DRAG1, substantif masculin.

DRAG1, substantif masculin.  

Vieux. 

A.—  Course simulant une chasse à courre, dans laquelle les cavaliers suivent un chef de file dont le cheval, pour figurer la bête traquée, traîne, attaché à sa queue, un objet quelconque (par exemple une peau de renard) pour le faire reconnaître. Nos anglomanes courent des drag (LES EXCENTRICITÉS DU LANGAGE FRANÇAIS  (LORÉDAN LARCHEY) Supplément.  1880, page V) : 

Ø ... tu me vois, à la maison, avec mon frère, mon père, obligé de monter à cheval, de suivre les « drags »...

FRANÇOIS MAURIAC, Trois récits,  1929, page 112. 

B.—  Mail-coach (dans lequel les dames suivaient ce genre de courses). Le piqueur en redingote rouge d'un drag soufflait dans sa longue trompette (PIERRE HAMP, Vin de Champagne, 1909, page 217 ). 

—   Berline pour voyageurs, attelée d'au moins quatre chevaux (d'après Lexique de l'homme de cheval (MARC DE SAINT-RIQUIER, JACQUES DELPORTE) 1975). Dans la journée, vers deux heures, on attelait le grand drag (GEORGES OHNET DANS LE DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES  (PAUL GUÉRIN)  1892). 

C.—  Locution. Journée des drags (Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française (PAUL ROBERT) et Grand Larousse de la langue française en six volumes). Journée de courses, à Auteuil, où l'on se rendait en drag.