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DOLCE, adverbe.

Publié le 17/01/2016

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DOLCE, adverbe.  

MUSIQUE.   [Sur une partition, pour préciser les modalités de l'exécution]  Avec douceur. Le premier élan du début y ressurgit, roulant au fond des basses, tandis qu'au-dessus les joueurs luttent, pour aboutir à un « dolce crescendo », où la voix supérieure monte, en un gracieux essoufflement (ROMAIN ROLLAND, Beethoven, tome 1, 1928, page 298 ). 

—  Par analogie.  [À propos d'un ouvrage littéraire]  Aussi je lisais, je chantais intérieurement sa prose, plus « dolce », plus « lento » peut-être qu'elle n'était écrite, et la phrase la plus simple s'adressait à moi avec une intonation attendrie (MARCEL PROUST, Du côté de chez Swann,  1923, page 97 ). 

—  En emploi comme substantif.  Chose donnant une impression de douceur. Vos fleurs embaument ma prison; c'est vous dire combien elles me font plaisir! Mais, chère et gracieuse Louise, qu'est ce petit « dolce » au prix des quatre paroles qui les accompagnaient! (HONORÉ DE BALZAC, Correspondance,  1836, page 74 ). 

Remarque : On rencontre dans la documentation le superlatif dolcissimo, adverbe. Dans la nuance [musicale] PP il est aussi fait usage des termes italiens dolcissimo = très doux (PARÈS, Traité d'instrumentation et d'orchestration, sans date, page 160). 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2 

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