie faite de cet alliage [de cuivre et d'une faible dose d'argent). Monnaie de billon. Antonyme : monnaie d'or ou d'argent : Ø 2. Il n'y avait qu'un assez faible contingent de monnaies divisionnaires, qui, avec le billon, fussent d'une valeur métallique légèrement inférieure à leur valeur nominale. FERNAND BAUDHUIN, Crédit et banque, 1945, page 34. Remarque : 1. Sens attesté dans la plupart des dictionnaires généraux 2. Au XIXe. siècle on distingue encore le haut billon, monnaie contenant autant de cuivre que d'argent, et le bas billon, monnaie contenant beaucoup de cuivre et peu d'argent. Attesté dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892. c) Monnaie divisionnaire métallique, considérée comme défectueuse, dont la valeur réelle est toujours inférieure à la valeur officielle et dont le pouvoir libératoire est limité. Avoir les poches chargées de billon (FRANCIS DE MIOMANDRE, Écrit sur de l'eau. 1908, page 189 ). Remarque : Attesté dans tous les dictionnaires généraux du XIXe. et du XXe. siècle. — Argot, péjoratif. Menue monnaie; familièrement, ferraille. Remarque : Le terme ne s'emploie qu'au singulier. 2. Par métonymie. Lieu réservé à la refonte des pièces de monnaie défectueuses. Mettre, envoyer au billon. Remarque : Attesté dans la plupart des dictionnaires généraux de Dictionnaire de l'Académie Française 1835 à Grand Larousse de la Langue française. 3. Par métaphore. Tout ce qui, aux yeux de quelqu'un, est sans valeur, digne d'être rejeté. Être la monnaie de billon de quelqu'un; porter, mettre quelque chose au billon. Synonyme : mettre au rebut : Ø 3. De même, on vend à Rome, chez des marbriers, la chapelle Médicis, comme garniture de cheminée. Il paraît que cela est utile à l'art. Pour qu'il puisse circuler à travers les hommes, il faut bien qu'on en fasse de la monnaie de billon. ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, La Nouvelle journée, 1912, page 1480. B.— CHIMIE. Alliage d'un métal précieux à d'autres métaux, ou alliage avec lequel on fait les monnaies comprenant du cuivre, de l'étain et du zinc. Remarque : Attesté dans DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE DE LA CHIMIE ET DE SES APPLICATIONS (CLÉMENT DUVAL, Raymonde Duval, Roger Dolique) 1959. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 26. DÉRIVÉS : Billonneur, substantif masculin. vieux. Celui qui fait un trafic illégal des monnaies. Être un grand billonneur. « À la longue les billonneurs, soit qu'ils l'exportent, soit qu'ils l'accumulent en vue de profiter par la suite d'un surhaussement de cours, retiraient la bonne monnaie de la circulation pour n'y laisser que le billon, ce qui paralysait le commerce... » (P. CHEVALLIER, La Monnaie en Lorraine sous le règne de Léopold (1698-1729), Montpellier, 1955, pages 80-81 ). Attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XIXe. et du XXe. siècle

« (ÉMILE LITTRÉ), DICTIONNAIRE DE LA CHIMIE ET DE SES APPLICATIONS (CLÉMENT DUVAL, Raymonde Duval, Roger Dolique) 1959. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 26. DÉRIVÉS : Billonneur, substantif masculin.

vieux.

Celui qui fait un trafic illégal des monnaies.

Être un grand billonneur. « À la longue les billonneurs, soit qu'ils l'exportent, soit qu'ils l'accumulent en vue de profiter par la suite d'un surhaussement de cours, retiraient la bonne monnaie de la circulation pour n'y laisser que le billon, ce qui paralysait le commerce...

» (P.

CHEVALLIER, La Monnaie en Lorraine sous le règne de Léopold (1698-1729), Montpellier, 1955, pages 80-81 ).

Attesté dans la plupart des dictionnaires généraux du XIXe.

et du XXe.

siècle 2. »

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