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Dictionnaire en ligne: DÉMÉRITE, substantif masculin.

Publié le 20/12/2015

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Dictionnaire en ligne: DÉMÉRITE, substantif masculin. Littéraire. Ce qui fait que l'on encourt la réprobation ou la mésestime d'autrui. Antonyme : mérite : Ø ... pour nous, il n'y a nul démérite à être dernier, surtout lorsqu'on a dix-sept ans et qu'on court avec des hommes de vingt. HENRI DE MONTHERLANT, Les Olympiques, 1924, page 311. — THÉOLOGIE. Attitude de l'homme qui, du fait de l'existence du libre arbitre, est de nature à lui faire encourir un châtiment divin. La notion de rédemption suppose celles de démérite à effacer, de salut à gagner, de sacrifice expiatoire, etc. (Philosophie, Religion (sous la direction de Gaston Berger) 1957, page 3602 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 5 Forme dérivée du verbe "démériter" démériter DÉMÉRITER, verbe intransitif. A.— [Le sujet désigne une personne] Se comporter de façon à encourir la réprobation ou la mésestime d'autrui; se rendre indigne de quelqu'un ou de quelque chose. Démériter du sport (Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, Grand Larousse de la langue française en six volumes). Antonyme : mériter. — Vieilli. Démériter de quelqu'un.. Perdre son estime en abusant de la confiance qu'il nous avait témoignée. Démériter de ses amis (DICTIONNAIRE DES VERBES FRANÇAIS (JOSETTE CAPUT, JEAN-POL CAPUT) 1969). — Usuel. Démériter auprès de, aux yeux de quelqu'un. Perdre son estime par sa manière d'agir ou d'être. · Rare. [En parlant d'une oeuvre humaine] : Ø 1. C'est une belle question de peser pourquoi, maintenant, les oeuvres sur la guerre ont démérité aux yeux du public... MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 14, 1922-23, page 245. — Absolument. Démériter (en quelque chose). Perdre le droit à l'estime du fait de sa conduite répréhensible. Il n'a pas démérité. Ils m'ont demandé s'ils avaient démérité, s'ils avaient manqué à leur service (GASTON LEROUX, Rouletabille chez le tsar, 1912, page 12 ). B.— THÉOLOGIE. Se comporter de manière à encourir la réprobation divine, un châtiment divin, de manière à être privé de la grâce de Dieu : Ø 2.... Dieu tolère le mal, conséquence du libre arbitre dont il a voulu doter les anges et les hommes, pour qu'ils puissent mériter ou démériter... Dictionnaire de théologie catholique (A. VACANT, E. MANGENOT) tome 4,1 1920, page 1033. Remarque : Dans ce sens le verbe peut exceptionnellement être transitif (avec un complément d'objet interne). Perdre par sa conduite répréhensible le bénéfice d'une grâce divine. Une parenté profonde unit la nature et notre esprit. Nous l'avons déméritée par une chute historique (ou transhistorique) (EMMANUEL MOUNIER, Traité du caractère, 1946, page 389). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 3

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