Devoir de Philosophie

Dictionnaire en ligne: EMPORTEMENT, substantif masculin.

Publié le 28/01/2016

Extrait du document

Dictionnaire en ligne: EMPORTEMENT, substantif masculin. Action de s'emporter; sentiment extrêmement vif et violent qui se manifeste par un comportement inhabituel. Emportement d'amour, de joie (Dictionnaire de l'Académie Française). Emportement de colère, d'imagination, de passion; aimer, travailler avec emportement. Vous savez avec quel emportement les Hollandais aimèrent les tulipes; ce fut de la folie furieuse (MAXIME DU CAMP, En Hollande, 1859, page 101 ). Ce furent de petits cris, de petits sauts, tout un emportement de femme débordée par une émotion vive (ÉMILE ZOLA, Nana, 1880, page 1233) : Ø 1. Depuis un mois entier je chassais avec emportement, avec une joie sauvage, avec cette ardeur qu'on a pour les passions nouvelles. GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 1, Un Réveillon, 1882, page 49. Ø 2.... mes jambes tremblent contre les tiennes. Embrasse-moi pour étouffer ce cri qui monte du profond de mon corps, qui va sortir, qui sort... ah! « Il l'embrasse avec emportement,... » ALBERT CAMUS, L'État de siège, 1948, page 261. — Spécialement. Mouvement vif de colère. Grand, violent, terrible emportement (Dictionnaire de l'Académie Française). Furieux emportement; emportement aveugle, fou; calmer un emportement. Il est sujet à des emportements, à l'emportement (Dictionnaire de l'Académie Française). Parler avec emportement (Confer agenouillement exemple 13). Des emportements de la parole qu'il [Daudet] tient du tempérament colère de son père (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1891, page 146 ). L'indignation s'empara de moi; j'éclatai contre Sara par les reproches les plus vifs, l'emportement le plus furieux (NICOLAS-EDME RESTIF, DIT RESTIF DE LA BRETONNE, Monsieur Nicolas, 1796, page 185) : Ø 3. Quelle patience il doit falloir à mes amis pour me supporter, certains jours! Les jours où je suis le plus terne, mes emportements sont les plus subits et les plus violents;... ANDRÉ GIDE, Journal, 1912, page 371. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 745. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 946, b) 1 436; XXe. siècle : a) 1 265, b) 829.

Liens utiles