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ÉPIPHÉNOMÈNE, substantif masculin.

Publié le 31/01/2016

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ÉPIPHÉNOMÈNE, substantif masculin.  

A.—  MÉDECINE.  Symptôme pathologique s'ajoutant par surcroît, comme par exemple la calcification. La calcification n'est qu'un épiphénomène inconstant (Ce que la France a apporté à la médecine depuis le début du XXe.  siècle.  1946, page 156 ). 

B.—  PHILOSOPHIE.  Phénomène secondaire qui ne peut contribuer ni à l'apparition ni au développement d'un phénomène essentiel : 

Ø En fait une réflexion qui ne veut pas réduire la conscience à un épiphénomène impuissant de l'inconscient est contrainte, à un moment ou à l'autre, à une élaboration de ce genre.

PAUL RICOEUR, Philosophie de la volonté,  1949, page 365. 

Remarque : La documentation atteste a) Épiphénoménal, ale, aux, adjectif.  Qui ressortit à un épiphénomène. Bien que la « gestalt-psychologie » fasse intervenir des équilibres, ceux-ci ne sont rien en dehors de la répartition des forces biologiques, et la conscience qui en accompagne la perception se réduit à un accompagnement épiphénoménal du jeu de forces cérébrales (JULES VUILLEMIN, Être et travail, 1949, page 148). b) Épiphénoménalisme, substantif masculin  Théorie selon laquelle la conscience accompagne la représentation spatiale du temps (confer IDEM, ibidem, page 151). 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2 

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