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Définition et usage du mot: BOEUF, substantif masculin.

Publié le 04/11/2015

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Définition et usage du mot: BOEUF, substantif masculin. A.— ZOOLOGIE. 1. [Le mot désigne un genre] Mammifère ruminant de la famille des bovidés (boeuf, vache, taureau, buffle, yack, bison, etc.) : Ø 1. — Oui, je dois vous prévenir maintenant que l'on mange ainsi qu'au cloître, ici. Le boucher tue, un jour, un boeuf, soyons plus exact, une vache; un autre jour, un mouton, un autre jour, un veau; la plus grosse part de ces animaux est naturellement réservée au monastère... GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L'Oblat, tome 1, 1903, page 49. Ø 2. Ce sont les espèces bovines qui aident principalement les hommes pour leurs transports au Tibet, en Chine, en Indochine, en Malaisie, en Birmanie, au Siam, dans l'Inde continentale, à Ceylan : yaks, boeufs, boeufs à bosse, zébus, ou buffles. Le bovidé est le serviteur lent et lourd, mais facile à discipliner. JEAN BRUNHES, La Géographie humaine, 1942, page 170. 2. [Le mot désigne une espèce] Boeufs marins. sortaient des mugissemens comme d' un troupeau de boeufs marins, (EDGAR QUINET, Allemagne et Italie, 1836, page 210 ); boeufs bossus de Tamatave le beuglement des boeufs bossus de Tamatave (CHARLES-MARIE LECONTE DE LISLE, Poèmes tragiques, L'illusion suprême, 1886, page 38 ); boeuf sauvage. Toutes étaient riches en boeufs sauvages donc intéressantes, au point de vue chasse. (RENÉ MARAN, Batouala, 1921, page 116 ); boeuf musqué. mammouth, boeuf musqué, renne : climat froid. (CHARLES COMBALUZIER, Introduction à la géologie, 1961, page 102 ). — HISTOIRE ANCIENNE. Boeuf Apis. Taureau sacré de l'ancienne Égypte. Poèmes que chantaient les enfants de Memphis autour du boeuf Apis (MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 14, 1922, page 37 ). Pique-boeuf. Échassier blanc qui se nourrit des parasites du boeuf (Confer André Gide, Voyage au Congo, 1927, page 807). Cet animal est encore appelé garde-boeuf (confer Jules Michelet, L'Oiseau, 1856, page 316). B.— AGRICULTURE et ALIMENTATION. Bovidé mâle, castré, pour les travaux des champs ou pour la nourriture de l'homme. — Par allusion littéraire (La Fontaine, Fables, I, 3) [En parlant d'une personne qui se " gonfle d'orgueil "] Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf. · Au figuré. J'ai une tête pareille à la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf ( JULES RENARD, Journal, 1902, page 762 ). — Rare. Couleur sang de boeuf. Un tricot couleur sang de boeuf (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1891, page 7 ). — Nerf de boeuf. Ligament cervical du boeuf qui est desséché et qui sert à fabriquer des cravaches, des arcs, etc. (Confer Gustave Flaubert, Madame Bovary, tome 1, 1857, page 17). — ARCHITECTURE. Œil-de-boeuf. Petite fenêtre ronde ou ovale pratiquée dans certaines parties d'un bâtiment : Ø 3. Le dimanche matin, Frédéric et Antoine se levaient de bonne heure et s'embusquaient, chacun derrière un oeil-de-boeuf, pour voir la femme de l'agent en corset rose et les bras nus, ouvrir ses persiennes de l'autre côté de la rue. MARCEL AYMÉ, La Jument verte, 1933, page 183. Remarque : Désigne également a) Une pendule murale, souvent décorée, de forme ovale; confer le cadran d'un oeil-de-boeuf couronnant le chambranle supérieur de la porte accrocha son regard au passage (Georges Courteline, Le Train de 8 heures 47, 1888, 2e. partie, 7, page 178). b) [Avec majuscule] L'antichambre du roi dans laquelle se réunissaient les courtisans (confer Chamfort, Maximes et pensées, 1794, page 78). 1. AGRICULTURE. Le prix des boeufs; engraisser des boeufs; le toucheur de boeufs (ALPHONSE DE LAMARTINE, Cours familier de littérature, 40e. entretien, 1859, page 288) : Ø 4. La femme parle aux boeufs du geste et de la voix; Les animaux, courbés sur leur jarret qui plie, Pèsent de tout leur front sur le joug qui les lie, Comme un coeur généreux leurs flancs battent d'ardeur; Ils font bondir le sol jusqu'en sa profondeur. L'homme presse ses pas, la femme suit à peine; Tous au bout du sillon arrivent hors d'haleine, Ils s'arrêtent; le boeuf rumine, et les enfants Chassent avec la main les mouches de leurs flancs. ALPHONSE DE LAMARTINE, Jocelyn, 1836, page 744. Ø 5. D'une touche légère de son aiguillon posé sur le mufle de Rossigneau, il fit tourner sur place la première paire de boeufs. — A-t-on vu! grommelait-il. Pas un compliment pour des bêtes comme les miennes! Est-ce qu'ils en ont seulement, des boeufs, les Picards! Les six boeufs se mirent en marche, à une allure de procession, et il ajouta : — Ils sont jolis, leurs boeufs de Picardie! Ça serait bon, tout au plus, pour des crèches de Noël! RENÉ BAZIN, Le Blé qui lève, 1907, page 275. Ø 6. Le joug est une autre ruse. Par la forme du boeuf, on peut dire que l'art de persuader approche ici de la perfection. Sur l'arme même, sur la corne, repose cette pièce de bois qui lie le boeuf à son frère boeuf; et il n'y a pas d'espérance que jamais le boeuf connaisse, explore, comprenne cette pièce de bois qui le tient,... ÉMILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Propos, 1927, page 741. — Spécialement. Char, charrette à boeufs. Char à quatre roues muni d'un avant-train, et qui sert généralement au transport des lourdes charges (Confer Prosper de Barante, Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, tome 1, 1821-24, page 65 et Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 251). — BOTANIQUE. Arrête-boeuf. Mauvaise herbe (dont ne veulent pas même les boeufs) qui contrarie la poussée des légumineuses (Confer Quelques aspects de l'équipement agricole en France, 2, 1951, page 17). — Technique, MARINE et PÊCHE. Bateau-boeuf, chalut-boeuf. " Le chalut-boeuf est un filet tiré par deux bateaux opérant comme une paire de boeufs traînant une charrue " (Albert Boyer, Les Pêches maritimes, 1967, page 54). 2. Par extension. ALIMENTATION. Chair du boeuf, de la vache ou du taureau. a) BOUCHERIE. Morceau de boeuf (côte, jarret, entrecôte, collier, poitrine de boeuf). Filet de boeuf (confer Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1892, page 236); os de boeuf (confer Anatole France, Les Dieux ont soif, 1912, page 66); bifteck de boeuf (confer Henri Barbusse, Le Feu, 1916, page 26). — Spécialement. Boeuf gras. Boeuf très gras que les bouchers promènent, selon une coutume médiévale, en grande pompe à travers les rues de la ville durant les jours de carnaval. L'expression " boeuf viellé " se disait également parce que ce boeuf était promené au son d'une vielle (confer l'antique cortège du boeuf gras dans Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, tome 2, 1812, page 64). b) CUISINE. Plat cuisiné. Pot-au-feu de boeuf, boeuf grillé, rôti de boeuf, langue de boeuf, potage à la queue de boeuf : Ø 7. Quand on eut mangé le boeuf bouilli, on servit des quartiers de veau, des oies en daube, des fricassées de lapin et de poulet : de quoi nourrir un village pendant des semaines. ÉMILE MOSELLY, Terres lorraines, 1907, page 189. SYNTAXE : Un superbe morceau de corn'd-beef, boeuf à mi-sel (confer BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du goût, 1825, page 82); boeuf à la mode (confer RENARD, Journal, 1893, page 150); boeuf à la gelée (PROUST, Du côté de chez Swann, 1913, page 445); boeuf en daube (confer SARTRE, La Nausée, 1938, page 136). — Absolument. Le boeuf. Morceau généralement bouilli. Trouver le boeuf excellent Celui-ci déclarait le boeuf excellent (ÉMILE ZOLA, Au Bonheur des dames, 1883, page 546 ); après la soupe vint le boeuf (GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Une Soirée, 1887, page 584 ). C.— Au figuré et familier. 1. [En parlant d'une personne de forte corpulence, ou douée d'une grande force de travail; ou au contraire lente d'esprit] : Ø 8. Un gros paysan, plus lourd qu'un boeuf, fit plier les ressorts et s'engouffra à son tour dans l'intérieur du coffre jaune. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, La Bête à Maît'Belhomme, 1885, page 195. a) [Le mot boeuf étant pris comme terme de comparaison] Suer comme un boeuf (Émile Zola, Une Page d'amour, 1878, page 955); frapper comme un boeuf (Georges-Charles, dit Joris-Karl Huysmans, À rebours, 1884, page 201); créature forte comme un boeuf (confer Paul Bourget, Le Disciple, 1889, page 211); souffler comme un boeuf (confer Henri de Montherlant, Le Démon du bien, 1937, page 1368). b) [Le mot boeuf est utilisé comme symbole] — [symbole de la force] C'est un boeuf! il nous tuera (JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1928, page 87 ). — [symbole du travail acharné] L'homme-boeuf (HENRI BARBUSSE, Le Feu, 1916, page 13 ). — [symbole de la lenteur d'esprit] Ce boeuf, ce roi des sots (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, La Chartreuse de Parme, 1839, page 63 ). c) [Le mot boeuf désigne directement une personne] Le boeuf. Celui sur lequel repose tout le travail; celui qui reçoit tous les dommages, ou encore celui qui est la victime de quelque mauvaise farce (Confer Jules Fleury-Husson, dit Champfleury, Les souffrances du professeur Delteil, 1853, page 13 et Alfred Delvau, Dictionnaire de la langue verte, 1866, page 140). — [Dans la langue des cordonniers et des tailleurs] Jeune apprenti en passe de devenir ouvrier et à qui l'on fait exécuter la besogne la plus ennuyeuse (Confer Alfred Delvau, Dictionnaire de la langue verte, 1867 et Dictionnaire historique, étymologique et anecdotique de l'argot parisien (LORÉDAN LARCHEY), Nouveau Supplément, 1889, page 29). 2. Expressions proverbiales ou populaires. Avoir un boeuf sur la langue. Ne pas parler, avoir été payé pour ne rien dire (Confer Charles-Marie Leconte de Lisle, Poèmes tragiques, Les Érinnyes, 1886, page 175; Aymé, La Jument verte, 1933, page 207). Mettre la charrue avant les boeufs. Commencer par où l'on aurait dû terminer (Confer Joris-Karl Huysmans, L'Oblat, tome 1, 1903, page 37; Julien Green, Journal, 1941, page 82). Qui vole un oeuf, vole un boeuf. Être peu à peu entraîné sur le chemin du vol. On commence par voler un oeuf. Ensuite on vole un boeuf. Et puis on assassine sa mère (JULES RENARD, Poil de carotte, 1894, page 261 ). Donner un oeuf pour avoir un boeuf. Rendre un petit service de façon à en obtenir un plus grand. 3. Jurons populaires. Corne de boeuf Corne de boeuf! (VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 285 ). Nez de boeuf Nez de boeuf! (ROLAND LECALELÉ, DIT ROLAND DORGELÈS, Les Croix de bois, 1919, page 69 ). 4. Populaire, emploi en position d'apposition avec valeur d'adjectif. a) Considérable, surprenant Un succès boeuf, un culot boeuf : Ø 9.... je mettrais en relief le côté aristocratique de votre oncle qui en somme fait un effet boeuf et, la première rigolade passée, frappe par un très grand style. MARCEL PROUST, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, 1918, page 777. b) En particulier. Qui produit un effet de beauté. C'est rien boeuf! (GUSTAVE FUSTIER, Supplément au Dictionnaire de la langue verte d'Alfred Delvau, 1883, page 499 ). Remarque : On trouve dans la documentation la forme composée boolâtre, adjectif [En parlant d'une peuplade ou d'une tribu] Qui pratique le culte des bovins. " Certains [les Foulbés] sont même « boolâtres » est-ce un souvenir de l'ancienne Égypte? " (PAUL MORAND, Paris-Tombouctou, 1929, page 60). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2 438. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 2 705, b) 5 334; XXe. siècle : a) 4 240, b) 2 650.

« 314256 il fit tourner sur place la première paire de boeufs. — A-t-on vu! grommelait-il.

Pas un compliment pour des bêtes comme les miennes! Est-ce qu'ils en ont seulement, des boeufs, les Picards! Les six boeufsse mirent en marche, à une allure de procession, et il ajouta : — Ils sontjolis, leurs boeufs de Picardie! Ça serait bon, tout au plus, pour des crèchesde Noël! RENÉ BAZIN, Le Blé qui lève, 1907, page 275. Ø 6.

Le joug est une autre ruse.

Par la forme du boeuf, on peut dire que l'art de persuader approche ici de la perfection.

Sur l'arme même, sur la corne,repose cette pièce de bois qui lie le boeuf à son frère boeuf; et il n'y a pasd'espérance que jamais le boeuf connaisse, explore, comprenne cette pièce debois qui le tient,... ÉMILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Propos, 1927, page 741. — Spécialement.

Char, charrette à boeufs.

Char à quatre roues muni d'unavant-train, et qui sert généralement au transport des lourdes charges (ConferProsper de Barante, Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, tome1, 1821-24, page 65 et Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, page251).— BOTANIQUE.

Arrête-boeuf.

Mauvaise herbe (dont ne veulent pas même lesboeufs) qui contrarie la poussée des légumineuses (Confer Quelques aspects del'équipement agricole en France, 2, 1951, page 17).— Technique, MARINE et PÊCHE.

Bateau-boeuf, chalut-boeuf.

" Le chalut-boeufest un filet tiré par deux bateaux opérant comme une paire de boeufs traînantune charrue " (Albert Boyer, Les Pêches maritimes, 1967, page 54).2.

Par extension.

ALIMENTATION.

Chair du boeuf, de la vache ou du taureau.a) BOUCHERIE.

Morceau de boeuf (côte, jarret, entrecôte, collier, poitrine deboeuf).

Filet de boeuf (confer Edmond et Jules de Goncourt, Journal, 1892, page236); os de boeuf (confer Anatole France, Les Dieux ont soif, 1912, page 66);bifteck de boeuf (confer Henri Barbusse, Le Feu, 1916, page 26).— Spécialement.

Boeuf gras.

Boeuf très gras que les bouchers promènent, selonune coutume médiévale, en grande pompe à travers les rues de la ville durant lesjours de carnaval.

L'expression " boeuf viellé " se disait également parce quece boeuf était promené au son d'une vielle (confer l'antique cortège du boeufgras dans Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, tome 2, 1812, page 64).b) CUISINE.

Plat cuisiné.

Pot-au-feu de boeuf, boeuf grillé, rôti de boeuf,langue de boeuf, potage à la queue de boeuf :Ø 7.

Quand on eut mangé le boeuf bouilli, on servit des quartiers de veau, des oies en daube, des fricassées de lapin et de poulet : de quoi nourrir unvillage pendant des semaines. ÉMILE MOSELLY, Terres lorraines, 1907, page 189. SYNTAXE : Un superbe morceau de corn'd-beef, boeuf à mi-sel (conferBRILLAT-SAVARIN, Physiologie du goût, 1825, page 82); boeuf à la mode (conferRENARD, Journal, 1893, page 150); boeuf à la gelée (PROUST, Du côté de chezSwann, 1913, page 445); boeuf en daube (confer SARTRE, La Nausée, 1938, page136).— Absolument.

Le boeuf.

Morceau généralement bouilli.

Trouver le boeufexcellent Celui-ci déclarait le boeuf excellent (ÉMILE ZOLA, Au Bonheur desdames, 1883, page 546 ); après la soupe vint le boeuf (GUY DE MAUPASSANT, Conteset nouvelles, tome 1, Une Soirée, 1887, page 584 ).C.— Au figuré et familier.1.

[En parlant d'une personne de forte corpulence, ou douée d'une grande forcede travail; ou au contraire lente d'esprit] :Ø 8.

Un gros paysan, plus lourd qu'un boeuf, fit plier les ressorts et s'engouffra à son tour dans l'intérieur du coffre jaune. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, La Bête à Maît'Belhomme, 1885, page 195.a) [Le mot boeuf étant pris comme terme de comparaison] Suer comme un boeuf(Émile Zola, Une Page d'amour, 1878, page 955); frapper comme un boeuf(Georges-Charles, dit Joris-Karl Huysmans, À rebours, 1884, page 201); créatureforte comme un boeuf (confer Paul Bourget, Le Disciple, 1889, page 211);souffler comme un boeuf (confer Henri de Montherlant, Le Démon du bien, 1937,page 1368).b) [Le mot boeuf est utilisé comme symbole]— [symbole de la force] C'est un boeuf! il nous tuera (JOSEPH DE PESQUIDOUX,Le Livre de raison, 1928, page 87 ).— [symbole du travail acharné] L'homme-boeuf (HENRI BARBUSSE, Le Feu, 1916,page 13 ).— [symbole de la lenteur d'esprit] Ce boeuf, ce roi des sots (HENRI BEYLE, Pge p. »

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