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Dictionnaire en ligne: ÉBRANLEMENT, substantif masculin.

Publié le 23/01/2016

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Dictionnaire en ligne: ÉBRANLEMENT, substantif masculin. A.— Action d'ébranler ou de s'ébranler; effets de cette action. 1. Secousse, vibration, tremblement. Ébranlement du sol. On venait de sonner à la porte de son boudoir et Pulchérie avait reconnu à l'ébranlement timide de la cloche... la visite clandestine d'un prélat (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Lélia, 1833, page 9) : Ø 1. L'écho des cloches à peine transparu s'engloutit dans l'ébranlement donné par le passage du métro sous la chaussée. MICHEL BUTOR, Passage de Milan, 1954, page 139. 2. Secousse due au départ d'un véhicule; par extension mise en mouvement pour le départ. L'ébranlement d'un train : Ø 2. Des souhaits pour le voyage, des mains serrées et ces regards si longs! si doux! puis un sifflement, un ébranlement, une agitation de têtes et de mouchoirs... JULES RENARD, L'Écornifleur, 1892, page 277. B.— Par analogie et au figuré. 1. Menace de ruine. Ébranlement d'un parti, d'une puissance, d'une fortune : Ø 3. Il suffisait de connaître un peu l'Europe et notre histoire pour pressentir un ébranlement du système européen constitué depuis un siècle et demi au profit de la France, un ébranlement dont les conséquences seraient encore plus irrésistibles que celles de la révolution intérieure,... JACQUES BAINVILLE, Histoire de France, tome 2, 1924, page 60. 2. Bouleversement, choc produit par une vive émotion. Ébranlement nerveux. Mina est alitée, elle souffre d'un ébranlement nerveux (BLAISE CENDRARS, L'Or, 1925, page 236 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 443. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 622, b) 619; XXe. siècle : a) 713, b) 591.

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