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Dictionnaire en ligne: ÉCHEVIN, substantif masculin.

Publié le 23/01/2016

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Dictionnaire en ligne: ÉCHEVIN, substantif masculin. A.— MOYEN ÂGE. 1. Magistrat élu par les bourgeois ou l'ensemble des habitants, pour s'occuper des affaires communales. L'échevin de la ville. Sous son évêque même, Metz était libre, comme Liège, comme Lyon; elle avait son échevin, ses Treize, ainsi que Strasbourg (JULES MICHELET, Tableau de la France, 1833-61, page 58 ). 2. Membre du corps municipal. Maison, palais, tribunal des échevins. Et ce prévôt, assisté des échevins, secondé par des fonctionnaires, préside, en organisateur et en juge, à la vie du commerce (EDMOND FARAL, La Vie quotidienne au temps de Saint Louis, 1942, page 60 ). La municipalité, composée d'un maire et six ou huit échevins (JACQUES D'AVOUT, Le Meurtre d'Étienne Marcel, Paris, Gallimard, 1960, page 32 ). — Littéraire. Quand vous avez entrevu les splendeurs du Louvre, en faisant deux pas vous pouvez voir les haillons de cet ignoble pan de maisons situées entre le quai de la Tournelle et l'Hôtel-Dieu, que les modernes échevins s'occupent en ce moment de faire disparaître (HONORÉ DE BALZAC, Madame de la Chanterie, 1850, page 216) : Ø ... ces éternels préfets, ces éternels maires, ces éternels capitouls, ces éternels échevins, ces éternels complimenteurs du soleil levant ou du lampion allumé, qui arrivent le lendemain du succès, au vainqueur, au triomphateur (...) souriants, épanouis, apportant dans des plats les clefs de leurs villes... VICTOR HUGO, Napoléon le Petit, 1852, page 48. B.— Régional. 1. [Belgique et Pays-Bas] Adjoint du bourgmestre (Confer Maurice Piron dans Mélanges à Paul Imbs 1973, page 299). 2. [Canada] Conseiller municipal (attesté dans Petit Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française (PAUL ROBERT) 2e. édition). Remarque : La documentation atteste échevinal, ale, aux, adjectif. Qui concerne les échevins. La table du consul échevinal (PAUL VERLAINE, Œuvres posthumes, tome 3, Souvenirs et fantaisies, 1896, page 299). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 101.

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