Dictionnaire en ligne: ÉBOULEMENT, substantif masculin.

Dictionnaire en ligne: ÉBOULEMENT, substantif masculin. A.— Chute de ce qui s'éboule J'ai eu un fils — mineur aussi — et mort dans un éboulement (ALBERT CAMUS, Révolte dans les Asturies, 1936, page 436) : Ø 1. Au printemps, quand l'argile gelée des profondeurs devient fluente, des masses entières glissent dans la vallée, quelquefois à la vitesse de plusieurs mètres par jour, quand il ne s'agit pas d'éboulements soudains. JEAN-GEORGES SOULÈS, DIT RAYMOND ABELLIO, Heureux les, 1946, page 218. SYNTAXE : Éboulement de boue, de terre, de sable; éboulement d'un talus, d'un mur; danger, menace d'éboulement; craindre, prévenir un éboulement. — Par métaphore. Synonyme : écroulement*. Donc cette nuit-là que l'empire se lézarde, où pesante est l'absence de quelques feux sur les montagnes, car la nuit peut gagner de les éteindre l'un après l'autre, ce qui est éboulement de l'empire, lequel éboulement menacera jusqu'au goût du repas du soir et jusqu'au sens du baiser que donne la mère à l'enfant (ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Citadelle, 1944, page 712 ). B.— Par métonymie. Amas de matériaux éboulés. Ce chemin, en lacets, à flanc de mont, tourne, tantôt à pic sur le gouffre, tantôt remblayé par des éboulements herbeux (JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1925, page 180) : Ø 2.... un éboulement qui bouchait une voie de la veine Dix-Huit-Pouces. On attaqua les roches éboulées à la pioche et à la pelle. ÉMILE ZOLA, Germinal, 1885, page 1535. — Par métaphore. Il y avait là (...) sur le trottoir même, un éboulement de marchandises à bon marché ( ÉMILE ZOLA, Au Bonheur des dames, 1883, page 3 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 195.