Devoir de Philosophie

Dictionnaire en ligne: ELLÉBORE, HELLÉBORE, substantif masculin.

Publié le 23/01/2016

Extrait du document

Dictionnaire en ligne: ELLÉBORE, HELLÉBORE, substantif masculin. BOTANIQUE. Plante de la famille des Renonculacées ayant des propriétés purgatives et vomitives, et que l'on croyait jadis propre à guérir la folie. Ellébore noir ou rose de Noël à fleurs blanches; ellébore fétide à fleurs verdâtres bordées de rouge. On connaissait depuis longtemps les propriétés éminemment actives ou vénéneuses de l'opium, du quinquina, des sucs de l'ellébore (MARCELLIN BERTHELOT, La Synthèse chimique, 1876, page 116 ). Il y eut des médicaments antihypocondriaques, à savoir : l'ellébore noir, la scolopendre, l'hépatique (RÉMY DE GOURMONT, Esthétique de la langue française, 1899, page 38 ). L'Ellébore (Helleborus), aux fleurs verdâtres cachant entre de grandes sépales des pétales en forme de cornet (LUCIEN PLANTEFOL, Cours de botanique et de biologie végétale, tome 2, 1931, page 357) : Ø Une seule famille s'épanouissait à l'aise dans le froid, les hellébores. Celles-là pullulaient le long des allées; certaines espèces, telles que les roses de Noël étaient en pleine floraison et leurs fleurs d'un rose violâtre, d'une nuance maladive de cicatrice, de plaie qui se ferme, évoquaient bien l'idée d'une plante dangereuse, suant des sucs vénéneux... GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, L'Oblat, tome 1, 1903, page 274. — Expression figurée. Avoir besoin d'ellébore. Être fou. Alors mon visage s'enflamme, et celui qui me voit se dit que ma raison a besoin d'ellébore (ANDRÉ CHÉNIER, Élégies, 1794, page 16 ). Remarque : On rencontre dans la documentation elléborine ou helléborine, substantif féminin a) Substance toxique contenue dans le rhizome de l'ellébore. L'elléborine est une substance azotée (...) et que M. Bastick a retirée de la racine d'ellébore noir (ADOLPHE WURTZ, Dictionnaire de chimie pure et appliquée, tome 1, 2e. volume, 1870, page 1223). b) Synonom vulgaire de plusieurs orchidées des genres epipactis et serapias. Attesté dans DICTIONNAIRE UNIVERSEL DES SCIENCES, DES LETTRES ET DES ARTS (MARIE-NICOLAS BOUILLET) 1859, Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse), DICTIONNAIRE GÉNÉRAL DES SCIENCES THÉORIQUES ET APPLIQUÉES (AUGUSTIN PRIVAT-DESCHANEL, ADOLPHE FOCILLON ), 1870, LES QUATRE FLORES DE LA CORSE (PAUL FOURNIER) 1961 et dans A. DUPERREX, R. DOUGOUD, Orchidées d'Europe, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1955, page 180. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 18.

Liens utiles