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Définition / Usage: APPÂT, substantif masculin.

Publié le 27/10/2015

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Définition / Usage: APPÂT, substantif masculin. APPAS, APPÂTS, substantif masculin pluriel. A.— Vieux. Ce qui attire : Ø 1.... les leçons sont curieuses. La mère [l'hirondelle] se lève sur ses ailes; il [son petit] regarde attentivement et se soulève un peu aussi. Puis, vous la voyez voleter; il regarde, agite ses ailes... Tout cela va bien encore, cela se fait dans le nid... La difficulté commence pour se hasarder d'en sortir. Elle [l'hirondelle] l'appelle, elle lui montre quelque petit gibier tentant, elle lui promet récompense, elle essaye de l'attirer par l'appât d'un moucheron. JULES MICHELET, L'Oiseau, 1856, page 239. — Spécialement. VÉNERIE et PÊCHE. Un appât, des appâts. Pâture mise à des pièges pour attirer le gibier ou à des hameçons pour attirer les poissons. Appât naturel, appât artificiel : Ø 2. Il laissait flotter sur l'eau verte une longue corde avec un hameçon garni d'un appât. ÉMILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Propos, 1936, page 12. B.— Au figuré. Ce qui excite le désir : Ø 3. Les gestaltistes soulignent les changements de structure qui affectent les perceptions directrices et les structures motrices ou mentales; mais même si l'on y joint le ressort affectif, l'appât du résultat meilleur, l'attrait du « niveau de prétention » (Lewin), il reste quelque chose d'incompréhensible dans le progrès de l'habitude :... PAUL RICOEUR, Philosophie de la volonté, 1949, page 273. — Péjoratif. Ce qui tente la cupidité, la sensualité : Ø 4. La voiture des Fontcroix le reprit deux heures après le long de la grande route où il les attendait. Édith et Antoinette étaient allées vendre leurs épiceries dans un village de l'arrière-front. Car dans les ruines restaient encore des habitants, retenus par l'amour du foyer ou l'appât du gain. MAXENCE VAN DER MEERSCH, Invasion 14, 1935, pages 81-82. — Dans le style noble, généralement au pluriel (dans ce cas orthographe appas). Les fragiles appas de ce monde (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Le Génie du christianisme, tome 1, 1803, page 365) : Ø 5. Mais cette infâme spéculation a tant d'appas pour M. Necker, qu'il y tient plus que jamais. JEAN-PAUL MARA, DIT MARAT, Les Pamphlets, Nouvelle dénonciation contre Necker, 1790, page 88. C.— Spécialement, vieilli, ou dans le style noble. [Toujours au pluriel et sous la forme appas] . Attraits extérieurs d'une femme qui excitent le désir : Ø 6. Quoi! Maman, vous n'étiez pas sage! — Non vraiment; et de mes appas Seule à quinze ans j'appris l'usage, Car la nuit je ne dormais pas. Combien je regrette Mon bras si dodu, Ma jambe bien faite, Et le temps perdu! PIERRE-JEAN DE BÉRANGER, Chansons, Ma Grand'mère, tome 1, 1829, page 23. — En particulier. Gorge féminine : Ø 7. Depuis cette conversation, j'observai cette jeune fille avec un intérêt mêlé d'inquiétude, et bientôt je vis son teint pâlir, ses joues se creuser, ses appas se flétrir... Oh! comme la beauté est une chose fragile et fugitive! JEAN-ANTELME BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du goût ou Méditations de gastronomie transcendante, 1825, page 235. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 352. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 702, b) 547; XXe. siècle : a) 339, b) 399.

« encore des habitants, retenus par l'amour du foyer ou l'app?t du gain. MAXENCE VAN DER MEERSCH, Invasion 14, 1935, pages 81-82.

? Dans le style noble, g?n?ralement au pluriel (dans ce cas orthographe appas).

Les fragiles appas de ce monde (FRAN?OIS-REN? DE CHATEAUBRIAND, Le G?nie du christianisme, tome 1, 1803, page 365) : ? 5.

Mais cette inf?me sp?culation a tant d'appas pour M.

Necker, qu'il y tient plus que jamais. JEAN-PAUL MARA, DIT MARAT, Les Pamphlets, Nouvelle d?nonciation contre Necker, 1790, page 88.

C.? Sp?cialement, vieilli, ou dans le style noble.

[Toujours au pluriel et sous la forme appas] .

Attraits ext?rieurs d'une femme qui excitent le d?sir?: ? 6.

Quoi! Maman, vous n'?tiez pas sage! ? Non vraiment; et de mes appas Seule ? quinze ans j'appris l'usage, Car la nuit je ne dormais pas. Combien je regrette Mon bras si dodu, Ma jambe bien faite, Et le temps perdu! PIERRE-JEAN DE B?RANGER, Chansons, Ma Grand'm?re, tome 1, 1829, page 23.

? En particulier.

Gorge f?minine?: ? 7.

Depuis cette conversation, j'observai cette jeune fille avec un int?r?t m?l? d'inqui?tude, et bient?t je vis son teint p?lir, ses joues se creuser, ses appas se fl?trir...

Oh! comme la beaut? est une chose fragile et fugitive! JEAN-ANTELME BRILLAT-SAVARIN, Physiologie du go?t ou M?ditations de gastronomie transcendante, 1825, page 235.

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 352.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 702, b) 547; XXe.

si?cle?: a) 339, b) 399.. »

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