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Définition: ÉVANESCENT, -ENTE, adjectif.

Publié le 03/02/2016

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Définition: ÉVANESCENT, -ENTE, adjectif. A.— BOTANIQUE. vieux. [En parlant du nectaire] Qui s'amoindrit à mesure que le fruit se développe, et finit par disparaître (confer Dictionnaire de médecine, de chirurgie, de pharmacie, de l'art vétérinaire (ÉMILE LITTRÉ) 1865). B.— Par extension. Qui disparaît peu à peu. Couleur, image évanescente. Les berges rutilantes des diamants évanescents de rosée (LOUIS PERGAUD, De Goupil à Margot, 1910, page 199 ). — Spécialement. PHONÉTIQUE. Phonème évanescent. " En voie d'amuïssement, comme le i et le u à la finale, en roumain et dans certains dialectes italiens méridionaux " (Dictionnaire de linguistique (JEAN DUBOIS, MATHÉE GIACOMO, LOUIS GUESPIN, CHRISTIANE MARCELLESI, JEAN-BAPTISTE MARCELLESI) 1972). On arrive à San Cassiano. (...) De petits crapouillards, un peu patauds, le nez canaille, pleins de finales évanescents, jouaient à se persécuter l'un l'autre (HENRI DE MONTHERLANT, Le Démon du bien, 1937, page 1347 ). C.— Au figuré. 1. Qu'on aperçoit d'une manière fugitive. Des êtres angéliquement évanescents comme les chamois (JEAN GIONO, Triomphe de la vie, 1941, page 15 ). Paturange, à écouter François, en venait à imaginer quelque intérieur (...) traversé d'ombres pâles, aussitôt évanescentes (MAURICE GENEVOIX, L'Aventure est en nous, 1952, page 94 ). Un larbin inquiet, évanescent, avant que l'eût frôlé le regard de Dubourg, avait disparu (ALEXANDRE ARNOUX, Roi d'un jour, 1956, page 8 ). 2. Qui a une apparence floue, imprécise. Quand il [Corot] en viendra à peindre (...) des arbres chevelus de vapeurs, les formes évanescentes impliqueront toujours les formes nettes, obnubilées (PAUL VALÉRY, Pièces sur l'art, 1931, page 167 ). La pâleur de ma tante Emma, son beau visage de camée un peu évanescent, ses fines narines (JACQUES CHARDONNE, Le Bonheur de Barbezieux, 1938, page 25) : — Indéfinissable, insaisissable. Le sujet qu'il traite est tellement évanescent qu'il ne réussit pas toujours à le tenir sous ses yeux jusqu'à la fin de son étude (MAURICE MAETERLINCK, La Vie de l'espace, 1928, page 60) : Ø Il n'est pas jusqu'à l'évanescente Angèle de Paludes, où je ne me sois quelque peu inspiré d'elle [ma femme] . Et, dans mes rêves, elle m'apparaissait constamment comme une figure inétreignable, insaisissable... ANDRÉ GIDE, Et nunc manet in te, 1951, page 1132. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2

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