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Définition: EXCELLENCE, substantif féminin.

Publié le 03/02/2016

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Définition: EXCELLENCE, substantif féminin. A.— Caractère de celui/celle/ce qui est excellent. 1. Caractère de la chose ou de la personne qui correspond, presque parfaitement, à la représentation idéale de sa nature, de sa fonction ou qui manifeste une très nette supériorité dans tel ou tel domaine. a) Domaine gastronomique. Tout gourmet se délecte aujourd'hui, dans les restaurants renommés par l'excellence de leurs caves (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, À rebours, 1884, page 29 ). Il connut l'excellence de leur foie et la finesse de leur graisse [des oies et des canards] . Car ils sont renommés autant l'un que l'autre pour ce relief incomparable et cette substance fondante, succulente (JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1925, page 152) : Ø 1. Nous entendons par éprouvettes gastronomiques, des mets d'une saveur reconnue et d'une excellence tellement indisputable, que leur apparition seule doit émouvoir, chez un homme bien organisé, toutes les puissances dégustatrices... JEAN-ANTELME BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante, 1825, page 165. b) Domaine techniques, pratique. Ce juste rapport entre le volume des organes et leur énergie respective, constitue l'excellence de l'organisation; il produit le sentiment du plus grand bien-être (PIERRE CABANIS. Rapports du physique et du moral de l'homme, tome 1, 1808, page 364 ). Le climat est bon, ici (...) la température égale, la flore aromatique, les eaux salubres de nos coteaux sont d'une excellence absolue pour la guérison des affections de poitrine (ÉMILE ZOLA, La Conquête de Plassans, 1874, page 1157 ). L'excellence de votre installation, l'ordre méticuleux qui y règne et le modernisme du moindre détail (LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Knock, 1923, II, 3, page 10 ). c) Domaine des activités humain en général Il proteste de l'excellence des juges, de leur parfaite honorabilité (ANDRÉ GIDE, Journal, 1933, page 1188) : Ø 2.... « il paraît qu'il y a dans un couvent de Paris un jardinier excellent, qui est un saint homme, appelé Fauvan ». Rien de tout ce triomphe ne parvint jusqu'à Fauchelevent dans sa baraque; il continua de greffer, de sarcler, et de couvrir ses melonnières, sans être au fait de son excellence et de sa sainteté. VICTOR HUGO, Les Misérables, tome 1, 1862, page 674. d) Domaine des arts. Ce palais est remarquable par la singularité, la hardiesse et la magnificence de son ensemble architectural, autant que par l'excellence de ses détails (LOUIS MÉNARD, Histoire des Beaux-Arts, 1882, page 37 ). e) Domaine intellectuel, littéraire Excellence d'une oeuvre. La querelle relative à l'excellence du théâtre britannique ou français se renouvelle. (...) on arrivera à ce point d'être convaincu que chaque nation a une manière de s'amuser qui lui est particulière et susceptible d'un degré de perfection relatif (ÉTIENNE-JEAN DELÉCLUZE, Journal, 1827, page 468 ). On peut calculer la valeur d'un homme d'après le nombre de ses ennemis et l'importance d'une oeuvre au mal qu'on en dit. (...) Ce blâme envoyé par Sainte-Beuve à la « Paysanne » me confirmerait plus dans l'excellence de la « Paysanne » que les éloges du grand Hugo (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1853, page 237) : Ø 3. [Racan] eut de la raison et du goût éminemment. Dans ses ouvrages, tout est de choix, rien de nécessité; et c'est là ce qui constitue son excellence. JOSEPH JOUBERT, Carnets, Paris, Gallimard, 1938 [1807] , page 610. — Prix d'excellence. Prix remis en fin d'année à l'élève qui s'est montré supérieur aux autres dans la maîtrise des matières enseignées : Ø 4.... j'étais, moi aussi, un très bon élève. Et j'étais content parce que j'allais recevoir, comme on recevrait un beau lingot d'or, le prix d'excellence de ma classe. C'était un important point de repère dans la vie, ce prix d'excellence : grâce à lui, on avait la certitude d'avoir fait très bien; quand on l'avait, on n'avait pas besoin de regarder plus haut; on était arrivé. VALÉRY LARBAUD, Fermina Marquez, 1911, page 207. · Par métonymie. Personne qui a reçu ce prix ou livre qui symbolise ce prix. Les philosophes (...) n'étaient que deux. L'un, nécessairement, avait le premier prix d'excellence, et l'autre le second. (...) Mais l'équilibre exigeait que le second prix d'excellence obtînt le premier prix de dissertation, et l'autre (évidemment) le deuxième. Et ainsi de suite... Ils redescendaient l'un et l'autre chargés de couronnes et de livres dorés (PAUL VALÉRY, Variété III, 1936, page 233 ). f) Domaine moral, religion, idéologique. — [À propos d'une valeur abstraite] Je soutiens l'excellence de l'inégalité qu'ils réprouvent (CHARLES FOURIER, Le Nouveau monde industriel ou l'Agriculture combiné, 1830, page 38 ). Le moindre prêtre de campagne (...) pense comme moi. Il soignerait la misère avant de vouloir en démontrer l'excellence (ALBERT CAMUS, La Peste, 1947, page 1320) : Ø 5. La religion répond à des besoins, à des idées qui sont en moi et qu'il n'appartient pas à ma raison de faire taire. (...) Il me suffit qu'elle me vienne de mes ancêtres sans que je sache si elle me vient de Dieu. Ma courte expérience, mon expérience partielle a déjà vérifié l'excellence de la longue série d'expériences qu'ils ont résumées dans la religion. MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 7, 1909, page 239. — [À propos d'une personne] Jésus ne tarissait pas sur les mérites et l'excellence de son précurseur [Jean] (ERNEST RENAN, Vie de Jésus, 1863, page 208) : Ø 6.... il faut, ou s'aimer tendrement soi-même, ou avoir quelque projet sérieux à faire réussir, pour s'attacher passionnément à repousser la calomnie qui atteint tous les hommes, même les meilleurs, et pour vouloir absolument prouver l'excellence de soi. (...) [Et] , comme nul ne peut prouver qu'il ait atteint à la perfection, il faut laisser à ceux qui nous connaissent le soin de nous absoudre de nos travers et d'apprécier nos qualités. AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 1, 1855, page 10. · Absolument. Passion de l'excellence ou de la prédominance : (...) l'amour ambitieux d'exceller, d'être le premier (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Port-Royal, tome 2, 1842, page 163 ). · Par métonymie. Une/des excellence(s). Forme de supériorité morale. On expie toujours une excellence par quelque abaissement (ERNEST RENAN, L'Antéchrist, 1873, page 227 ). Nul ne conteste les misères de l'enfance; mais pourquoi laisser tristement dans l'ombre les excellences réelles, la séduction bienfaisante de cet âge? (ABBÉ HENRI BREMOND, Histoire littéraire du sentiment religieux en France, tome 3, 1921, page 522 ). g) Domaine des relations interpersonnelles, sociales. Il m'a découvert et l'excellence de son caractère et la douceur de son âme (HONORÉ DE BALZAC, Mémoires de deux jeunes mariées, 1842, page 214) : Ø 7.... je traversai la cour d'honneur avec l'intime satisfaction d'un bourgeois qui rentre chez lui. C'est là un effet de la bonté de mes hôtes, et l'impression que je ressentis alors sur leur seuil prouve mieux que tous les raisonnements l'excellence de leur hospitalité. ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le crime de Sylvestre Bonnard, 1881, page 364. 2. [Avec une valorisation affective] Caractère d'une personne très bonne, portée à considérer, traiter les autres de façon extrêmement favorable. Tout ce qui le servait, dans son plus petit intérieur, l'adorait précisément à cause de sa bonté et de l'excellence de son coeur (EMMANUEL DIEUDONNÉ, COMTE DE LAS CASES, Le Mémorial de Sainte-Hélène, tome 2, 1823, page 363 ). B.— En appellatif. [À propos d'une personne (généralement avec une majuscule)] 1. Son/Votre Excellence. Titre honorifique accordé à de hauts dignitaires (notamment ambassadeurs, ministres, archevêques, évêques). Son/Votre Excellence daigne, peut, veut (faire telle chose); prier Son Excellence de. Son Excellence Eugène Rougon (titre d'un roman de Zola, 1876). À M. le Ministre de l'Intérieur (...) Monseigneur, J'adresse à Votre Excellence copie d'une pièce (PAUL-LOUIS COURIER, Lettres de France et d'Italie, 1819, page 890 ). Ce grand lama de tout ministère, connu de l'employé par une signature illisible et sous le nom de Son Excellence Monseigneur le Ministre, (...) et qui, aux yeux de ce peuple aplati, représente un pouvoir sacré, sans appel (HONORÉ DE BALZAC, Le Père Goriot, 1835, page 184 ). Une lettre énorme fermée avec une tresse de soie comme du temps de Louis XIV, et adressée « à Son Excellence révérendissime Monseigneur Fabrice del Dongo, premier grand vicaire du diocèse de Parme » (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, La Chartreuse de Parme, 1839, page 200 ). Remarque : 1. Son/Votre Excellence s'écrivent en abrégé : S. E. ou S. Exc. V. E. ou Voir Exc. Le mouvement prévu par S. Exc. le maréchal French (MARÉCHAL JOSEPH JOFFRE, Mémoires, tome 1, 1931, page 456). 2. " Dans les titres, Son Excellence, Votre Excellence (...) le nom qui suit se met généralement au masculin : Son Excellence est le meilleur garant (...). En revanche, les adjectifs, les pronoms ou les participes se mettent au féminin : Son Excellence n'est pas jalouse de vos lauriers. (...) Si le titre est suivi d'un nom avec lequel il fait corps, c'est avec ce nom que s'accorde le pronom représentant (Grevisse) : Son Excellence le ministre viendra-t-il? " (DICTIONNAIRE DES DIFFICULTÉS DE LA LANGUE FRANÇAISE (ADOLPHE VOIR THOMAS) 1956). Son Excellence va revenir, bien qu'elle soit très pressée (GASTON LEROUX, Rouletabille chez le tsar, 1912, page 48). — Se faire appeler Excellence, donner de l'Excellence à quelqu'un. Un jour que Bruhl lui a donné de l'« Excellence » par-dessus la tête, il [le maréchal de Saxe] lui insinue gentiment qu'il lui faut du « Monseigneur » sans « Excellence », car l'« Excellence » est une pauvre monnaie en Cour de France (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Nouveaux lundis, tome 11, 1867, page 16 ). 2. Familier. Une/des Excellence(s), l'/les Excellence(s). Dignitaire qui a droit au titre d'Excellence. Il y avait des lords et des baronnets, des excellences italiennes (LOUIS-BENOÎT PICARD, Les Aventures d'Eugène de Senneville et de Guillaume Delorme, 1813, page 248 ). J'ai même au Ministre accordé Le long entretien demandé (...) elle est d'un ennui réel Cette Excellence de passage (PAUL DUVAL, DIT JEAN LORRAIN, Modernités, 1885, page 66 ). 3. Par plaisanterie. Appellation décernée à une personne qui n'a pas droit au titre d'Excellence. Les bonnes bassesses facétieuses du mendiant italien, faisant la roue devant votre carriole en vous traitant d'Excellence, et l'aimable gueuserie insolente du gamin de Paris qui vous demande votre bout de cigare en vous appelant Général (GUSTAVE FLAUBERT, Par les champs et par les grèves, 1848, page 285 ). C.— Locution adverbiale. Par excellence. 1. [À propos d'une chose/d'une personne que l'on compare à son image-type, à d'autres choses/personnes du même genre, le substantif étant généralement précédé de l'article défini; souvent avec une valeur adjectif] De façon très caractéristique, particulièrement représentative. Le livre des livres, le livre par excellence et qui n'a point de rival, celui des psaumes (JOSEPH, COMTE DE MAISTRE, Les Soirées de Saint-Pétersbourg, tome 2, 1821, page 56 ). C'est l'artiste par excellence, (...) Prométhée est le symbole de l'inspiration et du progrès (PIERRE LEROUX, Humanité, de son principe et de son avenir, tome 2, 1840, page 656 ). Pays d'embuscades par excellence, c'était la région idéale pour la guérilla (ROGER VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, page 130) : Ø 8. À cause du prestige que la famille garde à nos yeux, il nous semble que si elle a été et si elle est toujours une école de dévouement et d'abnégation, le foyer par excellence de la moralité, c'est en vertu de caractères tout particuliers dont elle aurait le privilège et qui ne se retrouveraient ailleurs à aucun degré. ÉMILE DURKHEIM, De la division du travail social. 1893, page XVII. Remarque : Excellence (notamment dans cet emploi) marque parfois une supériorité dans le mal, le manque, et s'associe alors à des termes négatifs, péjoratifs. Nous sommes les deux antipodes. Sarcey est l'écrivain plat par excellence (EDMOND ET JULES DE GONCOURT, Journal, 1879, page 18). C'était le moment désagréable celui dont je me méfiais le plus... L'heure dégueulasse par excellence pour les raffuts, les bagarres (LOUIS-FERDINAND CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 536). — Expression. L'Être par excellence. Dieu. Cette forme elle-même est l'expression vibrante et palpitante (...) de ce devoir mystérieux de ressemblance que l'Être par excellence lui a communiqué. Tout mouvement est un langage. Dieu seul est acte constant (PAUL CLAUDEL, Un Poète regarde la croix, 1938, page 221 ). Appeler/nommer (quelque chose, quelqu'un) par excellence (de telle façon), donner/mériter... par excellence le nom de. De la manière la plus juste, la mieux appropriée; dans toute la force du terme : Ø 9. L'homme seul réunit en lui la plénitude de ces deux sphères; il est susceptible de toutes les industries comme de toutes les jouissances : on l'appelle par excellence l'animal raisonnable, parce que son esprit est susceptible de concevoir toutes les raisons ou les rapports des êtres; on pourrait le nommer encore par excellence l'animal animé, parce que son coeur est susceptible de toutes les passions des animaux. JACQUES-HENRI BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, page 276. 2. [À propos d'une chose/d'une personne dont on compare implicitement les composantes, les qualités les unes par rapport aux autres, le substantif plus ou moins adjectivé étant généralement précédé de l'article indéfini ou indéterminé] D'une manière qui met particulièrement en évidence (telle composante, telle qualité), de façon prédominante, essentiellement, par-dessus tout. Cette « Bonne chanson » qui se trouve, dans le bagage assez volumineux de mes vers, ce que je préférerais comme sincère par excellence (PAUL VERLAINE, Œuvres complètes, tome 5, Confessions, 1895, page 126 ). Son oeuvre entière [de Whistler] montre merveilleusement que « voir » est le contraire de « tout voir » (...) Whistler a été par excellence un « voyant » (CAMILLE MAUCLAIR, De Watteau à Whistler, 1905, page 323 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 942. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 4 056, b) 2 841; XXe. siècle : a) 2 042, b) 2 046.

« (...) Ce blâme envoyé par Sainte-Beuve à la « Paysanne » me confirmerait plus dans l'excellence de la « Paysanne » que les éloges du grand Hugo (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1853, page 237) : Ø 3.

[Racan] eut de la raison et du goût éminemment.

Dans ses ouvrages, tout est de choix, rien de nécessité; et c'est là ce qui constitue son excellence. JOSEPH JOUBERT, Carnets, Paris, Gallimard, 1938 [1807] , page 610. — Prix d'excellence.

Prix remis en fin d'année à l'élève qui s'est montré supérieur aux autres dans la maîtrise des matières enseignées : Ø 4....

j'étais, moi aussi, un très bon élève.

Et j'étais content parce que j'allais recevoir, comme on recevrait un beau lingot d'or, le prix d'excellence de ma classe.

C'était un important point de repère dans la vie, ce prix d'excellence : grâce à lui, on avait la certitude d'avoir fait très bien; quand on l'avait, on n'avait pas besoin de regarder plus haut; on était arrivé. VALÉRY LARBAUD, Fermina Marquez, 1911, page 207. · Par métonymie.

Personne qui a reçu ce prix ou livre qui symbolise ce prix.

Les philosophes (...) n'étaient que deux. L'un, nécessairement, avait le premier prix d'excellence, et l'autre le second.

(...) Mais l'équilibre exigeait que le second prix d'excellence obtînt le premier prix de dissertation, et l'autre (évidemment) le deuxième.

Et ainsi de suite...

Ils redescendaient l'un et l'autre chargés de couronnes et de livres dorés (PAUL VALÉRY, Variété III, 1936, page 233 ). f) Domaine moral, religion, idéologique. — [À propos d'une valeur abstraite] Je soutiens l'excellence de l'inégalité qu'ils réprouvent (CHARLES FOURIER, Le Nouveau monde industriel ou l'Agriculture combiné, 1830, page 38 ).

Le moindre prêtre de campagne (...) pense comme moi.

Il soignerait la misère avant de vouloir en démontrer l'excellence (ALBERT CAMUS, La Peste, 1947, page 1320) : Ø 5.

La religion répond à des besoins, à des idées qui sont en moi et qu'il n'appartient pas à ma raison de faire taire. (...) Il me suffit qu'elle me vienne de mes ancêtres sans que je sache si elle me vient de Dieu.

Ma courte expérience, mon expérience partielle a déjà vérifié l'excellence de la longue série d'expériences qu'ils ont résumées dans la religion. MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 7, 1909, page 239. — [À propos d'une personne] Jésus ne tarissait pas sur les mérites et l'excellence de son précurseur [Jean] (ERNEST RENAN, Vie de Jésus, 1863, page 208) : Ø 6....

il faut, ou s'aimer tendrement soi-même, ou avoir quelque projet sérieux à faire réussir, pour s'attacher passionnément à repousser la calomnie qui atteint tous les hommes, même les meilleurs, et pour vouloir absolument prouver l'excellence de soi.

(...) [Et] , comme nul ne peut prouver qu'il ait atteint à la perfection, il faut laisser à ceux qui nous connaissent le soin de nous absoudre de nos travers et d'apprécier nos qualités. AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 1, 1855, page 10. 2. »

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